Bonjour à vous,
Bienvenue sur cette nouvelle rotation effectuée par ma chère et tendre en direction de Patna.
Etant professeure de yoga, elle retourne poursuivre sa formation et le développement de sa pratique après son premier voyage découverte effectué en février dernier.
Vu qu'elle a déjà défriché la route pour Flight-Report, le niveau d'exclu en prend un coup mais elle aura quand même droit à un A320 de feu Vistara en domestique, une surprise de taille à Patna et, si tout se passe bien, le premier FR dans le sens PAT-DEL. C'est déjà pas mal pour une FRiste à l'insu de son plein gré.
Comme en précédemment, pour séparer au mieux qui parle dans cette nouvelle série de reports bicéphales, je me rangerai à dire "je" quand c'est Frostyjeff qui est acteur et à parler à la 3eme personne (Mme, elle…) ou autre formule impersonnelle quand il s'agit du récit de Mme.
Vous savez déjà que votre serviteur a pris ses aises avec copax junior à MRS puis NAP.
C'est donc parti pour savoir ce qui se passait en coulisse du côté de Mme non sans rappeler le routing au préalable.
Enchainement de vols
- 1CDG-DEL - Economique - Un retour à Patna
- 2DEL-PAT - eco - esprit Vistara
- 3PAT-DEL - eco - un retour avec escale
- 4DEL-CDG - eco - direction la maison
PREPARATION DU VOYAGE
A peine revenue de son premier séjour à Patna effectué en groupe, la tentation est grande de retourner dans le même Ashram poursuivre l'apprentissage. Le dit Ashram ayant un planning comme à l'université, on peut y choisir son module selon ce qui est proposé au fil de l'année, à condition de satisfaire bien sûr tous les prérequis.
Cette fois-ci, le voyage se fera à 2, avec une élève, ce qui sera beaucoup simple à gérer.
Pour rejoindre Patna, il faut se rendre à l'évidence, le plus pratique reste Air India.
J'ai bien essayé de chercher des combinaisons avec AF et Indigo mais le problème des vols AF ou KL est leur arrivée nocturne, ce qui complique les correspondances.
Bien que connaissant désormais la qualité moyenne des cabines des 788 AI, il est tout de même décidé en avril de faire confiance à nouveau à AI pour une somme plutôt rondelette (930 euros) pour ce vol sans options mais aux dates contraintes.
La précision de cette temporalité a son importance car malheureusement, il y aura le drame d’Ahmedabad en juin, ce qui sèmera un temps le doute pour ce futur voyage impliquant AI.
N'ayant pas eu connaissances de manquements graves avérés et/ou de sanctions européennes pour la compagnie, il est décidé, comme tout autre vol AF and Co, de faire confiance à ceux qui vous transporteront et leurs machines.
DIRECTION CDG
Pour rejoindre CDG, sans erreur de terminal cette fois-ci (…), j'emmène tout le monde après la sortie des classes vers CDG avec titine.
La peur des bouchons de région parisienne (et de l'A86 en particulier) nous poussera à ne point traînasser et à prendre la route avec une confortable avance bien qu'aucun salon ou autre perk n'attendent notre voyageuse du jour à destination.
Au sortir du parking, c'est le calme plat.

Un semblant de vie apparaît aux comptoirs AI.

Mais avant de se séparer de la valise, il faut obligatoirement passer par les machines et ce, bien que les agents ne soient pas dans le rush.
Un agent affecté aux machines propose néanmoins son assistance.

Après la machine 1, direction la machine 2.
Cela reste facile.

Une fois légère comme l'air, direction les portes d'embarquement pour Mme.



Devant la foule inexistante, nous prenons la décision de patienter un peu en prenant un thé chez l'aubergiste américain du coin avant d'arriver au fameux kiss and fly. Il faut bien y aller à un moment.

Pour le briefing non pas de Mme, mais le mien et le votre, l'avion du jour sera VT-ANI.
Il a plus de 10 ans et en théorie, une cabine bien dans son jus.
Programme vintage que je ne vanterai pas auprès de Mme…

AIRSIDE
Ca y est nous y sommes, il est temps de laisser filer notre yogi vers ses nouvelles aventures.
Pour ce qui est du passage PAF/PIF, rien à signaler.
Tout fut maxi fluide, elle a même eu droit à un PARAPHE opérationnel.
Il est temps de remonter vers les portes.

Bien sûr, il convient de passer par le duty free qui sera présentement inutile.

La porte du jour, où il n'y a pas grand monde.
Au passage, il y a pour rappel un petit retard (départ 21h30 vs 20h45).
Entre temps , l'élève accompagnant Mme arrivera ce qui permettra d'attendre plus agréablement à 2 que seule face à soi même.

L'avion du jour est bien là, tout comme les reflets.

Et les pax commencent à affluer, il est bientôt 20h30.

EMBARQUEMENT
L'embarquement sera lancé avant 21h, le tour de Mme arrivant à 21h10.
L'avion approche mais les reflets persistent.
Cela bouchonnera un peu en passerelle.


Compte tenu de la foule en porte, seul un demi fuselage shot sera proposé avant d'y arriver.

Une fois en cabine, point de surprise. C'est la cabine AI classique et toute vintage.
Il y a néanmoins une petite surprise qui attend Mme… que les fins connaisseurs d'Aerolopa et de plan de cabine 788 AI devinent à l'avance.

La voici donc à son rang 37.
Couverture et coussin sont disponibles.

