Avis du vol entre Istanbul et Sao Paulo en classe Economique avec Turkish Airlines

Bonjour à tous
Suite de mon voyage vers le Brésil avec Turkish Airlines.
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Frankfurt – Istanbul ~ Turkish Airlines / A321
Disponible
Istanbul – São Paulo ~ Turkish Airlines / A340-300
Vous y êtes
São Paulo – Istanbul ~ Turkish Airlines / A340-300
Disponible
Istanbul – Nice ~ Turkish Airlines / B737-800
Disponible
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Avant de partir, un petit coup d’œil aux statistiques de ponctualité de ce vol me fait tomber de ma chaise. Seulement 10% des Istanbul – São Paulo partent et arrivent à l’heure, ça promet. Avec un peu de chance mon vol fera partie de ces 10%.
Lors de l’OLCI, j’ai pu remarquer que le vol était loin d’être complet. Heureusement, un peu plus de confort après un vol qui arrive à 2h30 et une courte nuit dans IST ne fera pas de mal.

Apres avoir passé la sécurité je me trouve un peu avant 3h dans l’aéroport d’Istanbul et face au tableau des départs. Mon vol n’y est, évidement, pas affiché. Les portes d'embarquement sont annoncées 1h avant le debut de l'embarquement.

Il s’agit maintenant de visiter rapidement mais surtout de trouver un endroit plus ou moins agréable pour passer les heures à venir.
La partie centrale du terminal est remplie de magasins en tout genre, il y a peu de monde mais tout de même beaucoup pour l’heure tardive.

De deux côtés partent deux longs couloirs où se trouvent les portes d’embarquements. Les portes les plus proches de la partie centrale sont fortement occupées par d’autres passagers qui dorment déjà sur les fauteuils.

Je m’arrêterais tout au fond du couloir, en porte 202 où il y a seulement 2 personnes allongées et où il n’y aura pas de trafic piéton au petit matin. Les banquettes sont en 2 sièges – table – 2 sièges. Le choix de banquette paraît immense mais la plupart sont sales et inutilisables si bien que je prendrais une banquette proche de la sortie (les salles étant fermés par une baie vitrée). J’ai vraiment été surpris par la saleté de l’aéroport : Miettes de pain, bouteilles vides, journaux abandonnés par terre ou sur les sièges…

Pas loin un ZagrosJet embarque

Je dormirais près de 2h et à peine debout je décide d’aller me balader et voir si il y a de quoi spotter.
C’est bien évidement très Turkish Airlines

Le soleil fait son apparition et illumine ce 77W qui se prépare à partir pour Tel Aviv.

Un A321 de Lufthansa passe

Suivit d’un KLM

De nouveau du Turkish Airlines

A partir de 6h30 l’aéroport se remplit et il devient de plus en plus difficile de se déplacer.
Je repars vers la plateforme centrale pour aller voir au bout de l’autre couloir. J’y trouve le salon Emirates en face du salon Skyteam et un petit café où je m’offre un muffin en regardant les informations turcs sur la télé du café sans rien comprendre du tout.
Puis il est l’heure de retourner vers le centre du terminal, ma porte d’embarquement va être annoncée.
Ce sera la 209, où se trouvait le 777 pour Tel Aviv et tout proche de l’endroit où j’ai dormi.
Un A320 d’Air France au passage

Pour cette porte il faut passer un contrôle de passeport et de BP au préalable. En gros, ce qui généralement se fait avant d’entrer dans l’avion se fait avant d’entrer dans la salle d’embarquement. Je me mets donc dans la file, toujours pas très réveillé, et me fait rembarrer en toute délicatesse par une agente car c’est le vol pour Amsterdam qui embarque pour le moment. Pour ma défense c’était marqué nul part.
Je trouve facilement une petite ouverture pour avoir l’immatriculation de l’A340, c’est le TC-JIH. Il a 15 ans et se nomme Kocaeli.

En attendant je m’assoie à la porte d’à cote, au milieu d’un groupe de jeunes Japonais se rendant à Rome.
Le vol pour Amsterdam s’en va et puis c’est à nous de rentrer dans cette petite salle d’embarquement.

L’embarquement débute rapidement par les business et Star Gold etc… Personne ne répond au premier appel, toujours personne au deuxième et encore personne au troisième. 1 minute après le premier appel, c’est au tour des passagers en groupe A de rentrer et j’en fais partie.
La cabine n’est pas extraordinaire, les couleurs sont assez perturbantes et inhabituelles.

