Avis du vol entre Paris et Ho Chi Minh City en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous, comme promis, j'essaye de me tenir à la publication des vols de mes vacances d'été, direction l'Indonésie.
Et après avoir publié de façon arbitraire le premier vol long courrier de notre retour, je vais désormais reprendre les choses dans l'ordre.
La totalité du voyage sera présentée comme suit et vous pourrez découvrir les récits de ces vols au fur et à mesure:

Contexte

Avant d'attaquer directement le report en tant que tel, il convient de vous donner un peu de contexte, afin que vous compreniez mieux la suite de ce récit.-spoiler alert-
Nous sommes fin décembre quand nous trouvons un tarif intéressant sur Vietnam Airlines.
Le trajet est le suivant, avec à l'aller deux vols; un CDG-SGN (opéré par AF) et un SGN-CGK opéré par VN.
Le retour quant à lui s'effectuera sur 3 segments, avec un CKG-SGN et un SGN-FRA opéré par VN, puis un FRA-CDG opéré par AF.

Les vols long-courriers sont réservés en Eco-Premium sur le site de Vietnam Airlines pour environ 1350€.
Le tarif est plutôt bon compte tenu de la classe de voyage, de la période (début de la saison haute pour l'Indonésie), ainsi que du cumul de miles, l'ensemble de ces 5 vols me rapportant près de 32 000 miles.
Il m'a été possible de choisir nos sièges sur tous les vols opérés par VN, en revanche, impossible pour les vols opérés par AF, et ce que ce soit en passant par le site de Vietnam Airlines, d'Air France, ou la ligne Platinum FlyingBlue.

Aucun problème pour précéder à notre enregistrement en ligne sur le site de VN, la carte d'embarquement étant générée dans la foulée avec toutes les infos nécessaires (classe, numéro du programme FB…)

Cependant, le soir avant notre vol, je remarque dans l'application AF, une nouvelle réservation, pour un vol CDG-CGK via SGN, avec une référence de dossier qui m'est inconnue.
Je me dis qu'étant sur un code share VN/AF, le système AF à peut être besoin de créer un PNR temporaire pour gérer ce dont ils ont besoin :)

Direction CDG

C'est donc sereins le matin de notre vol que nous nous retrouvons, avec mon copax, au terminal 2E de CDG, où Air France opère ses vols hors Schengen.
Il est relativement tôt (9h30) car nous souhaitons prendre notre temps et profiter du salon.

Si l'on sent bien que l'on est en période de vacances, on peut raisonnablement dire que l'affluence reste contenue.
Les couloirs de l'aéroport sont loin d'être saturés à ce moment là de la journée.

Pour notre part, nous nous dirigeons vers les espaces réservés aux passagers SkyPriority, ce que nous sommes grâce à notre statut Platinum, mais également grâce à notre classe de voyage. En effet, les billets en (Economy) Premium incluent le parcours SkyPriority au sol.

Nous profitons de ce passage au baggage drop pour nous informer sur d'éventuelles possibilités de surclassement.
L'agente AF, au demeurant charmante, se renseigne sur l'existence ou pas d'offres. Quelques minutes plus tard, et après quelques coups de fil et validation par son back-office, nous profitons d'un surclassement, de la W vers la J, pour 499€ chacun.
Elle nous remets nos nouveaux boarding pass où apparaissent nos nouveaux sièges en Business Class.
L'ensemble aura pris un bon quart d'heure, nous la remercions et décidons de nous diriger vers les contrôles de sécurité.

Les portes PARAFE de contrôle automatisés fonctionnent correctement, et l'obstacle est franchit en un clin d'œil, 3 minutes montre en main pour être exact! (OK, c'est un long clin d'oeil)

C'est après la PAF que les passagers peuvent se diriger dans le satellite qui leur est propre. Le terminal 2E étant en effet séparé en 3 zones distinctes, pour les vols partants des portes K; il faut passer les PIF directement après la PAF, pour ceux des portes L et M, il convient d'emprunter un transport hectométrique.
En route donc pour le métro

A la sortie duquel il faut franchir le Poste d'Inspection Filtrage, qui peine à se moderniser et à être aussi efficace que celui d'autres grandes plateformes aéroportuaires mondiales.
Il est près de 10h15 quand nous débarquons dans le hall M du terminal 2E.

