Bonjour à tous chers lecteurs,
Troisième vol de ce périple avec un vol intérieur qui pourrait être long tant le pays est vaste mais qui ne constituera qu’un modeste saut de puce sur la côte est américaine.
L’objectif est de rallier depuis Boston New York d’où je prendrai le train pour revenir au point de départ. Objectif multiple, puisqu’il me permettra à la fois d’ajouter une nouvelle compagnie, la plus grande au monde (un comble que je ne l’ai pas encore accrochée), une nouvelle plateforme (JFK), ne connaissant que Newark à ce stade, et de découvrir le train longue distance aux USA, sous les couleurs de la compagnie Amtrak.
Pour de plus amples détails sur la construction de cette virée, merci de lire ce qui est mentionné ci-dessous.
Bien qu’ayant déjà voyagé à bord de l’A340-600 sous les couleurs qataries en avril 2013 (de CDG à l’actuel DIA), je voulais faire un dernier voyage à leur bord avant leur sortie de piste, prévue normalement pour cet automne. Il n’y a quasiment plus que la Lufthansa qui exploite cette beauté, le choix est donc restreint. Il y avait donc urgence à agir mais trouver un créneau dans mon emploi du temps et dans mes obligations professionnelles et familiales n’est pas un exercice aisé.
À l’heure où j’écris ces lignes, il ne reste que vingt A340 aux couleurs de la Lufthansa dont seulement six en version -600, les autres étant naturellement des -300.
J’aurais pu faire l’aller-retour avec la compagnie allemande mais les tarifs étaient élevés. J’ai donc opté pour le chemin des écoliers à l’aller et deux compagnies islandaises étaient alors en compétition. Play proposait un tarif d’une centaine d’euros de moins que sa rivale Icelandair, mais la mauvaise réputation de Play - je parle ici de ses difficultés financières - m’ont conduit à opter pour la compagnie nationale avec laquelle j’avais déjà voyagé en 2005 de CDG à KEF et retour à bord de 757-200.
Bien m’en a pris quand, dans un premier temps, Play a jeté l’éponge sur les vols à destination des USA puis, dans un second temps, à définitivement jeté l’éponge quelques jours avant ce vol.
Bien m'en a pris également de choisir Icelandair puisque c'est un Boeing 767-300 qui est programmé sur le second segment. Je ne cherchais pas spécialement à l'accrocher à mon tableau de chasse, mais je dois avouer que c'est une très bonne surprise. Comme quoi, les avgeeks peuvent parfois avoir de la chance.
Il y avait également l'option JetBlue également à ma disposition pour rejoindre Boston, mais l'envie de redécouvrir Icelandair a été la plus forte.
Enfin, le cheminot que je suis souhaitait profiter de ce séjour pour découvrir le train Acela sur la New York - Boston, j'ajouterais donc un vol entre ces deux villes de la côte est américaine. Voilà, vous savez à peu près tout.
Et voici donc la feuille de route de ce périple.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3DL 5720 - Economique - Boston - New York JFK - Embraer 175
- 4LH 423 - Economique - Boston - Francfort - Airbus 340-600
- 5LH 1034 - Economique - Francfort - Paris CDG - Airbus A320
Boston-Logan
Étant idéalement placé au cœur de la ville, c’est fort naturellement que j’opte pour le métro pour rejoindre l’aéroport. C'est aussi, et de loin, le moyen le meilleur marché puisqu'il faut compter seulement $ 2.40 USD.

Métro dont certaines stations sont décorées, comme celle de State.

Puis il faut prendre le bus navette qui relie la station aux terminaux de l'aéroport.


Pour les vols Delta, c'est le terminal A - attention, il ne s'agit que des vols domestiques, les vols internationaux de Delta sont opérés depuis le terminal E.

Je trouve cette disposition surprenante : dès que l'on rentre, on tombe sur les carrousels. Ils ne sont séparés de la zone publique. Pas terrible en ce qui concerne les risques de vol.

Je passe à l'étage supérieur pour empocher ma carte d'embarquement.

Je me rends face à cette machine…

… et me voici outillé.
Volontairement, je n'ai pas payé ($ 15 USD de mémoire) pour me caler un siège côté fenêtre. Et c'est donc perdu à la loterie. Je tenterai ma chance au comptoir.

Les départs du terminal A. Mon vol est annoncé à l'heure.

Ceci fait, je ne traîne pas pour passer airside. Ce sera une formalité tant c'est fluide, avec des agents professionnels et souriants. Tout au plus l'histoire de deux ou trois minutes. J'ai donc une confortable avance.

Light spotting
La météo est vraiment tristounette et le spotting peu varié.
Les vitres sembles recouvertes d'un film bleuté ce qui donne une couleur un peu étrange.
On commence par cet A321neo N535N qui vient de repousser avant de s'élancer vers San Francisco, vol DL 362.

