Bonjour à tous,
Après un été peu reposant, je décide de prendre un week-end début septembre à une ou deux heures de vol de Paris.
Après quelques recherches, le choix se portera sur Vienne, avec un départ le vendredi matin aux aurores et un retour le dimanche en début d'après-midi. Au total, j'en aurai pour 180 € l'aller-retour avec la carte jeune, un tarif correct pour un billet acheté une semaine avant le départ.
Le problème d'un vol partant à 7h15 depuis le 2G est évidemment de s'y rendre. Par lâcheté, je choisirai l'option Uber, même si le premier RER B m'aurait surement permis d'aller à Roissy dans les temps.
La dépose se fait aux alentours de 5h45 du matin, sous les auspices lugubres ("fonctionnel" diront d'autres poliment) du 2G. A cette heure, il n'y a pas foule.


La foule ne se presse pas à l'intérieur non plus. Je serai le seul à envoyer mon bagage dans les entrailles de CDG.

Et pour cause, il n'y a que des vols (le nôtre, et celui de Düsseldorf), qui partent avant 7h30. La foule démentielle (^^) au PIF s'en fera ressentir.

Après une attente quasi-nulle donc aux contrôles, équipés de leurs nouveaux portiques à l'allemande, me voilà dans la salle d'attente dont certains commerces sont encore en rénovation.
Etant habitué de la salle du 2G en période d'affluence (notamment en début de soirée), je dois dire que celle-ci est agréable lorsqu'elle est vide, notamment du fait de son large choix en termes d'assise.

Après un café acheté à prix d'or et un peu d'attente, la porte est indiquée peu avant l'embarquement. Ce sera la G38 aujourd'hui pour Vienne, c'est à dire le satellite de gauche.


Toujours aussi peu de monde, le passage par la passerelle vitrée permet de prendre quelques photos des Embraers qui terminent leur nuit.


Au second plan, on aperçoit un Embraer 190 pour Toulouse dont les passagers sont acheminés par PAX bus depuis le 2F.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi les passagers ne sont pas invités à se rendre directement au 2G pour s'enregistrer, alors que pour d'autres destinations dont les départs alternent entre le 2F et le 2G (typiquement VIE, BOD ou encore LYS), les passagers sont envoyés dès l'enregistrement vers le terminal idoine.
Est-ce une spécificité à TLS, ou plus vraisemblablement une contrainte technique liée à ce vol en particulier ? Si quelqu'un a des lumières, je suis preneur sur cette question !

Pour nous, ce sera au fond de la jetée. Nous sommes le seul vol dont l'embarquement est annoncé, d'où le peu de monde.

Toute la foule est au demeurant concentrée au pied de la porte G38, ce qui illustre d'ailleurs le fait que le vol est plein aujourd'hui.
Assez intelligent pour AF de placer un Embraer sur le vol du matin: mieux vaut un Embraer plein qu'un A220 avec 40 places de vides.
Comme quoi, cette flotte régionale dont AF a voulu se débarrasser il y a quelques années a du bon. La rationalisation vers un modèle unique (E-JET) a donné un peu de souplesse aux vols moyens courrier d'AF, ce dont on ne peut que se réjouir.


Le destrier du jour, au loin.

L'embarquement se fait à l'heure, et comme à mon habitude, je suis le dernier à embarquer.

Sous un magnifique lever de soleil, les passagers se pressent.


… alors que le tarmac est, en attente des premiers vols en provenance de province et des destinations étrangères, vide.

Pour l'instant, nous sommes encore à l'heure.

Le vol pour DUS lui est déjà sur le départ.

Aujourd'hui, je volerai sur le F-HBLA, Embraer 190 livré en 2006 (ce qui lui fait tout de même un âge de 18 ans !) à Regional. Le moins qu'on puisse dire est qu'il ne fait pas son âge.


Pour les amateurs de fuselage…

…et pour ceux qui préfèrent les portes !

La rosée du matin est encore présente sur la carlingue.

Accueil radieux (ce qui n'est pas gagné à cette heure !) de la CC, qui propose à tous les passagers des lingettes.
Pour le reste, étant le dernier, cela bouchonne nécessairement un peu…

Personnellement, je m'arrête rapidement, au siège 9F, avec hublot donc;

Le plein est encore en cours (pas d'annonce pour les ceintures néanmoins…).