Encore quelques minutes et mètres supplémentaires de façon à traverser le temple de la consommation, mieux connu sur le nom de Duty Free qui ne fait pas forcément recette ce matin.

Pas beaucoup plus que les multiples boutiques de luxe qui émaillent les salles d'attente du terminal.
De nombreuses enseignes plus ou moins prestigieuses se donnent rendez-vous ici, non loin de l'entrée du salon AF.

Celle-ci est en effet située entre les boutiques de Dior et d'Hermès.
Petite particularité de ce salon spécifiquement; sa plage d'ouverture est moins importante que celle des portes K et L, en effet il n'opère qu'entre 5h30 et 17h, ce qui correspond aux horaires de départ des vols du hall M.

Salon Air France CDG Terminal 2E hall M

Le salon est plutôt très bien documenté sur le site, le tour du propriétaire en sera donc fait rapidement.
Je commence par le Graal de tous salons AF à Paris, à savoir le tant convoité soin Clarins.

Aujourd'hui encore, et comme tant de fois auparavant, il n'y aura plus aucun créneau de libre, et ce malgré notre avance confortable.
Entre les heures et les jours d'ouverture du service, les bugs techniques quant à la prise de rdv sur la tablette, et le très (trop) faible nombre de créneaux disponibles, le service relève plus du gadget exceptionnellement accessible que d'une véritable plus-value.

Le salon, bien que loin d'être plein au moment de notre passage, reste quand même relativement utilisé.
De plus, les places encore facilement disponibles sont celles avec des assises moins confortables, sans table, ou sans prises de courant (notamment le cas pour tous ces sièges disposés le long des murs).

Le lounge offre une belle lumière naturelle, grâce aux immenses baies vitrés qui courent sur toute la longueur du lieu.

Les espaces sont assez peu cloisonnés, les buffets sont clairement au contact des espaces de "repos".
On notera que des emplacements sont spécifiquement réservés pour les PMR et accompagnants.

Même l'espace dédié aux travailleurs se trouve assez ouvert et peu propice aux discussions confidentielles.

Le salon est tout en longueur, et l'autre bout du lounge offre une alternance de tables et fauteuils faisant face à la lumière, ou des tables hautes, plutôt destinées à se restaurer.
On retrouve également une zone de restauration plus classique, avec un rappel de ce qui est servi aux buffets principaux.

Exemple ici, avec un rappel de l'offre liquide, ainsi que quelques fruits, plus du pain et des confitures.

L'offre du petit-déjeuner est des plus classiques en ce jour, et je ferai l'impasse sur les photos détaillées du buffet, mais pour vous faire un avis, voici un exemple de sélection.

Bien qu'il soit l'heure (les photos étant prises entre 10h30 et 11h30) il aura été particulièrement difficile lors de notre passage au salon ce matin, de trouver des viennoiseries.
Il nous faudra demander plusieurs fois, et à plusieurs interlocuteurs pour enfin réussir à être servi. Par ailleurs, la coupe de champagne présente sur la photo n'est proposée que passé 11h!

Encore une contradiction que j'ai du mal à comprendre, compte tenu que le reste des vins, ainsi que les alcools forts, sont eux en libre-service…
A noter d'ailleurs que les références de vin dans les salons de la compagnie sont en général de belle facture, et que l'offre de spiritueux est désormais quasiment à 100% composées de produits Français. (Dommage pour les amateurs de Jack D :) )

Le temps passe agréablement, même si l'offre solide ce jour était un peu légère et qu'il a fallut réclamer pour avoir des produits du petit-dej.
Il est donc 13h30, heure théorique d'embarquement, quand nous quittons le confort du lounge, direction la porte M48

Et même si l'embarquement n'est pas encore censé avoir commencé, on voit qu'il y a du monde.

Nous n'aurons pas longtemps à attendre pour emprunter la file dédiée aux passagers prioritaires, bien indiquée, à la fois par quelques affiches fixées sur les tenso-guide, ainsi que sur les écrans en porte.

Pas d'attente en mode pré-embarquement non plus en passerelle, deux fingers étant mis en place pour accueillir et séparer le flot de passagers.
A gauche, un chemin uniquement réservé au passagers de la classe avant, puis, un second cheminement indifférencié pour la classe éco et premium.

Cette disposition de deux passerelles rend caduque le fuselage-shot, mais permet quand même de savoir que le nom de baptême du coucou du jour est… un A350-900 répondant au doux nom de Pointe-a-Pitre (c'est plus sympa que F-HTYL non?)

