Avis du vol entre Brussels et Toronto en classe Affaires avec Air Canada

Bonjour à tous,

Comme assez fréquemment en été, je profite de quelques jours de congés pour faire un petit séjour au Canada. L'an dernier, j'avais commencé sur la côte Est avant de me réfugier sur la côte Ouest pour des raisons climatiques, mais cette fois-ci je reste à l'Est avec Toronto, St John's avant d'être rejoint par Madame à Halifax.

Le routing sera le suivant, on va dire que le touriste l'a emporté sur l'avgeek à l'exception du quadri sèche-cheveux du transatlantique retour !
Il aurait été possible d'arriver directement à St John's en 737 Max de Westjet (notamment depuis Dublin, qui est à ma connaissance le plus court vol commercial transatlantique), mais la nécessité de passer la nuit à Dublin rendait cette option peu intéressante.

Pour me rendre à l'aéroport de Bruxelles depuis Cologne, nul besoin de découcher. Un Flixbus à un horaire de la muerte permet d'attraper la plupart des longs courriers de BRU sur cette plage horaire (s'il est à l'heure) : départ de CGN à 3h du matin, arrivée à Louvain à 6h30, puis au choix train si on est pressé ou bus si on ne l'est pas. Je choisis le second moyen de transport et arrive au terminal environ 1h50 avant le vol.
Il y a pas mal de monde en ce début de vacances d'été.

Les comptoirs Air Canada, je n'ai nullement besoin d'y passer car je me suis enregistré en ligne et voyage avec une simple valise cabine.

D'ailleurs, s'il y a une chose que les compagnies nord-américaines (en particulier UA et AC) font bien mieux que leurs homologues européennes, c'est bien leur application, qui permet de visualiser beaucoup plus facilement si l'on va voler à l'avant ou à l'arrière.
Direction ensuite le PIF qui sera passé sans trop d'attente grâce au fast track.

Après le PIF, on a une vue sur les 2 jetées de l'aéroport, ici le côté non Schengen avec mon avion au premier plan.

N° de flotte 834 et immatriculé C-FNOI, ce 787-9 a un peu moins de dix ans (décembre 2015). Il n'a pas la rondelle sur la queue mais porte encore les anciennes couleurs avec ce vert délavé assez particulier.

De l'autre côté se trouvent des SN qui ont une livrée assez proche de celle de Croatia.

Traversée des commerces.

La PAF sera passée sans encombre grâce à des sas automatiques fonctionnels.
Je tombe ensuite sur une bonne initiative pour rester hydraté, vivement la levée de ces restrictions sur les liquides (les nouveaux scanners au PIF sont encore rares).

Un 787-10 d'Etihad aux couleurs de Warner Bros attend ses passagers pour Abu Dhabi, j'avais déjà pris ce vol l'an dernier mais il était opéré par un A330-300 de Hi Fly Malta.

Un autre appareil d'Air Canada arrive, lui aussi aux anciennes couleurs : ce 777 en provenance de Montréal et en retard.

Retour à nos moutons, ou plutôt à notre avion.

L'embarquement est en cours.

Installation à mon siège.

Le rangement est déjà bien encombré.

Lampes et aérateurs.

Trousse de toilette Acqua di Parma.

Son contenu est assez complet.

Verre de bienvenue, je prends le mousseux.

La passerelle se retire.

Notre voisin est maintenant EI-DCP, que j'ai eu l'occasion de prendre à 2 reprises (Tours/Londres STN en 2012 et Prague/Charleroi en 2018).

Pushback et roulage

Alignement

Tintin nous suit

Décollage !

La ville de Bruxelles et l'Atomium.

L'IFE est disponible en Anglais, Français et dans de nombreuses autres langues.

La télécommande et la connectique se situent dans le coffre de rangement.

Le casque à réduction de bruit est de qualité tout à fait suffisante.

Voyons ce que nous propose le menu

4 choix de plats principaux, mais il n'en restait que 2 lorsque l'hôtesse a pris ma commande : chicken or pasta.

La version française.

On commence par un oshibori.

