Suite de ce voyage aller vers Patna.
Pour le moment, on retrouve toutes les marques du premier voyage car l'enchainement de vol est le même.
On pourrait donc croire à une banale répétition mais il y aura un peu de piment dans ce vol domestique !
Rappelons tout d'abord le routing.
Enchainement de vols
- 1
- 2DEL-PAT - Esprit Vistara
- 3PAT - DEL -un retour avec escale
- 4DEL - CDG - direction la maison
TRANSIT A DEL
Le précédent FR s'est achevé sur la porte pour la connexion vers les vols domestiques.
C'est donc reparti pour un tour de PIF et d'enregistrement bagages.
Pour le moment pas de panique, mais cette correspondance commence à ne pas être si confortable que cela.
Heureusement que l'arrivée s'est faite à l'heure.

On commence par se séparer de la valise.
Certain pax n'ont pas à rougir face à Jarvis côté bagages.

Ensuite, c'est direction le contrôle de sécurité avant de retrouver le hall domestique.
On passe nécessairement par cet ascenseur mais la position du PIF (avant ou après), s'est perdue dans la mémoire de Mme.
L'horodatage des photos me fait pencher pour un "après".

Et le panneau au second plan le confirme.
Il est 11h55 en local.

DOMESTIC AIRSIDE
Finalement, tout le monde se détend, car 15 min plus tard, devinez qui déambule dans son terminal domestique ?
Auparavant, il aura fallu déballer pour le PIF tout le contenu du sac car chaque câble ou autre accessoire électronique devait être bien visible aujourd'hui. Un peu pénible.

Comme en février, il convient désormais de trouver à manger car si le petit déjeuner servi à bord du CDG-DEL n'était pas ridicule, il se fait faim.
Tout est prévu et un foodcourt vous attend.

Mise à l'heure locale directe et clairement, ce déjeuner s'annonce fameux.

A 12h45, il est temps de se diriger vers la porte. Il y a encore un peu de distance à couvrir.

Le désormais instant salutations au soleil de Mme.

La suite du cheminement peut paraitre un peu longue mais sera néanmoins couverte en 5 minutes chrono.
Un lounge est disponible en chemin mais une fois de plus, il n'y en pas besoin car l'embarquement approche.
Les conditions d'accès resteront donc inconnues.




Arrivée en porte, point de cohue et pour cause, il y a du retard.
On ne peut pas dire que l'information clignote dans tous les coins mais pourtant oui.
Une petite demi heure d'attente est à prévoir.
Elle aurait pu être mise à profit pour terminer le déjeuner sur une note sucrée si cette information avait été captée en amont.


De mon côté, j'échange avec Mme et l'informe que l'avion du jour sera un Vistara, synonyme de cabine plus sympathique ou du moins plus moderne. L'avion du jour et plutôt jeune et qui plus est, tri classe (8 J / 24 W / 132 Y).
Pour la science, pour FR, j'engage Mme à penser à immortaliser chaque cabine puisque telle la reine mère, elle devra descendre toute l'allée afin de regagner son siège du jour (qui au passage n'est pas le 23A attribué automatiquement dans sa réservation initiale).

EMBARQUEMENT ET CABINE
13h20, les choses se précisent pour accéder à l'avion qui est caché derrière ce gros bloc jaune.

C'est parti, tout en moquette.



Nous voici à l'instant porte, il est 13h26. Le flot de pax est plutôt clairsement mais pour autant, le vol ne sera pas vide.

Sur la recommandation de son cher mari, voici donc sous vos yeux la petite J de 8 places avec de vrais sièges J et sa cloison.

Ce n'est pas le luxe absolu mais pour un vol domestique, on n'en est pas loin quand même.

La W dont le luxe réside en particulier dans son pitch plus généreux.

Puis la cabine Y.

La littérature de bord est disponible en partie haute ainsi qu'une prise usb.

Dehors, un voisin Vistara et le logo en bonne place d'un industriel bien connu.

LE VOL
14h, on a repoussé et le taxi peut démarrer (une dizaine de minute grosse maille). La météo est bonne.



14h12, décollage en cours.

Du grand bleu une fois en croisière mais, malgré le sommeil relatif durant le vol précédent, les yeux commencent à piquer sérieusement.

Pour se tenir éveillée, rien ne vaut une activité.
Vous reprendrez bien un déjeuner ?
Il est 14h45 soit 2h30 après la pause foodcourt.
Et vous noterez que le plateau est plutôt copieux pour 1h30 de vol rappelons le.
Doit on aussi mentionner que le plat est chaud ? …
Le plateau est aussi un poil plus différent qu'ne février : le changement est plus "notable" sur le domestique que ex. CDG.


Une nuit courte, peu confortable = pas mal de fatigue.
Deux bons déjeuners coup sur coup = ne pas dormir est une gageure.
Mais l'arrivée se profile et avec elle, la 2e surprise du jour.
En dessous, la rivière est particulièrement boueuse, cohérent avec la fin de la saison des pluies.


ARRIVEE ET SURPRIIIIIIIISE
On attaque la finale.


15h30, Mme est posée, quasi à l'heure.
Petit demi tour pour revenir vers le terminal.

Et le dit terminal est LA surprise !
En prenant cette photo, Mme immortalise l'immense nouveau terminal mais sans pour autant le savoir à 100%.
Le choc sera à la descente.

Après 5 min de roulage, on est au parking.

Ce sera débarquement par l'arrière et pax bus.



Puis ensuite, il faut se rendre à l'évidence, il y a eu du gros gros changement.

Rien qu'à la porte d'arrivée, le choc est total.
Je vous engage à relire le FR de février ici pour vous remettre dans l'ambiance de l'époque et vous rendre compte du contraste.


Bienvenue au Jayprakash Narayan International Airport !
Inauguré le 30 mai dernier par le Premier Ministre Narendra Modi et en exploitation depuis début juin 2025.
Visiblement, gros budget, beau projet.

15h45, Mme attend sa valise alors que de mon coté, je me dis quand même qu'elle vient de faire 2 terminaux tout beaux tout neufs en 6 mois après celui de Dehogar.
La note de Patna va s'envoler les amis.

Bien sûr, cette taille gigantesque est là pour accompagner une évolution de trafic à l'échelle indienne ces prochaines années (objectif 10 millions de pax pour 2,5 millions à date, soit déjà plus que FDF tient…).
Pour le moment, la foule est plutôt dissipée donnant l'impression de flotter dans un pull trop grand pour soi.
Par contre, ca brille de mille feux.



Il est 15h50 et la sortie se profile ! Cela est synonyme d'efficacité côté handling.

Même dehors, cela brille.
Le constraste est toujours aussi saisissant.

En prenant un peu de recul, on apprécie encore le lieu et son gigantisme.


Passée cette belle surprise, il est temps de rejoindre en taxi l'hôtel non loin de l'aéroport pour une belle nuit de sommeil dans un vrai lit avant 10 jours à la Bihar School of Yoga.
Une fois de plus, la conclusion sera laissée à la trace FR24.

Rdv pour le retour et l'autre face du new PAT.
Merci Jeff pour le partage !
C'est quand même dingue de se dire qu' AI arrive à faire voler des poubelles et qu'il faille voler sur une compagnie qu'elle a racheté pour avoir un produit correct.
La prestation fait envie en tout cas, pas trop épicée ?
Le nouveau terminal de PAT est superbe, une vraie réussite.
A bientôt !