Introduction
Bonjour à tous,
Après un sympathique week-end placé sous le signe du mensonge en bonne compagnie à Istanbul, il est l’heure de rentrer à la maison.
Pour ce vol retour, j’avais choisi de voyager avec 3 amis présents sur ce séjour. Nous avions booké un vol quittant Istanbul peu après 15h pour arriver à Paris sur les coups de 18h, le tout en 777. De mon côté, légère déception lorsque 5 jours avant, notre triple seven s’est transformé en A330. Néanmoins, cela reste bien mieux qu’un simple A320, et le contrat de coché 2 avions gros porteur sur le week-end est rempli, je suis satisfait !
Le routing :
Enchainement de vols
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- 2TK1827 - Economique - Istanbul —> Paris - Airbus A330-300
Aéroport INTL d’Istanbul
C’est par le métro que nous arrivons à l’aéroport d’Istanbul sur les coups de 13h. Partis de Sişhane, il nous aura fallu débourser environ 80 TRY soit 1.60€ et 1h30 de notre temps pour rejoindre IST.

Le cheminement pour rejoindre l’aérogare est assez long et le nombre d’escalators, incalculable. Néanmoins, des tapis roulants sont disponibles, comme sur le parking de Disneyland.


Nous arrivons au niveau des arrivées, il nous faut monter d’un étage pour rejoindre les départs. Je trouve personnellement le bâtiment vraiment joli et impressionnant !


Nous n’avons plus qu’à pénétrer les lieux.

Dès l’entrée, un contrôle de sécurité nous attends. Tout reste dans les sacs, on met tout directement sur le tapis.

Contrôle qui sera passé sans soucis pour nous.

Nous nous rendons aux zones d’enregistrement dans le but de récupérer un BP papier souvenir à une BLS.


Nous nous mettons aussitôt en quête de l’immigration ainsi que de la sécurité.

Pas mal de monde à l’immigration, ça avance plus ou moins vite.

13 minutes d’attente et me voici banni du pays.

L’immigration étant lente à passer, l’attente au PIF est donc nulle puisque la PAF « régule » à sa manière le flux de voyageurs.

Nous voici maintenant lâchés dans le temple de la consommation.

Beaucoup de boutiques et restaurants dans l’aérogare, mais les prix pratiqués sont juste affolants.
À titre d’exemple, ayant voulu manger avant de prendre le vol, un menu Whooper au BK était vendu à 22€… On va attendre la presta servie à bord !

Qu’à cela ne tienne, n’ayant pas prévu de craquer mon PEL, je décide de rejoindre mes amis qui attendent déjà en porte D17, la dernière au bout de la jetée D.

Les temps de marche sont longs, très longs, heureusement, les travelators facilitent le trajet, néanmoins, comme dit lors de mon précédent opus, il faut prévoir large en cas de connexion ici !

En route, je trouve une terrasse fumeur où je m’arrêterai pour tirer le portrait à un 777-300ER garé ici. Il partira dans quelques dizaines de minutes pour Londres Heathrow.


Un truc pas très local avec cet A330-300 Sichuan Airlines ayant assuré ce matin une 5ème liberté entre Athènes et Istanbul et qui désormais, repart vers sa base de Chengdu. (Un FR de Loouri est d’ailleurs disponible sur le sujet)

Pour nous, ce sera donc la porte D17, j’arrive en porte 30 minutes avant le début du boarding.

Un A330 TK en partance vers l’une des 340 destinations du réseau.

Le Flight-Report
L’embarquement débute à l’heure prévue soit 14h40 dans le respect des priorités.
Coup d’œil à notre oiseau du jour, un A330-300 de 11 ans, initialement chez Skymark, il a intégré la flotte TK en avril 2017. La cabine est configurée avec 40 sièges en J et 265 en Y.


Les instants de rigueur !


L’accueil est souriant en porte par la PNC qui sera en charge de ma rangée.
Je découvre cette cabine en 2-4-2, plutôt jolie dont les sièges n’ont selon moi, pas bénéficié d’un rétrofit, mais ont au moins été ré-houssés.

Le pitch est tout à fait convenable pour la durée du vol du jour.

L’IFE est de bonne qualité et son contenu est excellent. Une télécommande d’un autre âge est présente pour jouer avec l’écran.


Le boîtier IFE prend d’ailleurs un peu de place, mais rien de gênant… Pour moi en tous cas.

Bien caché sous les sièges, on retrouve une prise de courant universelle.

La vue est dégagée sur le moteur gauche. À côté, un joli Airbus A350-900 aux couleurs Thaï partira dans quelques instants vers BKK.


Retour à bord, un oreiller était disposé sur le siège, et toujours histoire de caler la tête, l’appui-tête est réglable mais celui-ci est inconfortable en raison des plis visibles sur la photo.


Il est l’heure de partir, tout le monde est à bord, mais rien ne bouge. Le CDB prend finalement la parole pour annoncer qu’en raison d’un fort trafic aérien sur l’Europe, nous ne pourrons pas partir avant 20 à 30 minutes.

Les consignes sont tout de même diffusées pendant l’attente avant le push.

Au bout de 20 minutes, toujours rien…
Si, justement, de l’agitation se fait ressentir mais à bord… Un passager situé de l’autre côté de l’avion est entrain de faire un malaise. Rapidement, 5 personnes se pressent autour, en plus de l’équipage, tous sont médecins visiblement !
Après 5/10 minutes d’inquiétude, le passager reprend ses esprits, et tout rentre dans l’ordre.
À peine notre malade assis que l’avion repousse, je soupçonne que les pilotes n’en aient même pas été informés.