Découverte de la cabine Business 350-900

Cet A350 tri-classes offre 34 sièges Safran Optima configurés en 1-2-1 en quinconce. Ceux-ci offrent différentes configurations.
Avec au centre, une alternance de duo proches, uniquement séparés par une cloison amovible (à privilégier pour les passagers en couple ou en duo)

Comme vous le voyez, nous avons la chance d'avoir pu hériter d'un "duo" de sièges côte à côte.
Par défaut, l'équipage à baissé les cloisons de ces sièges "centraux"
Le siège est armé avec un grand coussin (faisant office d'oreiller), une paire de mules assez fines, une couverture sous blister, ainsi qu'un ceintre, servant pour l'équipage à débarrasser vestes et manteaux dans un placard dédié, situé à l'avant de la cabine.

Il vaut mieux se défaire de sa veste pour ne pas trop être gêné par ces ceintures 3 points, dont la sangle pectorale est à utiliser lors des phases sensibles, à savoir roulage, décollage et atterrissage.

L'ensemble de cette cabine, plutôt récente présente bien, les tablettes sont situées sous les écrans, ceux-ci étant de taille respectables, quasi 19", tactiles et HD.

Enorme point noir cependant, les reflets rendent l'écran très désagréable à l'usage.
Cela fait maintenant plusieurs années qu'AF (et d'autres) équipe leurs appareils d'IFE brillants, et cela fait aussi longtemps que nombre de passagers font remonter ce point comme irritant dans les enquêtes de satisfaction…
Au moins l'appairage du téléphone et de l'écran (afin d'utiliser son mobile comme télécommande ou écran secondaire) fonctionne bien.

De l'autre côté du couloir, les sièges au hublot le sont plus ou moins…
Comprendre qu'en rangées paires, le siège est plus proche de la vitre et séparé du couloir par une tablette, là où sur les rangées impaires, c'est l'inverse, avec un siège plus proche du couloir et une desserte, collée au hublot.

On poursuit le tour du proprio, avec le casque qui se veut à réduction de bruit, rangé dans le petit placard, à côté duquel se trouve une télécommande tactile et amovible.

Le long de la paroi du siège, on retrouve un rappel simplifié des contrôles de l'assise, ainsi que quelques commandes principales comme l'activation de l'appel PNC, ou de la lumière.

Le temps de vous faire découvrir tout cela, un des PNC vient proposer les verres d'accueil: eau, champagne et jus sont au rendez-vous.
Ce même PNC demande par ailleurs s'il est possible de vérifier rapidement nos cartes d'embarquement afin de s'assurer de quelque chose sic

Je n'en fait pas grand cas pour le moment et profite de l'apéritif au champagne, dans les classiques verres siglés de la compagnie.

C'est au moment de la distribution des menus, que visiblement quelque chose bloque.
J'arrête là ma prise de photos et mon FR pour tenter de vous expliquer factuellement ce qui est entrain de se dérouler!

L'incident…

Un agent AF de l'escale au sol se présente à moi (ainsi qu'au pote avec qui je voyage) et demande une nouvelle fois à voir nos BP.

Je m'enquière de savoir s'il y a un problème, et il m'informe que oui en effet, nos surclassements ne sont pas valables et qu'il nous demande donc de rejoindre nos sièges initiaux en cabine Premium.
Je lui demande s'il y a un double seating comme cela peut parfois être le cas ou autre… Il ne répond pas et part avec nos BP business émis au comptoirs AF (et sur lesquels sont par ailleurs collés nos reçus bagage).

Il revient quelques minutes plus tard en nous intimant l'ordre de libérer ces sièges et que de toutes façons nous ne volerons pas à ces places aujourd'hui! (sic ici aussi)
Ca commence à me tendre et son attitude agressive me déplait fortement, m'efforce de garder mon calme, mais demande à parler à son superviseur.
Il refuse et me dit qu'il peut appeler de commandant si je refuse de bouger, soit allons-y!
Il repart, je ne le verrais plus.

