Bonjour à tous,
Pour ce retour de Nice, malgré une apparence bien "banale" (surtout après l'A330-200 sur cette même liaison), la prise du jour était pourtant pleinement voulue. Je ne parle évidemment pas de la compagnie orange, mais bien du type avion ^^
A l'époque où easyJet était divisée en deux unités seulement (easyJet et easyJet Suisse), la filiale suisse était l'une des rares compagnies à exploiter des A319 densifiés et dotés de 2 portes sur l'aile (contre 1 habituellement), lui donnant un petit air de "faux A320". Allez savoir pourquoi j'en ai fait une lubie, mais je souhaitais l'attraper comme s'il s'agissait d'un type avion inédit ^^
Sans en faire une priorité absolue, et presque 8 ans après ma dernière tentative, celle-là sera la bonne ^^
Enchainement de vols
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- 2NCE → CDG | EasyJet Europe | A319 | Y
Pour rejoindre l'aéroport depuis la périphérie ouest de Nice, j'opterai pour le tramway.

25min plus tard, me voici dans le pré-hall bétonné du dit aéroport.

A l'intérieur, c'est déjà bien plus accueillant ! Ce ne sera que la deuxième fois que je décollerai de NCE.

Les départs du jour, avec une nette prédominance pour U2. Notons cette sympathique liaison saisonnière vers Brive.

Pas besoin de passer par la case comptoir ni bandit manchot, je peux rejoindre le PIF qui a l'air embouteillé.

Finalement, ça débite et l'opération ne prendra que 10min.

L'embouteillage, on le retrouve airside. Trouver une place assise ne sera pas aisée.

Je préfère largement m'asseoir par terre prêt d'une verrière, la vue y est bien plus intéressante ;)
Je note la présence d'un A32x ITA encore doté de la livrée iconique d'Alitalia.

La cadence des navettes d'AF est bien soutenue.

Un A319 avec un seul hublot se positionne.

Tandis qu'un "petit A320" arrive à son tour un peu plus loin : c'est bien mon 319 à deux hublots. Ma lubie inexplicable est enfin satisfaite ^^

Un peu d'ambiance tropicale :)

Je laisserai tout les pax s'agglutiner en porte pour embarquer en dernier. J'ai même le temps d'immortaliser le fuselage de notre oiseau.
Il s'agit du OE-LQE, livré neuf à easyJet sous l'immat G-EZGD en 2010. C'est l'un des A319 les plus récents volant actuellement en Europe.

Sitôt passé le seuil de l'avion, l'annonce "embarquement terminé" retentit, et personne n'a eu le mauvais goût de voler mon hublot sacré ^^

Notre appareil ayant accumulé pas mal de retard dans ses diverses rotations, nous repousserons à H+54

Malgré la montée en puissance du vent marin, la config est restée face à l'ouest. Cela tombe bien, je n'avais pas encore décollé de ce côté-ci. Ce sera moins impressionnant que face à l'est mais au moins, je suis du bon côté pour la partie de "longe-côte".

On s'aligne en 22 droite

Et c'est partit :)


Léger virage à gauche pour s'éloigner de la côte urbanisée.

Comme on le ferait en bateau, on vire le cap d'Antibes.

J'adore les effets des vagues à contre-jour.

Légers et véloces comme un A319 sur un court parcours, nous avons déjà atteint l'altitude de sécurité pour rejoindre la route transalpine, alors on continue notre virage plein nord. Nice tout au loin est déjà bien bas sous nos ailes.

Nous franchissons les premiers contreforts bien secs de l'arrière pays niçois.

Quelques cumulus nous ferons bouger un petit peu, mais rien de sérieux.

Du côté littérature du bord, je passe mon tour, excepté une safety card qui manquait encore à ma collection.

Petit focus sur notre wingtip façon "entre-deux".

Le ciel restera bouché pendant toute la remontée des Alpes de Haute-Provence, mais en passant la Durance, les nuages voudront bien se déchirer et laisser la place à la Barre des Écrins.


Le Lac du Chambon annonce le survol du pays de l'Oisans.

L'Alpe d'Huez et son Altiport daigneront se dévoiler à notre regard.

Pour le reste de l'observation alpine, c'est mal partit.

Même si le bassin de Chambéry se dégage à son tour. On aperçoit le lac du Bourget dans la brume.

Et je crois que là, c'est finit pour de bon !

Le ciel se dégagera à nouveau dans le val de Saône.

Après Dijon, on contourne Troyes.

Puis on se rapproche doucement mais sûrement du puzzle de champs.

Les couleurs sont vraiment sympa :)

Tiens, le temps se gâte ^^

Après un vol trop calme à mon goût, enfin un peu d'animation ^^

Surtout quand on a le privilège d'observer un double arc-en-ciel ! Surtout que depuis les airs, ces derniers peuvent former un cercle parfait.

J'ai très rarement eu l'occasion de voir un aussi beau photométéore depuis un avion, alors je mitraille :)

Dommage qu'un avion va si vite ^^


Cette apparition magique et si brève semble presque avoir été rêvée.

Le retour sur le plancher des vaches est lui bien réel !

Je profite de mon placement à l'avant des ailes pour profiter des fameuses trappes si emblématiques des CFM56.

On dégage dare-dare pour laisser la place aux suivants.

Personne à droite ? On peut y aller !

On ira se positionner au T2D, terminal que j'ai assez peu fréquenté. Là aussi, c'était une bonne occasion pour changer des terminaux habituels.

On viendra se positionner aux côté d'un A319 Croatia.

Merci Québec Echo, ainsi que son équipage, pour ce vol bien agréable, à défaut d'être original.


Au T2B/D, il n'y a pas de parcours sorties/entrées distincts, un truc bon à savoir en cas de correspondance.

Et quand bien même le T2B/D n'est pas tout proche de la gare ferroviaire, j'attendrai le parking PR 20min après ma sortie de l'avion. Impeccable !

Ainsi se termine cet opus, en espérant qu'il vous aura plu ;)
A bientôt !