Avis du vol entre Istanbul et Mulhouse / Bâle en classe Economique avec Turkish Airlines

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette mini-série qui me conduira en Turquie pour un week-end AvGeek, bien entouré, sur Istanbul.

Pour le départ, j'ai le choix entre Lyon et Mulhouse qui offrent des tarifs à peu près équivalents sur TK (autour de 260€ A/R). Je privilégie comme souvent l'EAP, principalement en raison de mon accès au salon, grâce à Priority Pass.

Après un excellent week-end stambouliote, il est temps de rejoindre l'aéroport en métro (comptez 1h30 de trajet + 15 minutes de marche depuis la station).

L'aéroport est tout autant immense et impressionnant à l'intérieur qu'à l'extérieur

Un filtrage de sécurité est présent à l'entrée du bâtiment, mais rapidement expédié. Pas de bagages à enregistrer, direction la PIF/PAF.

Beaucoup de monde dans la file à cette heure. Après 30 minutes d'attente, coup de chance : une nouvelle ligne avec les scanners dernière génération s'ouvre juste devant moi. Pas besoin de sortir les affaires du sac et d'un coup je me retrouve airside.

Direction le Lounge Miles&Smile où je serai très généreusement invité par Miss Bretzel (grâce à son statut TK plus ou moins expiré). 

Lounge Miles & Smile

Première fois pour moi dans ce lounge qui n'a rien à envier à l'affluence monstre du salon iGA où je prends habituellement mes quartiers. 

L'offre de restauration est très variée, mais l'attente est longue aux stands "on-demand"

Du côté des buffets, c'est très bien achalandé et varié

Ma modeste sélection du jour

L'heure tourne et il est déjà temps de rejoindre notre porte, non sans une longue marche dans le terminal, parfois au milieu d'une zone en travaux.

L'embarquement

Une fois en porte, tous les passagers de notre vol sont déjà présents. Il ne manque plus que notre avion.

Quand on parle du loup : le voilà qui arrive !

L'embarquement débute dans la cohue par les passagers prioritaires, puis ceux en rangée 18 et plus. 

Ca coince pas mal en porte en raison de personnes "douteuses", sans passeport et qui ne savent pas dire où elles vont aller une fois arrivées à Bâle. On se demande bien comment elles ont pu arriver là.

A l'heure théorique du départ, mon billet est enfin scanné : nous n'arriverons clairement pas à l'heure à BSL.

L'avion : A321 (TC-JTM)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : TC-JTM
- Type : Airbus A321-231
- MSN : 7242
- Mise en service : juillet 2016 (9.5 ans)
- Configuration : 16 J (2-2) / 164 Y (3-3)
- Nom de baptême : Saraçhane

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 3h10
- Durée de vol effective : 2h35
- Délai à l'arrivée : + 15 min
- Distance : 1.821 km
- Altitude de croisière : 34.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 35L / 15

L'accueil en porte est correct mais sans plus. Traversée de la Business qui sera à moitié pleine sur ce vol

La cabine est belle et confortable pour ce vol de 3 heures. Chaque siège est équipé d'un IFE individuel

L'espace pour les jambes est très bon également, tout comme l'inclinaison du siège. Contrairement au vol aller : pas de triplet pour moi tout seul.

La pochette avant contient les documents habituels : safety card et sachet confort

Dehors les derniers préparatifs sont en cours…

… enfin, une fois la pause syndicale terminée -_-

Repoussage, roulage et décollage

Tout est enfin prêt : nous repoussons avec 50 minutes de retard sur l'heure prévue.

Les consignes de sécurité sont interrompues par un redémarrage du système

Pour "rattraper" un peu notre retard, nous partons de la piste la plus proche : la 35L. Il nous faudra tout de même laisser atterrir cet A330

Puis ce Syrian Air

C'est ensuite à notre tour de nous aligner pour le départ.

Virage habituel au-dessus de la Mer Noire, avant de traverser la couche nuageuse.

Repas à bord

L'équipage débute ensuite le service de bord, toujours très bien fourni en MC sur TK. A noter que contrairement au vol aller, la rondelle de citron ne sera pas proposée avec mon verre d'eau gazeuse.

Le plat chaud a en plus le luxe d'être au choix du passager : beef or pasta.

Repas qualitatif et quantitatif, rien à redire (d'autant plus que le passage au salon m'avait déjà bien rassasié). 

Le vol passe rapidement : nous sommes déjà au-dessus des Alpes autrichiennes où il est possible de distinguer quelques sommets enneigés au milieu des nuages.

Approche et atterrissage

La suite du vol nous emmène au niveau du lac de Constance, où la vue sur la chaîne des Alpes est juste magnifique.

Une fois aligné sur la piste, le paysage change drastiquement

Touché des roues imminent, avec seulement un quart d'heure de retard au final sur l'heure prévue.

L'EAP est bien désert à cette heure.

Le débarquement sera rapidement effectué en porte, ainsi que le passage à la PAF.