Je prends place au 33K, des chaussons, la couverture, les écouteurs et un oreiller son déjà en place.

Le pitch est très bon (34 pouces)

Les sièges sont équipés d’un repose-pieds

Et aussi d’une immense boite d’IFE. Première fois que j’en vois une si grande et encore pire, sur les 8 sièges de front, 6 doivent se la taper !

La cabine se remplie vraiment lentement

Je découvre l’IFE, le plus ancien de la flotte TK et pour le plus ancien il n’est pas si mal. Il est plus grand que ce que j’imaginais et de qualité moyenne. L’offre est la même que lors du vol précédent.

La télécommande est dans l’accoudoir

Et la vue depuis mon siège. La première cabine eco est remplie à 65% et la deuxième à 25% grand maximum. Beaucoup de passagers changent de sièges et s’attribuent une rangée de 4 ou de 2. L’embarquement est bouclé à 9h et nous devons maintenant attendre que les soutes soient remplies ainsi que l’heure prévue de départ.

L’avion est équipé de 2 cameras, une en bas et une de front.

Un B767 d’Ouzbekistan Airlines

A321 d’Atlas Jet qui repousse

10500km de prévu, c’est le vol le plus long de ma petite histoire aéronautique.

Rapidement les containers sont embarqués et la soute est fermée. Maintenant nous devons tous attendre l’heure de départ et le repoussage. Les agents de pistes se prennent en photo

Tandis que je spotte ce que je peux comme ce 737 Borussia Dortmund.

On a beau avoir de l’avance dans l’embarquement, le repoussage se fait avec quelques minutes de retard.
Air Canada aux côtés d’Ouzbékistan Airlines, les deux en 767.

Et ensuite ça bloque, le capitaine prend la parole et nous annonce qu’ils n’arrivent pas à détacher le tracteur qui repousse l’avion. On prend quelques minutes de retard supplémentaires et on part vers la piste.
Un A320 d’Iran Air

Un B777 de Singapore avec un de Malaysia Airlines

On se met dans la file comme tout le monde et on attend le départ.
Atlas Jet s’envole

Suivit d’Aegean pour un petit vol

Il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de long-courrier au départ en même temps que nous.

On s’envole avec plus de 30mn de retard pour un vol de 13h. Décollage typique des A343, poussif et lent.

Tournant vers l’Ouest

On quitte temporairement les côtes

Les Loukoums sont distribués

Tekirdag

Après les Loukoums viennent un oshibori avec les cartes d’entrée au Brésil.

Après la Turquie, on trouve la Grèce avec l’aéroport d’Alexandroúpolis

Ensuite vient le menu avec une petite trousse de toilette.

Elle contient des boules quies, un baume a lèvres, une brosse a dent avec dentifrice, un masque et des chaussettes.
Ça c’est une très bonne surprise. De toute les compagnies que j’ai emprunté, Turkish est la deuxième à offrir ça en éco avec la TAM.

Le menu est divisé en 4 pages : Turc, Anglais, Espagnol et Portugais.

Thessaloniki

Et vient le premier repas. Je demande à l’hôtesse une limonade, elle tire la tronche, va voir au galley et revient me dire que ce n’est pas possible d’en avoir mais qu’elle a du jus d’orange à la place. Je prendrais un coca.

Salade de tomate, concombre, fromage en entrée. Elle est bonne et fraiche.

Je choisis le poulet en plat principal et ça aura été une erreur. Si les légumes et la purée de pommes de terre sont bons, le poulet est trop sec et manque cruellement de saveur.

Dessert bon mais écœurant, deux bouchées m’ont suffit.

Au final un repas en bonne quantité mais je suis légèrement déçu, surtout pour la limonade.
Apres ce repas nous sommes au dessus de la Méditerranée avec des formations nuageuses plutôt sympa.

Les PNC passent et demandent aux passagers de fermer les hublots. Habituellement je ne supporte pas de devoir fermer mon hublot pendant un vol de jour, d’autant plus qu’on s’approchait des cotes Libyennes mais je suis tellement épuisé que j’allais le faire de toute manière.
La cabine est plongée dans le noir et je fais la connaissance de mon siège cassé. Le bouton pour incliner mon siège ne sert à rien puisqu’il suffit que j’exerce une pression sur le dossier pour l’incliner, pratique. Bien évidement il ne se bloque pas lorsqu’il est incliné me forçant à exercer une pression en permanence pour éviter qu’il remonte brusquement. Impossible à tenir pendant 13h de vol si bien que j’ai passé une grande partie de mon temps à me battre avec le dossier de mon siège. Heureusement que le passager derrière moi était sympathique et surtout compréhensif pour ne pas m’engueuler.

