Avis du vol entre Bogota et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour, 

La semaine de travail terminée à Bogota, je rentre à Madrid. Ma collègue a opté pour un retour le vendredi soir en direct avec Air Europa tandis que j'ai préféré l'option Air France le samedi soir. Je perds le weekend, puisque j'arrive à Madrid le dimanche à 23h20 pour enchaîner au bureau à 8h le lendemain, mais je voulais prendre un peu de temps pour faire un peu de tourisme à Bogota. 

Bogota n'a pas un grand intérêt touristique mais je souhaitais visiter deux musées, que vous pourrez voir en bonus.

La nuit tombée et la fatigue entrant, je décide de me rendre à l'aéroport tôt dans le but de prendre une douche et de me relaxer au salon.

Il est 19h30 et les comptoirs sont sur le point d'ouvrir, 4h30 avant le vol. 

Heureusement il y a des bornes sur lesquelles je peux imprimer ma carte d'embarquement sans avoir à faire la queue. 

Direction les départs internationaux.

Le contrôle de passeport est rapide mais sans m’en rendre compte je suis me suis retrouvé à devoir passer par les machines, je n'ai donc pas eu de tampon de sortie sur mon passeport. J’aime bien en avoir mais je préfère ne pas avoir à faire la queue.

Le contrôle de sûreté est fluide grâce au contrôle de passeport avant qui sert de filtre. Je suis donc rapidement airside. 

Tableau des départs organisé par ordre alphabétique. Je note les 4 vols pour Madrid, sur 4 compagnies différentes, en l'espace d'1h30. Pour rappel, la ligne Madrid - Bogota est la route long-courrier la plus fréquentée au départ de Madrid et compte jusqu'à 9 vols par jour. 

J'arrive devant le premier salon d'Avianca mais je trouve malheureusement porte close. Le salon VIP Diamond est en rénovation. 

Les passagers sont donc envoyés vers l'autre salon d'Avianca, le VIP Gold. Pour cela il faut monter et traverser le Food Court. 

Premier arrêt, les douches. Je demande à l'accueil et une employée m'y emmène. 

C'est propre mais d'une nullité affligeante. 

De un, les cabines ne sont pas totalement fermées donc tout s’entend, même les annonces du terminal puisque le lounge est lui-même ouvert sur le terminal. 

De deux, les produits sont d'assez mauvaise qualité et le plus basique possible : un shampoing, un savon et un lait corporel. Il n’y a pas d’autre amenities, pas de sèche cheveux ou de brosse à dent, même sur demande. 

Enfin, la pression est mauvaise et l’écoulement de l’eau est quasiment inexistant.

Le salon en lui même n'est pas immense et tout est concentré sur une partie centrale peu accueillante faisant face au buffet et au terminal. 

Le tout donne sur le terminal et d'ici on voit le salon LATAM que j'ai pu tester en mai dernier et qui est d'un tout autre niveau. 

Le buffet est correct mais seul le froid est en libre service. 

Il y a un espace travail.

Tout au fond se trouve un petit espace repos et c'est ici que je m'installe. 

C'est plus calme que le reste du salon et les fauteuils sont plus confortables. 

Il y a très peu de prises de courant et wifi est déplorable, j’arrive à peine à charger une vidéo tiktok.

Je passe un peu le temps à regarder un documentaire que j'avais téléchargé au préalable sur Netflix mais au bout d'un moment je commence à avoir du mal à rester éveillé. Je ne me suis pas vraiment habitué aux heures colombiennes afin de pouvoir travailler avec l'Europe le matin alors ce départ à minuit est difficile et je vais avoir du mal à tenir jusqu’à l’embarquement à 23h. 

Pour m'occuper un peu, je quitte le salon pour faire une petite balade dans le terminal. 

Un A350 d'Iberia prépare son retour à Madrid avec un retard de presque 2h. 

A côté un A330 de Wamos Air en leasing pour LATAM prépare son retour à Santiago de Chile.

Mon A350 est en porte puisqu'il est arrivé à 19h30. C'est le F-HTYF, il a 5 ans et porte le nom de Marseille. C’est un des premiers A350 livré à Air France.

Je passe ensuite devant ce "wait n' rest" qui permet de louer une chambre à l'heure. Si j'avais su, j'y serais allé faire une sieste plutôt que de patienter au salon.

Je retourne ensuite au salon grignotter quelque chose puis je reviens en porte A4, l'embarquement est sur le point de commencer.

Ce sont des employés avec des panneaux qui organisent les différentes files. D'un côté de la porte la zone 1 et 2 et de l'autre côté la zone 3, 4 et 5. 

L’embarquement commence à l’heure par la zone 1. Puis la zone 2 est appelée avec la zone 3, 4 et 5.
Une fois la zone 1 terminée, les agents embarquent tout le monde en même temps. Le résultat est que les zones 3, 4 et 5 embarquent en même temps que la zone 2. Ça casse un peu le principe des zones d’embarquement mais je suis trop fatigué pour m'en soucier. Il y a de toute manière peu de monde en zone 2 et c'est vite à mon tour d'embarquer. 
C'est tout de même curieux puisqu'il se passait la même chose lors de l'embarquement de mon vol Iberia en mai dernier.

Je passe par la Premium qui présente bien.

Puis la cabine éco en 3-3-3. Elle est assez jolie mais c'est une cabine éco, il n'y a rien de révolutionnaire. 