Cependant l'histoire ne s'arrête pas là, et en lieu et place de cet individu très désagréable, je vois arriver le CCP qui m'explique qu'il y a eu un problème au comptoir. Que l'agente n'aurait pas du me vendre un surclassement sur ces sièges car ils font partis d'un quota de places VN et qu'AF n'est pas censé avoir la main dessus…
Ca tombe bien, mon PNR est un PNR VN, les billets ont été achetés sur le site de VN. Y a anguille sous roche et dans les faits, je vois bien qu'il est gêné de me dire ce qui se passe (soit parce qu'il n'en sait rien, soit parce que ça arrangerait pas mal de monde que ces deux sièges J redeviennent libres)
Entre temps, nous avons malgré tout commencé à regrouper nos affaires avec mon pote, au cas ou nous devions nous résoudre à bouger plus à l'arrière. Je ne souhaite pas me faire débarquer du vol et je sais que le CDB à tout pouvoir dans son appareil.
Je ne me laisse pas faire cependant et j'ai parfaitement compris le problème, au galley avant, des passagers arrivés en derniers attendent…

L'artillerie lourde finie par arriver, en la personne de la manageuse d'escale au sol, accompagnée d'un autre agent du sol, ainsi que de l'Officier Pilote de Ligne.
Je réexplique à tout ce petit monde que nous avons ACHETES le surclassement pour ces sièges, que s'ils sont libres et réservés à un quota de places VN, il n'y a aucune raison pour que nous ne puissions pas les occuper de bon droit, et qu'il est inadmissible de demander à deux passagers fidèles (nous sommes tous les deux Platinum et pour ma part à 1 an de le devenir for life) de libérer des sièges qui ne seront de toutes façons pas occupés.
Car oui, je me fais confirmer que ces sièges ne sont pas occupés, et qu'il ne le seront pas pendant le vol. (je dois même à un moment lâcher quelque chose du genre "il n'y a pas intérêt à ce que je vois des passagers bouger pour prendre ces places après le décollage")

L'OPL, les agents du sol, le CCP du vol, tout ce petit monde repart vers l'avant, EXPLIQUER AUX GP EN PORTE QUE NON, aujourd'hui ils n'occuperont pas des sièges J
Je les vois alors traverser la cabine pour aller occuper des sièges en W! Les sièges que nous avons initialement réservés.

L'OPL revient vers nous en nous expliquant qu'il a fait le nécessaire, et que nous pouvons rester à nos places. L'agent en charge au sol revient également nous voir et nous explique une nouvelle fois vaguement que c'est au comptoir qu'il y a eu un soucis; elle me dit faire remonter le problème en interne.
Je la remercie mais en profite pour lui faire remarquer qu'il s'agit d'une façon fort peu élégante de faire.
Surtout à la vue de tous les autres passagers, et que cette histoire a retardé de près de 45minutes le départ de notre appareil. Je lui signale également l'attitude très peu professionnelle du premier agent intervenu et parti par ailleurs avec nos BP. Quitte à passer définitivement pour un casse noix, j'insiste pour les récupérer, ainsi que le talon pour les bagages.
Il faudra qu'un nouveau BP soit imprimé, le précédant ayant été déchiré par le premier agent! Non il n'y a pas à dire, il n'y avait rien à caché.
Je termine ce long monologue en vous disant que j'ai bien évidemment envoyé une réclamation à AF, qui s'est fendu de la réponse suivante. Même si j'apprécie le geste et le dédommagement, je reste un peu sur ma faim et trouve le crédit accordé bien chiche.

Enfin en vol - AF258

C'est passablement énervé et échaudé que se déroulera le décollage qui interviendra avec un retard substantiel, lié à cette histoire.
Et autant vous dire que je ne suis pas dans les meilleures dispositions pour continuer ce vol (ni même le FR sur le moment)
Les prises de vue par la suite seront limitées, compte tenu de mon humeur désormais :)

Mon meilleur ami qui voyage avec moi, et me connait parfaitement bien, saluera le fait que j'ai réussi à garder mon calme.
Mais il m'en faut plus pour me laisser abattre, et je demande un whisky en apéro (servi généreusement) pour accompagner l'amuse bouche.

Ayant été incongrument interrompu, je n'ai pu vous présenter le menu dans son ensemble, erreur sur le point d'être réparée.
A noter que le document est proposé en trois langues (FR / EN / VN)

Les chefs participants à l'élaboration des menus chez AF sont souvent prestigieux, mais avec Régis Marcon, on peut dire que l'on est gâtés, et Nina Métayer vient dégager avec brio le trio de mignardises qui n'avaient de desserts que le nom…

De la même façons, le vénérable Paolo B. qui opérait sur la compagnie nationale depuis des lustres à laissé place à un sommelier qui a fait ses preuves, en la personne de Xavier Thuizat, et qui renouvelle de façon bienvenue la carte des vins et des spiritueux

Voyons voir ce qu'ils nous ont concocté!