Le pas sur Embraer 190 est toujours aussi correct (pas sur que cela le reste avec les nouvelles cabines).

Le repoussage se fait à l'heure.

On aperçoit alors un EMB 190 qui arrive de RNS.

Pas de bol pour notre ponctualité, le roulage prend la direction du doublet nord, qui fonctionne au ralentit avec les travaux sur la piste des décollages.

Quelques avions sur le passage avec cet A350 AF.

Ou encore ce 777-300 de la maison mère.

Les travaux sur la piste dédiée aux décollages du doublet nord ralentissent sacrément les décollages. Seuls les moyens courriers peuvent décoller depuis le doublet nord, mais ils alternent avec les atterrissages.


Après un peu d'attente, l'embraer s'aligne sur la piste avec 45 minutes de retard au décollage (temps qui sera rattrapé en vol).

Les deux moteurs ronronnent alors et le décollage se fait très rapidement.


Le décollage rapide permet d'avoir une belle vue sur la plateforme de CDG (et notamment les 2E, 2F et 2G).



La montée se fera tranquillement, avec un beau lever de soleil sur la Seine-et-Marne.


Le rideau est alors rapidement tiré par la CC, chargée du service de la classe Affaires.

La cabine, elle, est encore un peu endormie à cette heure matinale.

Les chariots sont ensuite sortis. C'est le service du petit-déjeuner qui est proposé ce matin. J'ai pris l'option jus d'orange (et double ration de sucré). Je suis d'ailleurs assez content que les palais amandes-citron aient remplacé les madeleines, que j'aime peu.

Petit tour ensuite aux toilettes du fond de la cabine, ce qui me permet de prendre une vue d'ensemble.

Vue du galley de l'arrière et de la porte (il faut pas être grand !).


La croisière est assez rapide, principalement au-dessus de l'Allemagne.

Le commandement annonce le début de la descente, et la cabine est alors préparée.


Passage au dessus de la forêt et du lac de Neusiedler, au-dessus duquel le virage s'effectuera.



S'en suit une finale assez rapide.


Et un atterrissage tout en douceur.



Le roulage est assez rapide pour arriver en porte.
Beaucoup d'avions Austrian, parqués au T1 (comme tous les avions du groupe LH et de la Star Alliance).





Quant à nous, nous allons nous parquer aux portes C du Terminal 1.

La passerelle est rapidement mise en place (et la porte arrière est également ouverte, ce qui est assez rare pour être souligné, mais ce qui semble être la norme à Vienne).


La sortie se fait par le terminal dédié aux embarquements (pas de double-flux à Vienne).

Dernières vues sur notre destrier dont les bagages sont entrain d'être extraits.



Les valises seront rapidement livrées sur les tapis.
Je me dirige ensuite vers la gare, où le S-Bahn 7 relie en 30 minutes environ le centre ville pour 4,60 €. En descendant à la gare de Vienne-Mitte, je ne me rendrai compte qu'une fois le train reparti que j'avais oublié ma valise dedans…
Après un petit coup d'émotion, les agents de la gare me conseilleront de faire une déclaration sur le site de la compagnie nationale, au cas où la valise était retrouvée. Quelques jours après je n'ai toujours pas de nouvelles mais je ne désespère pas (le cas échéant, cela fera une occasion de revenir à Vienne!).
Sur ces émotions (qui, je vous l'assure, étaient bien fortes à ce moment-là !), je vous remercie de m'avoir lu et vous dit à bientôt.
Noé
Merci pour ce FR. Prestation classique d’AF, les sablés aux amandes sont également mes biscuits AF préférés !
Pour ce qui est de l’embarquement au 2F ou au 2G, il me semble qu’un vol commercialisé à la base 2F ne peut pas être transféré au 2G pour l’embarquement, sûrement pour des raisons informatiques et de temps minimum de correspondance.
Ainsi, tous les vols qui embarquent depuis le 2F pour le 2G ont subi un changement d’appareil. Cela m’est arrivé deux fois depuis le début 2025 pour des CDG–NCE : une fois un A320 changé en E190, deux semaines avant, et une fois un A321 (le vénérable F-GMZA ayant une nouvelle fois fait défaut) changé en E190, à 1 h du départ !
Bon vol ! ✈️