Poursuite de notre voyage à destination de la Sicile, et plus précisément de Palerme.
Les explications sont dans le premier opus.
Enchainement de vols
- 1
- 2ITA - Affaires - Milan > Palerme
- 3ITA - Affaires - Palerme > Rome
- 4ITA - Affaires - Rome > Paris
Pour optimiser le temps sur place, nous avons fait le choix de faire une escale de nuit à Milan Linate. La zone aéroportuaire ne regorge pas de solutions d'hébergement, et nous avons même hésité à nous rendre en ville pour dormir, il faut dire que LIN est situé tout près du centre de Milan. Mais une arrivée tardive et un départ matinal rendait l'excursion milanaise bien peu intéressante.
Nous avons retenu le Best Western, qui offre un rapport qualité / prix disons correct. Il impose une petite marche d'un quart d'heure pour rejoindre l'aéroport, mais en cette matinée printanière, ce n'est pas gênant.

Le cheminement piéton est plutôt bien indiqué et nous voici en vue de l'aérogare.

LIN est un vieil aéroport, datant des années 1930, et cela s'en ressent dans son infrastructure. Voici l'endroit où nous sommes arrivés la veille.

Comme souvent pour les niveaux des arrivées, c'est plutôt bas de plafond.

Les départs sont situés au fond.

Le FIDS est moderne et présente les départs de la matinée. La porte d'embarquement de notre vol est même déjà affichée.

C'est déjà plus aéré dans la zone des départs. Il y a peu de monde aux comptoirs AZ, mais nous n'y passerons pas, disposant déjà de nos BP édités à CDG.

Peu de monde également aux contrôles de sûreté. Pour autant nous empruntons le fast track, qui dispose de ses propres postes PIF.

Moins de 5 minutes plus tard, nous voici airside, avec des espaces joliment aménagés (et peu utilisés) juste après le PIF pour que les passagers puissent remettre leurs affaires en ordre.

Comme partout ou presque, passage obligé par le dutyfree.

J'aurais éventuellement pu me laisser tenter pour recharger les stocks de Campari à un bon prix, mais l'achat de spiritueux n'est pas autorisé pour les vols domestiques.

Il est aussi possible de se faire plaisir dans les nombreuses boutiques situées après le dutyfree, mais les prix piquent un peu quand même.

Direction le salon, qui se mérite après une bonne marche. Certes l'aéroport est ancien, mais on se demande comment un parcours aussi alambiqué a pu être mis en place : ça tourne, ça monte, ça descend…


En chemin, je note que BA dispose de son propre lounge.

Pour notre part, c'est le salon Leonardo qui nous accueillera.

Je suis surpris qu'AZ n'ait pas son salon en propre dans l'une de ses bases, mais le Piazza della Scala était encore en travaux lors de notre passage et n'a rouvert que peu après. Dommage, car les photos du site de la compagnie sont plutôt flatteuses, et celui-ci a déjà été reporté par saintpiev et okapi.

Bon, en soi, le Leonardo n'est pas si mal, avec une décoration parsemée de reproductions d'oeuvres d'art.

L'endroit n'est pas très grand, on imagine qu'aux heures de pointe les places doivent être chères, surtout quand on considère le nombre de compagnies qui envoient leurs passagers ici.

Bien sûr, les meilleures places face aux baies vitrées sont toutes prises et jalousement défendues ;-)

Tiens d'ailleurs, c'est notre appareil dont on aperçoit la queue sur la droite.

Voici le buffet, il y a de quoi trouver son bonheur.

On n'est plus trop habitué à voir de grandes bouteilles en verre à disposition en libre-service.

Vu l'heure, ce sera un expresso pour moi !

Mince, j'avais oublié que pour les Italiens, un expresso est ristretto par défaut !

J'ai bien aimé les pièces disposées un peu partout en décoration.



Notre sélection pour le petit déjeuner.

J'en profite pour vous présenter les BP édités à Paris.

Après un court passage au salon, direction notre porte d'embarquement, située à proximité.
En chemin, ces sièges m'ont bien fait rire ^^ Ah, le design italien !

Notre vol partira de la porte A19. Les agents sont déjà en place.

L'embarquement est lancé 30 minutes avant le départ dans le respect des priorités.

Voici le museau de notre A319.

A côté, un 737 d'une compagnie italienne qui manque à mon logbook.

Arrivée en porte. Le bleu ITA est particulièrement saisissant !

Accueil par les PNC et direction nos places, au 1er rang. Comme vous pouvez le voir, ce ne sont pas les cabines les plus récentes et si l'on retirait le logo ITA sur le bulkhead, on se sentirait très exactement dans un appareil Alitalia.
La cabine présente toutefois l'avantage d'offrir un peu plus d'espace en largeur en business, avec des accoudoirs légèrement déportés sur le siège milieu et une tablette centrale.

L'espace au premier rang n'est pas folichon.

L'inclinaison du siège n'est pas trop mauvaise.

Pour ce vol domestique, trois rangs de business tout de même, que nous serons seuls à occuper.