La livrée des 100 ans de Delta sur cet autre A321neo apportera quand même une touche de variété. Vol DL 497 pour Las Vegas.

Ils pullulent ici : les Embraer 175S. C'est d'ailleurs un de ceux-ci que je vais prendre. Ici, l'exemplaire N245JQ s'en va vers Cleveland, vol DL 5674.

Arrivant de Washington (DCA) vol AA 2845, cet A319 d'American Airlines N717UW repartira dans l'autre sens après une courte escale.

Arrivant de Jacksonville (vol DL 5809), cet autre Embraer 175S se fraie un chemin sous le crachin persistant.

L'Embraer 175S a également été choisi par la filiale American Eagle, comme on le voit ici avec le vol AA 3807 en provenance de Cincinnati .

Le vol aller n'est pas parti vraiment à l'heure.

Mais le voilà qui arrive enfin.


Le pédigré de ce Brésilien.

L'embarquement
Lors de l'ouverture du comptoir pour notre vol, j'ai demandé à tout hasard s'il restait un hublot mais l'agente a dégagé en touche pour me signifier que je fasse cette requête à bord.

L'écran diffuse pas mal d'informations, ce qui est peu courant en Europe. Je n'ai jamais vu toute ces informations jusqu'à présent.

On sera quasiment au complet. Mes chances d'avoir un hublot sont quasi nulles.

Peu de sièges restants.


Le vol proprement dit
Nous sommes autorisés à embarquer, avec strict respect des priorités.

Traditionnels clichés pré-embarquement.


L'accueil sera souriant à l'entrée.
À défaut d'avoir pris mon siège en photo, voici la First domestic de Delta.

Voici un siège en éco, pris à l'arrivée. On voit que l'alignement siège/hublot est catastrophique. Je ne regrette pas tant que ça le non-paiement pour une fenêtre.
J'ai eu beau demander à bord une éventuelle fenêtre. Il en restait une moyennant un sur-classement payant. Vu la météo et la brièveté du vol (51 minutes), je décline. Et puis il pleut.
Le siège sera tout à fait confortable.

Le pas est correct pour ce genre de vol.

La tablette est si généreuse que je n'ai pas pu l'avoir en entier. Signe de grands festins servis à bord ?

Le contenu de la pochette.

The safety card in details.

Plein de fenêtres sont fermées comme j'avais pu le lire sur d'autres reports et personne ne les rouvre ou si peu.

Vue sur le PSU qui donne des indices quant à l'âge de l'avion.

Du retard à la pelle
On repousse à 10 h 31. Les consignes de sécurité sont vite diffusées et n'intéressent personne. On sent que sur ce genre de vol, il y a beaucoup d'habitués.
Si le taxiing a été court, l'attente aura été très longue pour pouvoir s'aligner sur la 04R.
Le commandant de bord fait régulièrement le point. Il y a quinze appareils devant nous et la piste sert en décollage et en atterrissage d'où les encombrements.
Après j'imagine des négociations avec la tour et compte-tenu des capacités de notre appareil, au bout de neufs décollages, on s'aligne à 11 h 20 et sans s'arrêter, on décolle. Entre le push back et le décollage, 49 minutes se seront écoulées.
Les encombrements des aéroports américains sont un réel problème. Que de kérosène parti en fumée pour rien…
En ce qui concerne les photos, dans la mesure où je suis côté couloir, ou les cache-hublots sont fermés, qu'il pleuvait, impossible de tenter quoique ce soit.
Voici quand même une photo de la croisière et une vue sur le winglet qui mériterait un peu plus d'attention de la part des peintres de Republic Airlines. La photo est prise sur le hublot situé derrière mon siège ce qui m'a obligé à être un peu contorsionniste, on voisin de gauche n'ayant pas daigné relever le cache-hublot.

Malgré la brièveté du vol, 45 minutes, montée et descente comprise, un service sera effectué avec la distribution de cette bouteille d'eau.


L'ambiance à bord.

À 12 h 06, reprise de contact avec le sol, à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York.

Nous sommes au block à 12 h 18.

Après salutations de l'équipage, je me dirige au plus vite vers la sortie.


Pas vraiment moyen de spotter, et puis pas trop le temps non plus.

Il y a pas mal de marche.


Et là, je me suis planté.

Ça n'est pas là.

Demi tour et je trouve enfin le quai de l'AirTrain.

À bord, c'est un peu la cohue. Les passagers ont du mal à trouver de la place au milieu des bagages volumineux.

JFK est un vaste chantier.

Mon train du retour vu ici à l'arrivée à la gare de Boston South Station.

Le vol selon FlightRadar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.