Avis du vol entre Ho Chi Minh City et Jakarta en classe Economique avec Vietnam Airlines

Bonjour à tous,
Je poursuis la publication de mon routing de l'été avec le second vol vers notre "destination finale"
En effet direction Jakarta, point d'entrée de notre voyage d'un mois en Indonésie.
Même si nous ne ferons que passer par la future ex-capitale Indonésienne, le fait de choisir Jakarta comme première étape permet de baisser significativement le prix des billets (vs une arrivée à Denpasar par exemple) et laisse l'opportunité d'organiser avec plus de latitude son séjour.
Dans les faits, nous ne resterons qu'une nuit sur Jakarta, repartant dés le lendemain, vers Yogyakarta!
La totalité du voyage sera présentée comme suit et vous pourrez découvrir les récits de ces vols au fur et à mesure:

Correspondance

Il est un peu plus de 6h10 quand nous débarquons de notre vol précédent, et nous sommes lâchés dans les couloirs forts peu accueillants de CGK.
L'impression n'est pas bonne, la faute à un terminal bas de plafond, sombre donc, et une signalétique un peu confuse.

En nous élevant, nous devrions retrouver un peu plus de luminosité, la zone arrivée / correspondance étant en effet située en sous-sol.

Au niveau 1, un salon Business, tenu par le gestionnaire de l'aéroport et accessible au détenteur d'une carte Priority Pass, pas pour nous ce coup-ci donc!

Nous préférons monter de deux niveau supplémentaires, direction le 3eme étage.
C'est ici que sont situés les quelques boutiques et cafés de la zone.
Il semble qu'on aime la bière dans ce bar, même s'il encore trop tôt pour remplacer le café (ou la soupe) par une 333 export :)

Pour nous, c'est un vieil ami que nous retrouvons, après notre dernier passage au Vietnam, datant de 2018…
C'est donc le Lotus lounge du 3eme étage qui nous accueillera ce matin. (un tour plus exhaustif du salon est dispo dans le FR SGN-FRA déjà reporté)

L'accueil est charmant, et nous débouchons directement sur la zone de restauration, baignée d'une étrange lumière bleutée qui provient… du réglage de mon APN, ainsi que des filtres sur les vitres.

Les alcoves, offrant un peu plus d'intimité et de calme, sont plutôt bien remplies.

Avant de nous installer, nous allons faire un tour vers les buffets, en commençant par le liquide.
Tout est à disposition, même l'alcool, et ce, même à cette heure matinale de la journée…

Rassurez-vous, machines à café et eau chaude sont également disponibles pour les boissons chaudes.
Le reste du buffet, propose une alternance de plats chauds et froids, avec une sélection de fruits frais, de gâteaux et pâtisseries, de pains, confitures et autres douceurs sucrées.

Niveau chaud, c'est très traditionnel, avec une proposition de plat à base de jacquiers (que je n'aime vraiment pas…) de tofu
ou encore de porridge et de riz gluant. On est direct dans l'ambiance avec cette proposition de pdj!

Du plus habituel pour nos estomacs européens.
Au delà de la proposition qui n'est pas très emballante, je trouve que l'offre n'est pas très appétissante…

Nous ne ferons pas trop de mal aux buffets, le dernier repas n'étant pas loin, le suivant non plus.
Je préfère me poser devant les grandes baies vitrées qui offrent une superbe vue, sur de non moins superbes appareils!

Et des spécimens rares en nos contrées.

Nous devisons agréablement avec mon pote et laissons filer le temps au salon en attendant notre heure d'embarquement.
Celle-ci arrive un peu après 9h10 et nous nous mettons donc en route vers notre porte.
Les boutiques commencent tranquillement à ouvrir et à s'activer.

Toujours cette impression d'écrasement avec ce plafond bas et peu aéré.

La porte a changé depuis notre arrivée, direction la n°23, en sous-sol ici aussi, et synonyme d'embarquement par bus donc…

Nous descendons d'un étage, et profitons d'une vue sur la low-cost Scoot, qui reste un choix à considérer pour voyager de/vers Singapour.

Un peu de monde à l'étage inférieur, mais ça semble bien organisé et on circule encore à peu près.
Quand plusieurs portes viennent à être utilisées simultanément, en revanche ça doit s'avérer plus difficile.