Le roulage durera 5 minutes auxquelles il faudra rajouter 5 autres minutes avant de pouvoir s’aligner.


Et nous voici partis, bye-bye Istanbul !

Nous quittons le gris de la Turquie pour le bleu éternel.

Le wi-fi sera disponible et fonctionnera parfaitement pour l’envoi de messages qui est gratuit si l’on possède un compte Miles&Smiles.

Puis c’est le plateau repas qui fait son apparition, une heure à peine après le décollage. Voici d’ailleurs le menu, disponible en scannant un QR-Code sur l’IFE.


L’entrée que je ne toucherai pas.

Le plat principal, j’ai pris le poulet qui sera très convenable bien que la portion soit, une fois de plus, minime. Mais bon quand on voit ce que d’autres offrent sur la ligne… On va pas s’en plaindre !
Un morceau de pain est également proposé et l’ensemble se mange avec de vrais couverts en métal.



Le dessert, une crème aux dates selon le menu.

Nous sommes débarrassés alors qu’il reste une heure de vol.

On fera la course avec un autre avion au dessus de l’Allemagne.
Il s’agit là d’un 747 opérant un vol entre Séoul et Francfort


Le vol se poursuit et la descente débute à la frontière Franco-Belge.


Nous contournerons CDG par le nord, pour un atterrissage face à l’est sur la 09L, la même d’où nous avions décollé 48h auparavant.

Finale sur CDG.

Goussainville et sa gare, où l’agent E. et moi venons bien trop souvent pour le boulot.

Aéroport de Paris CDG.
Atterrissage en douceur sur la 09L, nous avons mis 3h06 pour rentrer à Paris.

Roulage à vitesse supersonique… En passant devant le plus beau et le plus rapide des avions, nous regagnons rapidement le T1.

Nous sommes au bloc avec 35 minutes de retard.

Débarquement rapide, salué par l’équipage qui aura été pro et souriant.

Nous prenons la direction de la PAF en même temps que les passagers d’un vol Asiana en provenance de Séoul.
Heureusement pour nous, ayant des passeports français, nous pouvons utiliser PARAFE et en 20 secondes, franchir l’obstacle.

Pas de valises à récupérer, nous repartons vers CDG à bord d’un RER B qui sera déjà bien rempli dès notre arrêt.

Le vol selon FR24



Bonjour . il n'y a pas 04 h 20 de temps de vol . C'est maximum 3 h
Bonjour,
Oui, c’est ce qui est précisé en fin de FR, que le temps de vol a été de 3h06. Les horaires indiqués en début de FR sont ceux vendus par TK et sont calculés automatiquement par FR lors de la publication.
le changement d’appareil aurait pu être bien pire. Au final du 777 au 330, ça va.
22€ le BK, de la folie! Je me demande pourquoi IST est aussi cher.
C’est curieux d’avoir un oreiller aussi mal pensé.
Merci pour ce FR
Merci de ton commentaire Moritz !
Oui, clairement, tant que je restais en bi-couloir, ça m’allait !
Bonne question, surtout que la Turquie n’est pas chère comme pays.
À bientôt !
Merci pour le report, et la mention ;)
TK reste un produit super solide sur les tronçons européens sans concurrence sauf peut-être A3 sans gros porteur.
IST est grandiose MAIS hors de prix et surtout a coûte beaucoup d’argent (que le pays n’a pas), à coûté des vies , et c’est vraiment une décision purement politique de l’autre fou du bus.
Par contre je ne trouve pas l’accès cher. 50 TL depuis Gayrettepe, plus en faisant la correspondance avec la 2 (oui bizarre que les métros ne soient pas en correspondance dans la ville, de même pour les autres modes de transport) ça fait 1€ je trouve ça honnête pour 40min de métro à plus de 120km/h sur certaines inter stations ^^
A part Sofia ou Bucarest on trouve difficilement moins cher.
Évidemment plus cher pour un truc moyen mais ça reste le prix d’un ticket à Istanbul. Enfin moi ça me choque vraiment pas !
Bizarrement avant hier, en arrivant de l’aéroport je n’ai été débité que de 30 TL. Dans le sens havalimani > Gayrettepe. incompréhensible. Ensuite encore 30 TL pour prendre le métrobus et rejoindre Kadiköy.
À bientôt!
Merci de ton commentaire l’ami !
Oui, très clairement, après, j’avoue ne pas connaître le produit A3.
Le temps de parcours en bien (trop) long mais il est vrai qu’à se prix, il ne vaut mieux pas trop se plaindre…
À bientôt !
Merci pour ce report cher collègue.
Tu t’en sors bien avec ton 333. Ça reste honorable surtout qu’à l’aller, ça a été un 359, donc joli combo quand même.
Sinon, j’aime bien le service de TK, compagnie que je n’ai pas encore essayé et qu’il va bien falloir que je franchisse le pas un de ces jours.
Bons vols
Merci cher camarade Lyonnais pour ton commentaire et ta lecture !
Oui, clairement, l’essentiel était d’éviter du mono-couloir ;-)
Oui, un excellent produit pour des vols en Europe, néanmoins, j’émets une réserve sur LC si les quantités de catering sont les mêmes.
À bientôt sur nos lignes !