Étant Gold, je ne voulais pas payer pour un siège mais j'espérais pouvoir en choisir un bon. J’ai à l’origine sélectionné un hublot sur un trio en fond de la première cabine. Le choix des sièges spéciaux devient disponible 72h à l’avance pour les passagers Gold mais malheureusement il ne restait plus de bons sièges à ce moment là.
Je n’ai pas perdu espoir et j’ai continué de regarder régulièrement le remplissage et enfin, 12h avant le vol, le 45A est libre. C'est un hublot, au dernier rang, sur un duo et non trio. Ils le faisaient payer environ 40 euros si je me souviens bien. 

Lorsque j'arrive, le passager à côté de moi est déjà là, un chinois qui faisait Bogota - Paris - Shanghai. 

La courbure du fuselage fait que le dernier rang côté hublot n'est qu'un duo. Le siège 45A a donc plein d'espace sur le côté où j'ai pu laisser mon sac à dos mais surtout il a un très bon legroom. C'est appréciable sur un vol de nuit. 

L'espace est exceptionnel pour de l'éco. 

Sur le siège se trouve l'oreiller, la couverture et un casque que j'ai trouvé de plutôt bonne qualité.

L'écran est déjà disponible. J'avais beaucoup entendu parlé des reflets des écrans d'Air France mais je ne savais pas que c'était à ce point. 

J’ai donc pris les photos de l’écran sous un angle un peu particulier, afin d’éviter que mon voisin, ou moi-même, n’apparaissions dessus.

Il y a un bon choix de films, un peu moins de séries. 

Des caméras, qu'Iberia n'a pas installé sur ses A350.

La géovision, qui sera mon programme de choix pour ce vol. 

Le vol est complet, ou vraiment pas loin de l'être.

On repousse à l'heure et les consignes de sécurité passent sur les écrans. 

Décollage pour un vol de 9h25. 

Il y a de gros orages au nord de Bogota et c'est un beau spectacle. 

Les petites villes de Paipa et Duitama alors que les PNC commencent le service.

Un autre avantage de ce siège est que le service commence par le fond dans la deuxième cabine . Je suis le premier à être servit puisque mon voisin décline le plateau. Classique éco, on a le choix entre poulet ou pâtes. 

Il y a du champagne sur le trolley, sympathique particularité de la classe éco d'Air France que les italiens du trio central ont beaucoup apprécié. 

En entrée, une salade de pommes de terre, tomate, concombre. En plat, les pâtes dans une sauce avec des tomates séchées (brulées) et des petits pois. C'est assez moyen mais je suis épuisé donc je mange. 

Fromage, beurre, mini flûtes et un dessert dont je ne me souviens pas la composition. 

Ça fait moins d'1h que nous sommes partis de Bogota, je suis absolument mort de fatigue et je n'attends pas que les plateaux soient débarrassés pour m'endormir. 

Il faisait un peu froid dans la cabine mais la couverture tient chaud. L'oreiller est de bonne qualité et suffisamment ferme. La têtière est de bonne qualité et tient bien la tête, ce qui pour moi est primordial en éco. 
J'ai dormi plus de 4h d'une traite. En même temps j'étais vraiment éclaté. 

Je me réveille à ce niveau là, il reste 4h10 de vol. Il est d'ailleurs 5h30 à Bogota, l’heure maximum à laquelle je me réveillais cette semaine.

Dehors il fait grand jour. Je le sais grâce aux caméras de l'avion, tous les caches hublots sont encore fermés. 

J’essaie de regarder un film mais ça ne m’intéresse pas. Je retourne donc sur la geovision et somnole jusqu’à ce que les lumières soient doucement allumées 1h45 avant l’arrivée. 

Je peux maintenant ouvrir un peu mon hublot sans me faire maudire par toute la cabine. 

L'océan Atlantique est très agité. 

Ce winglet a une belle gueule!

Les PNC entament la distribution du fameux sac Bon Appetit, tant décrié ici. 

Il y a donc:
- Du pain, de la confiture et du beurre
- Des fruits
- Un yaourt
- Un jus d’orange
C’est pas génial mais je trouve que ça va. 

Ainsi qu'un élément chaud, ici une empanada aux épinards.

Franchement, c'est pas si mal que ça. Il y a un peu de tout, c'est correct et suffisant pour un petit déjeuner. Par contre, jetez moi au feu ces couverts en bambous.

On passe au nord de Brest. Il reste moins d’1h et la cabine s’agite, c'est le moment où les gens veulent aller aux toilettes.

Le début de descente est annoncé 30mn avant l’arrivée. On devrait arriver avec 25mn d’avance grâce à des vents arrière de 250km/h. 

Il fait un sale temps à Paris. 

Arrivée à 16h50 au 2E, portes L, avec 25 minutes d'avance. Il n’y a malheureusement personne pour connecter la passerelle à l’avion et il a fallu attendre une dizaine de minutes avant que quelqu'un vienne s'en occuper. 

Dernière photo de cette cabine plutôt agréable. 

Ça bouchonne dans la passerelle car comme souvent quand on arrive de destinations comme Bogota, un contrôle d’identité est effectué à la sortie de l'avion. 

Dernière vue de Marseille après ses 9h30 de vol. Il est reparti pour Santiago de Chile.

Je me dirige vers le contrôle de passeport qui sera fidèle à la réputation de CDG, un peu lent et inefficace, et dont je parlerai dans le prochain FR. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.