Malgré un embarquement par bus au large, les files sont bien délimitées, à la fois par des tenso-guide et des informations sur les écrans.

Cette distinction peut avoir son importance ici, car à SGN, VN offre aux passagers des zones 1/2/3 (semble-t-il) un bus spécifique dédié. Cela permet de conserver un minimum l'avantage du SkyPriority et de l'embarquement prioritaire (notamment pour trouver de la place pour ses bagages dans les coffres de l'appareil.)
Le bus partira une fois plein, pas sur qu'il n'y ait QUE des passagers prioritaires :)

Ce tour de tarmac nous permet de tirer superbement le portrait à l'appareil précédent qui nous aura amené jusqu'ici!

J'essaye de débarquer du bus parmi les derniers, mais un personnel de VN, charmante reste derrière pour gérer la poussette d'un pax.
Un certain niveau de service est à noter donc!

J'arrive néanmoins à vous proposer une image du destrier du matin.
La flotte de VN est hyper rationnelle, faisant la part belle aux Airbus (80% de la flotte) et encore plus aux 321 qui représentent près de 60% des appareils utilisés par l'opérateur Vietnamien.

J'apprécie toujours le fuselage shot chez VN, la livrée bleue étant à mon avis, sublime!

A bord, on retrouve d'ailleurs ce code couleur, avec l'assise des sièges qui reprend ces tons bleus.

La cabine, classiquement configurée en 3-3, ne présente aucune spécificité particulière.
En revanche et c'est à souligner, sur 321 en domestique, VN a introduit début 2025, une nouvelle classe Premium, offrant une plus grosse franchise bagage, des facilités de changements de vols, et un catering amélioré.
C'est sur le papier car, je n'ai pas pu tester ce produit, ni n'ai vu passer aucun FR sur le sujet.

On notera cependant que les sièges sont de type "planche à repasser" (des safran Z85 je crois), et qu'ils seront aussi inconfortables (même pour un "court" vol de 3 heures) qu'ils en ont l'air.
Pas de prise de courant, pas de wifi, un recline symbolique…

Et une cabine qui peine à être maintenue dans un bon état.

Au moins on retrouve dans la pochette du siège un magazine, celui de la compagnie, mais qui n'offre que peu de lecture en anglais.
Et au passage des PNC pour vérifier la sécurité de la cabine avant le décollage, une lingette humide est offerte.

10h25 quand nous sommes enfin autorisés à nous mettre en branle, l'embarquement aura été interminable… C'est qu'il y a du monde dans un 321 (entre 180 et 203 pax sur VN) surtout quand on les embarque par bus!

Vous l'aurez compris, à SGN, la dominante est bleue, et pour le décollage, il en sera de même, nous succéderons à un autre 321 de la compagnie.

Un peu d'attente en seuil de piste

10h55, nous sommes ENFIN en vol et survolons l'agglomération du Sud Vietnam.

Moins d'une vingtaine de minutes après notre envol; le protocole se met en place.
Les hôtesses enfilant un tablier pour procéder au service des passagers. Les trolleys sont chargés avec les boissons, ainsi que les plateaux repas.
Le menu, résumé sur cette affichette plastifiée, est tendu d'un pax à l'autre sans autre forme d'interaction.
2 choix de plats chauds sur ce vol d'environ 3 heures.

Sur le verso de cette même feuille, le menu du vol retour que je vous offre donc en bonus :)

Pour les lecteurs du vol VN31 entre SGN et FRA, vous verrez que ce menu eco d'un vol moyen courrier est très très proche de ce qui m'a été servi en premium sur un vol de près de 13 heures!
Ca casse pas des briques, en plus du plat chaud, on se voit proposer une banane… tous les contenants sont en plastique.

Une boisson est offerte pour compléter l'ensemble. Ici je prends une bière locale pour accompagner le tout, eaux, jus, sodas et thé étaient également proposés.

Désolé vous n'aurez pas de photos du plat principal; la nourriture ici étant purement fonctionnelle; ni bonne, ni mauvaise, juste de quoi se remplir le ventre et occuper ce vol, qui après notre long courrier de la nuit, nous semble un peu long et inconfortable.
Mon voisin de siège dormira une bonne partie de la croisière, j'en profiterai pour finaliser les derniers détails de notre périple.
13h30 quand les annonces finales indiquant notre atterrissage imminant retentissent.