Et si dans les faits, la prestation est proposée sur un plateau, je m'empresse de tout dresser de façon bien plus élégante sans celui-ci.
L'entrée n'est pas complétement à mon gout; pour cause, la présence de fromage (auquel je suis allergique) dans la partie gauche de l'assiette, mais le tartare de saumon se laisse manger, bien accompagné par le Chablis à bonne température.

La présentation du plat n'est pas des plus réussie, mais c'est assez bon. Ca manque un peu de texture cependant, mais avec une royale (qui plus est en avion) on pouvait s'y attendre.

Le plat de mon co-pax présente un peu mieux, malgré le plateau ^^ et s'avère délicieux.

Du fond de son siège, il n'a pas la même vue sur son voisin que moi, pas d'inquiétudes.

Je fais l'impasse sur le dessert, du coup, pas de photo, désolé.
Mais mon pote me parle encore aujourd'hui de cette tatin revisitée par Métayer!
Après la fin du service, je file me dégourdir les jambes au galley. J'en profiterai pour discuter avec les PNC qui nous connaissent comme le loup blanc à cause de notre mésaventure du décollage. Le CC et le reste de l'équipage est nettement plus sympa que le CCP qui campera sur ses positions et sa posture de départ (comprendre que l'erreur est celle de la vente, en aucun cas celle du sol ou de l'équipage)

Un bar, clairement chiche est dressé, mais il est possible de demander ce qui est présenté dans le menu.
Reste du menu que je vous fais découvrir par ailleurs ici.

Idem pour les boissons, et comme signalé au salon, l'offre est 100% Française. On est par ailleurs ravi de voir dégager la vilaine Heineken au profit de quelque chose de plus qualitatif (les références Anosteké - qu'on retrouve désormais également au salon - sont à tester!)

Et pour les gens plus raisonnables que moi!

Je reviens du bar les bras chargés, juste avant de passer en mode nuit.

Je ne dormirai qu'assez peu sur ce vol, et ce malgré un horaire propice, la faute n'en revient pas au siège qui offre un full-flat de qualité, mais à mon sommeil de 💩
Dans ces conditions, j'apprécie d'autant plus que le petit déjeuner soit servi assez tardivement, moins d'une heure trente avant l'arrivée.
Ca semble suffisant pour proposer la prestation suivante:

Voici ce que donne le plateau complet du côté de mon voisin.

Encore une fois, je fais l'impasse car, étant allergique au fromage, la sélection froide n'est pas OpOman compatible
Cependant, j'opte pour un réveil en douceur avec la formule café comptoir, pas mal améliorée avec les bubules (il est 4h30 heure locale et c'est encore la soirée à Paris, donc ça va on a le droit!)
J'apprécie que l'offre s'adapte à la demande du passager, un vrai point positif pour ce service Business chez AF.

Sur ce vol, le wifi est opérationnel, et les tarifs classiques chez AF (compter de mémoire 18€ pour l'ensemble du vol)
Pour ma part, je me limite à tester son bon fonctionnement avec un pass message qui est gratuit.

Pour le reste, le vol touche à sa fin, et l'approche, ainsi que l'atterrissage seront suivis au-travers des caméras dont est équipé l'appareil.
La qualité est suffisante pour ce genre de services.
Moins de 15 minutes séparent les deux photos; de l'approche à l'arrivée en porte.

La prise en congés en porte est quelconque de la part du CCP, aucun mot, aucun retour, aucune discussion de sa part n'auront eu lieu durant le vol.
Attitude à mille lieux de celle de ses collègues avec qui j'ai pu discuter et plaisanter (parfois en riant jaune) sur la situation du départ.
Comme souvent en Asie, l'efficacité de rigueur est de mise, puisque 5 minutes après notre connexion à la passerelle, nous nous retrouvons dans les couloirs de SGN.

Et c'est sur cette photo, que vous retrouverez sur l'autre FR déjà publié de la série que je vous laisse.

Je note que le matin, l'affluence du parcours de correspondances internationales et bien moindre que le soir à notre retour un mois plus tard :)

Merci à toutes et à tous pour votre lecture, vos éventuelles remarques et commentaires et à bientôt pour d'autres vol!