Ces patères sont très utiles, mais ne peuvent être utilisées pendant le roulage, le décollage et l'atterrissage, ce qui en limite l'intérêt.

Notons tout de même que le premier rang dispose d'un hublot et demi.

Près de cinq ans après le lancement de la nouvelle compagnie porte-drapeau, c'est tout de même étonnant de constater encore des logos Alitalia, comme ici sur ces trolleys.

Il est temps de repousser et d'être libéré par le crabe.

Nous quittons Linate sous un ciel bien gris.

La ville de Milan est vraiment très proche de l'aéroport, on voit bien le centre-ville.


Les rideaux sont rapidement tirés. Les trois rangs de business s'expliquent en partie par la cloison de séparation, d'ordinaire mobile, qui est ici bloquée.

La prestation est servie au bout de 20 minutes. On ne s'attendait pas à grand-chose sur ce vol domestique, il faut dire que nous n'avons pas été déçus… Celle-ci se résume à un Actimel (?) et une viennoiserie.

La PNC nous propose également une boisson chaude, ce sera café pour moi et thé pour Madame. Ni l'un ni l'autre ne feront honneur à la gastronomie italienne, comme c'est souvent le cas sur ce type de vols.


Nous avons pris le premier rang car j'avais en souvenir un pitch très réduit sur les mono couloirs Alitalia, mais un essai au deuxième rang me fait mentir, le pas est très bon.

J'en profite pour vous remontrer l'inclinaison du siège qui est correct, mais peut nuire à l'espace pour les passagers qui sont derrière.

La couverture nuageuse nous empêche de profiter des paysages.

Idem de l'autre côté de l'appareil.

Nous aurons peu d'échanges avec la PNC, qui restera enfermée au galley après le service en cabine Eco.

On devine la côte italienne.

Puis c'est la mer Tyrrhénienne à perte de vue.

J'ai bien fait d'aller voir régulièrement du côté droit, car nous passons juste au-dessus de l'île d'Ustica, qui offre une superbe vue dégagée sur une mer d'azur. Pour la petite histoire, l'île est supposée avoir été le refuge de la magicienne Circé qui a retenu Ulysse après avoir transformé ses compagnons en cochons. L'île n'étant située qu'à 65 km de Palerme, il ne nous reste plus que 15 minutes de vol.

Nous arrivons en vue des côtes de Sicile !

Nous sommes du bon côté pour cet atterrissage, particulièrement photogénique et vraiment magnifique. On devine la ville de Palerme au loin.

L'impressionnant massif du Capo Gallo.


Le Pizzo Manolfono.

La ville d'Isola delle Femmine et l'île inhabitée du même nom.

La ville de Carini et sa longue plage

L'eau est turquoise, cette approche est vraiment superbe et nous sommes scotchés au hublot.


Le clou du spectacle reste l'arrivée à PMO, dominé par ce majestueux promontoire rocheux.


Au loin, on devine les reliefs de la réserve de Zingaro.

Il y a du monde sur le tarmac, avec forcément du Ryanair, mais aussi LH et Aeroitalia.

Nous serons parqués au large, ce qui n'est pas pour me déplaire. Notre cheffe de cabine ouvre la porte et s'assure que le bus est bien arrivé.

Nous voilà arrivés en Sicile ! Face à nous un 737 Aeroitalia est tracté.

Le débarquement à pied permet d'admirer la livrée, qui rutile au soleil.



L'A320 teuton aperçu tout à l'heure est lui aussi au large.

C'est parti pour un rapide tour de bus.

Un A220 d'ITA, qui prend la pose avec la montagne derrière lui. On aperçoit une queue de TO.

BA également est au large, manifestement les portes d'embarquement ne sont guère utilisées ici.

Nous arrivons au terminal moins de 10 minutes après l'ouverture de la porte. Belle efficacité !

On nous souhaite la bienvenue, dans toutes les langues.

Il y a foule dans la salle de récupération des bagages, mais nous ne nous y attardons pas.

Tiens, option intéressante pour partager les frais de taxi jusqu'au centre-ville de Palerme.

Mais ceci ne nous sera pas utile, car une voiture de location nous attend.

Les formalités sont rapides et nous voici rapidement dehors. Avec l'arrivée du vol Transavia, ça grouille de Français à PMO !

L'aéroport de Palerme porte le nom des juges Falcone et Borsellino, assassinés par la mafia.

Merci de m'avoir lu et maintenant, place au bonus !




















Merci Stéphane pour ce FR.
J'ai dormi deux fois à LIN (au Fasthôtel a côté du Moxy, un peu avant le Best Western), donc je connais ce chemin à pied.
Que je trouve quand même fort pratique contrairement à MXP.
Qu'utilise AF, et qui fait le job, avec du mobilier très contemporain 😆
Ah ça oui l'approche est magnifique.
Je suis toujours passée à PMO en mode speed, il va falloir que j'y prenne plus de temps et de visiter cette partie de la Sicile (je maitrise bien l'autre coté maintenant), car les sites sont magnifiques.
A bientôt