Pour le moment, le ciel est bas, et la lumière grise au mieux :)
Jakarta (et ses alentours), mégapole au près de 30 millions d'habitants, est malheureusement connue pour ses problèmes de pollution (avec une prédominance des centrales électriques à charbon)

Nous faisons abstraction de ces problèmes pour le moment et jetons un dernier œil sur l'appareil du moment.

Hum, il semble que les travaux et aménagements soient l'apanage de tous les aéroports du monde…
Ici aussi à Jakarta, les chantiers sont de mises.

Mais rapidement, on retrouve des installations plus agréables qui mettent dans l'ambiance

La signalétique ici est très claire, précise, et apporte un complément d'informations bienvenu.

Il nous reste une grosse étape à passer avant de pouvoir dire que nous sommes arrivés (réellement).
j'en profite pour vous donner quelques infos pratiques sur les visas nécessaires en Indonésie (pour un passeport et un ressortissant Français)
Pour les séjours de moins de 30 jours, à entrée unique, possibilité de solliciter un Visa On Arrival (VOA - Visa B1) pour 500.000 IDR (25€ environ)

Pour les séjours de plus de 30 jours (c'est notre cas, nous restons 31 jours 😭) il faut solliciter avec Visa avant son départ.
Plusieurs types de visa existent suivant que vous souhaitiez profiter d'une ou plusieurs entrées. Dans notre cas nous optons pour un visa C1, à une entrée, valable pour des séjours jusqu'à 60 jours, et coutant 1M IDR soit un peu plus de 50€.
Les demandes peuvent être effectuées en ligne, sur le site de la direction générale de l'immigration Indonésienne (se méfier des intermédiaires et des sites à l'apparence officielle).
Attention cependant, les délais de traitement peuvent s'avérer longs (et stressants), le site capricieux, et les périodes de fermeture (oui oui, même pour un site web) nombreuses en fonction des jours féries / célébrations.
Anticipez donc suffisamment votre demande!
A noter également que depuis début Septembre 2025, un nouveau formulaire All Indonesia regroupant les déclarations de douane, d'immigration et de santé est demandé à tous les visiteurs.

Mon co-pax n'aura la validation de son visa que la veille au soir de notre départ (je l'ai pourri d'avoir attendu autant pour faire les démarches), mais nous passons sans difficulté l'obstacle, après une petite dizaine de minutes d'attente et de vérifications.
Le visa dans le passeport se réduit à un tout petit timbre noir et blanc autocollant et présentant un code informatique… C'est chiche comme souvenir (c'est juste pour le passeport, les souvenirs seront ailleurs :) )
C'est donc juste avant 14h, et avec une efficacité redoutable donc, que nous sommes officiellement en territoire Indonésien.

On retrouve cet ersatz de mur végétal, croisé plus tôt à notre arrivée.

mais aussi un grand mur de LED qui affiche fièrement le Garuda roi des oiseaux dans les mythologies Hindouiste et Bouddhiste, ainsi que d'autres éléments emblématiques du pays.

La valise bleue est celle de mon copax, il est 14h03 sur l'horodatage de cette photo, nous n'aurons donc jamais attendu depuis notre sortie de l'appareil, il y 33 minutes. Sacrément efficace et une leçon de fluidité dont devrait s'inspirer nombre de grands aéroports!

Nous rejoindrons notre hôtel "de transit" pour une nuit en Grab, ici aussi, tout est prévu pour faciliter la vie du voyageur.
Vous retrouverez en effet dans l'application, des photos pour vous guider pas à pas vers la zone de prise en charge.
Et on parle bien d'une vraie zone dédiée de prise en charge, équipée d'un wifi dédié, de prises de courant et d'espaces pour s'asseoir, avec en plus du personnel pour vous aider à finaliser votre course, à charger vos bagages, le tout avec le sourire!

Ici s'arrête ce récit, pas de bonus dans ce FR, j'essayerai de partager quelques photos et remarques concernant un lieu particulier dans un prochain FR.
Pour le moment, merci pour votre lecture, vos éventuelles remarques et commentaires et à très vite.

Mathieu.