Je parviens à bien dormir grâce au siège libre à coté de moi et aux deux coussins qui sont très bien et surtout épais, pas comme chez Iberia où il en faudrait deux pour avoir l’effet d’un.
Je me réveille au nord Mali et ouvre le hublot en espérant avoir de belles vues sur le sud Sahara et je trouve une petite bouteille d’eau déposée par l’équipage.

La geovision n’est pas la dernière née mais elle remplie sa fonction.

Petit à petit les paysages deviennent moins arides

On survole Bamako qui m’a paru beaucoup plus étalé que ce que j’imaginais.

Rencontre avec un avion que je n’ai pas réussi à identifier et flight radar ne couvre pas cette zone.

Il reste moins de 7h de vol, nous sommes à la moitié et après un dernier coup d’œil à la geovision, je me lance Breakfast at Tiffany’s

Quelques vues lorsqu’on quitte le continent Africain au niveau de Freetown au Liberia.

La cabine est toujours dans le noir

Un bar est installé à l’arrière de l’avion avec des sandwichs et des boissons en libre service. J’y ramène un sandwich.

Mon film se termine et je m’endors à nouveau pour une bonne heure. A mon réveil nous sommes au dessus de l’Atlantique, au large des côtes Brésiliennes.
Je profite de l’effet de contre-jour sur l’océan et les nuages pour faire des photos.

Je me suis beaucoup hydraté durant ce vol en buvant 3 petites bouteilles d’eau, ce qui a nécessité des aller retours fréquents aux toilettes. Elles étaient degueulasses ! Je n’ai jamais vu des toilettes aussi dégoutantes dans un avion. Le pire est que l’on a du attendre 9h de vol pour voir apparaître du savon et une petite fleur.

Peu après le deuxième plat chaud est servit.

Il est la version long-courrier de ce que j’avais eu sur le Francfort – Istanbul avec saumon fumé en entrée

Bœuf, légumes et riz en plat principal

Fromage, crackers et beurre

Et dessert.

Tout était de nouveau très bon, même le dessert. Je redemande à l’hôtesse si je peux avoir une limonade pour ce repas et ce sera non de nouveau. Je crois que c’est ma plus grande déception de ce vol, supérieure aux toilettes et au siège cassé.
Je découvre l’horreur laissée par ma voisine de devant

On entre sur le territoire Brésilien au niveau de Vitoria

On rencontre le 772 d’Alitalia qui fait São Paulo – Rome

Ça se couvre au niveau de Rio

Où on fait quelques zigzags

La descente est amorcée 30mn avant l’atterrissage

Le winglet

On survole GRU pour atterrir par le Nord-Est, ce qui est relativement rare.

L’A346 de Lufthansa pour Munich est en train de s’élancer sur la piste.

Le T3, tout neuf et attribué aux compagnies Star Alliance avec une exception, Emirates.

Une vue d’ensemble des terminaux de GRU

La ville de São Paulo au loin

Un Airbus de TAM en finale

A notre tour de s’aligner

Je me retrouve à nouveau avec le soleil en pleine tête

Atterrissage avec 20mn de retard

La rangée de long-courrier américain qui arrivent en début de journée et repartent en soirée

Air Canada, Emirates, Swiss, Lufthansa et United sont au contact du T3

Ainsi que TAP et un GOL effectuant un vol special pour je ne sais qui, d'où sa presence au T3.

Air France est là avec un 772

Bem Vindo a São Paulo

On laisse passer le 320 de la TAM

Et on roule tranquillement vers le T3 qui n’attend que nous

Un Avianca

Un GOL avec une livrée spéciale de la CBF

Le 340 de la TAP

Juste après notre passage, le GOL repousse

Débarquement rapide, l’avion étant loin d’être plein.
Sur le trajet vers l’immigration je croise un Fanhansa

L’aéroport est tout neuf, d’ailleurs il sent le neuf. L’immigration est passée très rapidement grâce aux nombreux guichets d’ouvert et les valises sont venues rapidement aussi. Le réseau Wifi est gratuit et illimité et surtout facile d’accès.

Je rejoins mon père, la nuit est tombée, et nous rentrons à l’appartement.

Merci de m’avoir lu et à bientôt pour un vol intérieur.