L'apéritif est servi environ 35min après le décollage, je prends du Champagne (un Joseph Perrier), qui est généreusement servi.

Santé !

Environ 15min plus tard, soit à environ 10h40 heure de Bruxelles, le plateau nous est distribué. Un peu tôt pour déjeuner mais on n'est pas sur du dine on demand !

Mozzarella di Bufala avec tomates
Artichaut, poivrons et olives

Salade verte de saison
Vinaigrette balsamique

Un assortiment de pains est proposé, je choisis le pain à l'ail.

Une entrée pas mauvaise mais assez simple.
Un petit Bordeaux pour accompagner le repas.

Couverts métalliques et siglés.

Sel et poivre dans un contenant assez basique.

Vient ensuite le plat principal, j'aurais bien pris le saumon teriyaki mais il n'y en avait plus, du coup ce sera le poulet.
Poulet à la Jamaïcaine avec ananas grillé
Riz aux haricots rouges, chutney à la coriandre

Là aussi un plat tout à fait bon mais qui manque un peu d'originalité et de noblesse, on reste sur un chicken rice un peu amélioré.
Pour terminer le repas, j'ai choisi le fromage et le dessert, que l'on pouvait choisir depuis un chariot.
Brie, Gouda, Emmental, craquelins
Crème brûlée à l'orange

En résumé, un bon repas mais pas trop recherché, je n'attendais ni mieux ni moins bien d'une compagnie nord-américaine.
Et un petit thé pour faire glisser le tout.

Pas grand-chose à voir par le hublot, et de toute façon ils sont bloqués en position partiellement assombrie (on peut les assombrir plus si on veut, mais on ne peut pas les éclaircir davantage)

Après un lever beaucoup trop matinal et un trajet en bus qui n'était pas des plus confortables, rien de tel qu'un full flat pour faire la sieste .
Surmatelas, oreiller et couette sont présents.

Me voilà bien installé.

J'ai regardé le film Conclave lors de ce vol, et ce n'est pas Saint Pie V qui a été élu !

Et la géovision est affichée sur la télécommande.

Passage aux toilettes, décorées de feuilles d'érables.

Un hublot est présent, avec un cache-hublot, contrairement aux autres sièges.

Un autre film aura permis de passer le temps.

L'appareil est équipé de wi-fi payant, voici quelques exemples de tarifs. On peut également acheter une "passe ultime", mais je n'en ai pas fait l'expérience^^

Un panier de snacks est à notre disposition.

L'hôtesse de ma rangée, très proactive, propose des boissons aux passagers éveillés. Je demande un verre de Champagne.

Nous survolons à présent le Canada, quelque part entre le Labrador et le Québec.

La seconde prestation nous est servie environ 1h10 avant l'atterrissage.

Les couverts

Truite fumée
Avec salade de chou, concombres, poireau et crème sure.

La truite me semble un peu pâle, mais soit, ce n'était pas mauvais.
Le pain

Fruits frais de saison

Une boîte de chocolats belges.

Une seconde prestation dans la norme.
Les commandes du siège.

La tablette repliable et la boîte à pieds.

Safety card et petit sac.

Quelques signes d'usure.

La cabine est plutôt calme.

La descente est bien amorcée.

Approche finale.

Atterrissage.

A320 d'Air Canada Jetz, filiale peu connue qui a 4 A320 configurés en full business avec 70 sièges, faisant principalement du charter pour des équipes sportives ou autres clients ayant besoin d'un appareil dans cette configuration.

787-8 d'Air Canada et Embraer 175 d'Air Canada Express.

Un avion renifleur en 737 Max 8.

Doublé Air Transit.

Un Schtroumpf délavé, mais je préfère largement cette livrée à la nouvelle.

Mérous émiratis.

On va se garer à côté de ce triple 7.

Il est temps de débarquer du Dreamliner.

Je marche vers l'immigration, qui sera passée très rapidement.

Pas de bagage à récupérer en ce qui me concerne, je me dirige vers les transports en commun pour aller à Toronto en bus puis métro.

A bientôt pour la suite !