Enchainement de vols
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AEROPORT
J’arrive à l’aéroport de Fort-de-France Martinique Aimé Césaire à 12h35, pour un vol dont l’embarquement est prévu à 15h15, le décollage à 16h45 et l’atterrissage à 7h le lendemain matin. Les bagages sont directement déposés au comptoir avant de monter au niveau 1 du hall afin de déjeuner.





Vers 13h30, nous passons les portiques où les cartes d’embarquement sont scannées, puis les contrôles de sécurité. Nous rejoignons ensuite la salle d’embarquement, qui offre une belle vue sur le tarmac ainsi que sur la piste. On peut y observer plusieurs mouvements : un ATR 72-600 d’Air Antilles,





un ATR 72-600 ainsi qu’un A350 d’Air Caraïbes. Notre vol partira depuis la porte 6, la dernière porte du terminal.






Depuis la salle, il est possible d’assister aux atterrissages et décollages sur la piste 10. Mon avion du jour, immatriculé F-GZNG, arrive justement de Paris-Orly.







Le trafic se poursuit ensuite avec un véritable ballet aérien : ATR 72-600 d’Air Caraïbes et d’Air Antilles, A320 d’Air France, et un A350 d’Air Caraïbes.







Finalement, à 15h28, l’équipage arrive, soit avec un décalage par rapport à l’heure d’embarquement initialement prévue à 15h15.
EMBARQUEMENT
L’embarquement débute finalement à 16h13, soit avec 58 minutes de retard par rapport à l’horaire prévu. Pour rappel, le décollage était annoncé à 16h45. La procédure se fait par zones, au nombre de cinq, et étant dans la zone 5, je fais partie du dernier groupe à embarquer. L’attente depuis le passage des contrôles de sécurité commence à se faire longue, mais elle est compensée par la belle vue qu’offre la passerelle sur notre appareil du jour : un Boeing 777-300ER immatriculé F-GZNG, baptisé Belfort.




Je prends place au siège 14L, avec une superbe vue sur le moteur GE90. À 16h28, nous apercevons l’Airbus A350-1000 d’Air Caraïbes repousser pour son vol vers Paris-Orly, tandis qu’un ATR d’Air Antilles en provenance de Pointe-à-Pitre rejoint également le tarmac.








Peu après, le commandant de bord prend la parole : 399 passagers sont à bord, accompagnés de 12 membres d’équipage. La durée de vol est estimée à 7h55, avec des turbulences prévues environ 5 heures après le décollage, pour une trentaine de minutes. L’arrivée à Orly est annoncée sous un ciel nuageux et brumeux, avec une température de 23°C. Quelques minutes plus tard, depuis mon hublot, je peux observer le décollage du majestueux A350-1000 d’Air Caraïbes.








DECOLLAGE
Le push-back débute à 16h56, soit avec 11 minutes de retard. C’est parti pour parcourir 12 321 km jusqu’à Paris-Orly. Nous repoussons sur Tango, et le moteur n°2 est le premier à être démarré : un son absolument incroyable et hypnotique qui résonne dans la cabine. Pendant ce temps, la vidéo de sécurité Air France est diffusée. Nous pouvons apprécier l'atterrissage de Corsair A330-300 en provenance de Paris Orly.





Le roulage s’effectue ensuite par la voie Bravo. L’appareil remonte la piste avant d’effectuer un demi-tour sur la gauche pour s’aligner.









Immédiatement, la poussée TOGA est enclenchée et l’avion s’élance. La rotation s’effectue sous un ciel partiellement nuageux.








Le décollage est superbe, offrant une vue sur l’île et ses zones habitées. Nous traversons ensuite la couche nuageuse et, une fois au-dessus, nous quittons les côtes martiniquaises.








La montée se poursuit sous un ciel désormais quasiment dégagé, idéal pour la suite du vol.








CROISIERE
Une dizaine de minutes après le décollage, nous atteignons notre altitude de croisière à 35 000 ft, pour une vitesse de 490 kts (907 km/h).








Un peu plus tard, le dîner est servi : une entrée façon macédoine, du poulet sauce mangue et grains de pavot accompagné d’une polenta crémeuse, du pain, du beurre, du fromage, un moelleux au chocolat, une petite bouteille d’eau et une boisson au choix.


Le soleil commence à se coucher peu à peu, offrant de magnifiques couleurs à travers les hublots. Puis la nuit tombe et les lumières de la cabine s’éteignent. Nous filons désormais à 511 kts (946 km/h), avec encore 4h58 de vol.






À 3h14 de l’arrivée, nous survolons les Açores. L’avion évolue à 36 500 ft et 472 kts (874 km/h). Au loin, on distingue le trafic d’un appareil en provenance de Ponta Delgada.
Comme annoncé par le commandant, nous entrons ensuite dans une zone de turbulences modérées. L’appareil se stabilise à 37 000 ft et accélère à 525 kts (972 km/h). Il reste alors 2h25 de vol.
Peu après, les lumières de la cabine se rallument à 1h20 de l’arrivée. Nous sommes toujours à 37 000 ft, mais avec une vitesse de 552 kts (1 041 km/h).





À 1h15 de l’atterrissage, l’ambiance change : la cabine se pare des couleurs des JO 2024. Le petit-déjeuner est distribué : un pain au lait, un biscuit, un yaourt et une confiture de fraise.


Enfin, à 40 minutes de l’arrivée, le ciel commence à s’éclaircir à l’horizon. Nous approchons Paris sous un plafond totalement nuageux, prêts pour la descente.
ARRIVEE
Top of Descent à 5h56, avec un atterrissage prévu dans 39 minutes sur la piste 25, face à l’ouest.
Le commandant de bord annonce une arrivée vers 6h40, sous une météo pluvieuse avec une température de 20°C.





Nous traversons une première couche nuageuse, puis une deuxième. À 10 000 ft, le signal lumineux de la ceinture de sécurité s’allume et les aérofreins sont déployés pour réduire la vitesse. Une troisième couche nuageuse suit, rendant l’approche particulièrement "opaque".








Une vidéo sur les JO 2024 de Paris est diffusée en cabine, puis les flaps et slats sont sortis en configuration d’atterrissage. En finale piste 25, les trains d’atterrissage sont déployés : l’approche se fait entièrement dans les nuages, jusqu’au dernier moment.
Nous sortons finalement de la brume en short final, juste avant le toucher des roues.






L’atterrissage est effectué en douceur sur une piste mouillée à 6h37, avec 23 minutes d’avance sur l’horaire prévu.








Nous quittons la piste par W37, mais devons patienter sur un taxiway d’attente car notre porte n’est pas encore libre, conséquence directe de notre avance. Après environ 15 minutes, le roulage se poursuit par L4, W3, W2, avant de rejoindre notre porte au Terminal 3.




Annonce habituelle : "PNC, dernier virage".
Nous apercevons le B737-800 de Transavia qui occupait initialement notre porte et vient de repousser, puis un autre B777-300 Air France garé à proximité.


Le débarquement débute, en passant d’abord par la cabine Premium Economy, puis la Business. Depuis la passerelle, on admire encore notre imposant B777-300ER Air France, avec en arrière-plan un A330neo de Corsair fraîchement arrivé de La Réunion.
Dernière étape : la récupération des bagages, puis la sortie de l’aéroport.





Fin du flight report. Merci !

Merci pour le Fr!
Petite coquille, les kms séparant fdf à Ory sont de 6800kms et quelques et non 12321kms ;)