L'écran semble fonctionnel.

Même si les signes d'usures périphériques ne laissent pas beaucoup d'espoir sur la grande forme de l'IFE (je sais cela rien à voir mais c'est un sentiment global partagé).

Nous arrivons à la surprise : pas de hublot.
J'avoue que pour ne pas alourdir la note déjà coquette et sachant qu'AI peut s'asseoir sur votre paiement pour vous modifier votre siège (voir le précédent CDG-DEL ici), nous avions convenu de conserver le siège attribué automatiquement et sachant que J, c'est hublot, je n'ai pas vérifié plus avant. Mme m'envoie donc cette photo pour me remercier de mes précieux conseils avisés :D
Pour me rattraper aux branches, le retour sera en 36J… donc avec hublot, on en est sûr maintenant.
Le vol étant de nuit, le scandale reste limité.

Le temps que l'installation se termine, l'IFE gate est total.
L'écran de Mme ne fonctionne pas, ni celui des autres sièges de son triplet et ni celui de son élève placée plus loin.
La note du divertissement va prendre une sacré claque…
Il sera proposé lors des annonces de "profiter" du wifi interne en cabine pour accéder aux vidéos, mais le désespoir numérique était déjà total pour notre pax.
Il faudra s'en remettre au seules valeurs sures insensibles aux pannes…

EN VOL
Le temps sera long pour finir d'embarquer tout le monde et de finalement prendre son envol peu avant 22h.
Heureusement que la correspondance à DEL est "confortable" car au départ, on a donc 1h15 de retard.
Néanmoins, 1h après le décollage, le service démarre, et tant mieux car il se fait faim !

Le plateau tel que proposé qui ressemble également furieusement au précédent voyage, exceptée l'entrée.

Suivent quelques zooms en commençant par justement l'entrée.

Le plat (végétarien) est plutôt bon mais toujours bien (très) épicé.

Un thé viendra accompagner plus tard ce petit dessert (mousse choco-framboise).

Passées ces agapes, et compte tenu de la vue (…) et de l'IFE en rade, il ne reste plus qu'à tenter de trouver le sommeil.
Lequel fera son œuvre in fine, permettant une sacré avance rapide pour le FR sans pour autant reposer efficacement notre pax du jour.
à 05h00 CET, après une nuit de sommeil relatif, tout le monde aura été réveillé pour le service du petit déjeuner.
Son contenu global n'est pas significativement plus gargantuesque que le sac bon appétit AF mais la présentation donne une impression de quantité. La double viennoiserie, certes industrielle, est néanmoins appréciable.
Point commun avec le sac bon appétit AF : ce plateau est le même qu'en février.

Il est 06h00 CET, 09h30 en local. L'atterrissage approche.
En plus du souci de hublot, les nuages ne laissent pas l'Inde se dévoiler totalement à nos yeux.

Il est temps de se rendre aux commodités pour se rafraichir avant d'arriver.
Elles restent propres mais par contre, certains pax ont du mal avec la gestion des serviettes.
La cabine d'aisance ne permet d'être totalement à son aise car clairement, ce n'est pas Versailles côté espace (un peu comme dans tous les avions quoi).


ARRIVEE
à 10h environ, le terrain se profile et donc le retard aura clairement été rattrapé.

Dans cette cabine baignée de lumière, tout le monde attend impatiemment la fin du taxi.

20 minutes plus tard, nous sommes en porte et en plein le post instant danette, avec les premiers pax sortant de l'avion.
Mais du fond, cela prendra un peu plus de temps.


11h, Mme sort de l'appareil tentant de rattraper le fuselage shot mais, l'instant est plutôt à se dépêcher de rejoindre l'immigration.

Et force est de constater qu'il y aura du monde devant Mme.

C'est parti pour un petit quart d'heure de ballade sans précipitation.

Deux points self service seront croisés dont un moins commun.
La fontaine est la bienvenue pour se rafraichir avant les obstacles.


Le hall de la PAF, emblématique, est atteint.

Il y aura de la queue mais nos pax du jour seront sauvées d'une attente bien trop longue à la faveur d'une guichet ouvrant juste à côté après avoir piétiné longuement. Le PAF man initial mettait en effet 6 min montre en main par pax.
Une libération comme cette caisse qui ouvre à côté de la votre et vous permet de prendre une tangente efficace avec votre seule baguette sous le bras (je voulais écrire pack de 6… mais bon, c'est moins glamour).
Une belle grosse demi heure sera néanmoins consommée à cette étape, heureusement que la PAF woman libératrice ait été bien plus expéditive que son collègue.

11h30, l'obstacle est passé.
Il faut maintenant aller récupérer fissa la valise et passer coté domestique pour la ré-enregistrer.



Une fois la fidèle valise à roulette récupérée, direction la porte domestique non sans faire une étape au bureau de change pour récupérer les roupies utiles au séjour.

Elle est atteinte à 11h45, soit 1h45 après avoir foulée le seuil de piste.

La suite du parcours arrive bientôt.
En attendant, on se quitte avec les infos FR24 pour la route suivie avec ce net contour de l'espace aérien pakistanais.


Merci Jeff et madame pour ce FR, c’est vraiment complet.
Pas de grande surprise sur le produit, la cabine est datée et semble manquée d’entretien mais heureusement un retrofit vient tout juste de débuter pour leur flotte de 788.
L’immigration en Inde est toujours un peu stressant tant le pays aime les procedures.
A+