Avis du vol entre Atlanta et Paris en classe Affaires avec Air France

Préambule

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Flight Report qui conclura ce périple américain.
Pour rappel, voici le routing : 

Ce Flight Report débute donc en transit à l'aéroport d'Atlanta, après avoir emprunté le métro interne (qui nous fait gagner 30 minutes de marche - cet aéroport est gigantesque).
Les vols internationaux s'effectuent depuis le Concourse F, où trône cette belle Porsche 992.2 qui me rappelle la 918 que Delta utilisait pour escorter certains passagers privilégiés à ATL. 

De nombreuses boutiques souvenirs et enseignes de restauration rapide sont présentes. Absence de boutiques de luxe ou autres commerces haut de gamme. Ce n'est évidemment pas rédhibitoire mais le choix commercial paraît assez limité.
Sans s'y attarder, direction le salon Sky Club de Delta Airlines via les escalators. 

Salon Delta Sky Club

Le salon est accessible gratuitement aux passagers classe affaires Air France. Des agents vous accueillent à leur comptoir, puis on accède au salon offrant de beaux espaces incluant une mezzanine et une terrasse ! Il affiche rapidement complet néanmoins. 

La terrasse s'avère très agréable et offre une belle vue sur le Concourse E et une partie du F.
Ce Boeing 767-400 à destination de Munich en constitue un bel exemple. 

Ainsi que ce Boeing 767-300 à destination de Quito (qui affiche 2h de retard…).

J'aperçois également notre Airbus A350-900 arrivant de Paris CDG.

Le salon dispose d'un grand bar avec boissons en libre-service (limonades, jus de fruits rouges, sirops…).
Les bar(wo)men peuvent également préparer des cocktails, dont certains sont payants (en USD ou en miles). 

Coup d'œil sur l'offre de restauration solide. Assez classique selon moi mais au goût correct.
Des collations sympathiques sont en revanche proposées en libre-service, comme une machine à pop-corn. 

Arrivée de cet Airbus A350-900 Delta Airlines en provenance de Séoul.

Et passage au crépuscule de l'Airbus A350-1000 d'Etihad Airways.

Le salon était impeccablement entretenu, avec de nombreux agents qui débarrassent régulièrement les tables en échangeant quelques mots aimables ("where do you go?", etc…).
Les sanitaires se trouvaient également dans un état impeccable.
En général, le personnel Delta se montre vraiment exemplaire. 

Avant l'embarquement, j'ai pris une douche. Aucune attente, et un agent d'accueil nettoie chaque cabine après chaque passage. En voici une. 

Serviettes et produits d'hygiène sont mis à disposition.

Embarquement

50 minutes avant le décollage, l'embarquement va débuter. En nous rendant à la porte, on se rend compte que tout le monde attend déjà pour embarquer !

Je profite, avant toute chose, de prendre quelques clichés des Airbus A350 qui règnent sur le Terminal F à cet instant.

A359 de Delta

A35K de Virgin Atlantic en direction de LHR

Et voici notre A359 AF ! 

Immatriculé F-HUVC et baptisé Le Havre, son premier vol a eu lieu en octobre 2023. Il affiche donc près de 2 ans d'âge lors de notre vol. 

Cet appareil présente la même configuration (48J 32W 212M) que celui de mon vol aller (et je pense tous les A350-900 immatriculés F-HUV_ ?).
(crédit @aerolopa.com). 

Arrive le moment d'embarquer (en Zone 1 pour les PAX J). 
Instant porte

Direction la cabine principale. Siège 1D pour nous aujourd'hui ! Au moment de la réservation (moins de 3 semaines avant le vol), la cabine affichait déjà quasi-complet avec uniquement des sièges centraux disponibles. Malgré mes connexions quotidiennes sur le site Air France pour guetter d'éventuelles libérations côté hublot, rien… La classe affaires sera une nouvelle fois pleine ce soir.
Cette liaison Paris - Atlanta s'avère vraiment premium-heavy. 

La rangée 1 (comme la rangée 10) offre un confort supérieur aux autres grâce à l'absence de sièges devant, permettant de disposer d'un véritable repose-pieds.
En revanche, l'un des inconvénients reste la distance avec l'écran IFE, qui le rend relativement petit et difficile à contrôler manuellement. La petite tablette servira davantage ! 

Voici donc mon siège, basé sur la plateforme Stelia Opera en configuration 1-2-1.
Chaque siège bénéficie d'un accès direct à l'allée et d'une porte de confidentialité. Largeur : 53 cm, conversion en lit plat de 2 mètres.
Écran tactile 4K UHD de 51 cm.
Petit compartiment de rangement pour effets personnels.
Prises universelle AC, USB-A, USB-C, plus station de charge par induction. 

Voici l'armement présent sur notre siège à notre arrivée: 
- oreiller 
- couverture 
- ceintre à donner ensuite avec sa veste au PNC
- paire de chausson
- bouteillle d'eau Evian
- Casque Anti-bruit 

De nombreux rangements équipent également la cabine, comme cette boîte à chaussures et ce placard pour suspendre sa veste. Ce placard n'est disponible qu'aux rangées 1 et 10.
Avec un siège pareil, c'est presque dommage de n'y rester que 7 heures ! 

Photo volée du cockpit

Comme il n'y aura pas de hublot une fois de plus pour ce FR, il faudra se contenter des vues caméra… Ce dispositif constitue vraiment une belle valeur ajoutée ! 

L'amenity kit est distribué avec le choix entre la version claire et la version foncée. Je choisis la foncée pour la différencier de celle de l'aller.
Un verre de bienvenue (champagne, eau ou jus d'orange) est également proposé aux passagers. 

Le menu est également distribué. Le menu de ce soir a été conçu par Dominique Crenn.
Les prix en rouge sont un ajout de ma part pour vous donner une indication tarifaire. 

Le repoussage commence avec 10 minutes de retard et la video de sécurité se lance. 
Je la trouve plutôt réussie.

Puis après 15 minutes de roulage, décollage piste 9L

Service

L'apéritif est distribué 15 minutes après le décollage ainsi que le paquet de crêpes fourrées au fromage. 

Lorsque l'on connaît le passager voisin, on peut abaisser le séparateur central, créant une impression d'espace très agréable et conviviale.

Pour le service, les PNC viennent confirmer les commandes passées en ligne ou recueillir les choix. Ils servent en priorité les passagers optant pour un dîner léger sans plat chaud, se limitant aux entrées et desserts.

Les passagers souhaitant dîner intégralement doivent attendre 50 minutes avant de voir arriver leur entrée… On souhaite se restaurer mais on aimerait aussi dormir !
Arrive enfin l'entrée tant attendue : rillettes de cabillaud à la ciboulette et salade d'asperges.
Agréable mais un peu fade, avec des asperges au croquant désagréable… 

Puis l'entrée cède place au plat principal.
Pour ce trajet, j'ai choisi le filet de bœuf, sauce demi-glace à la truffe avec purée de pommes de terre, broccolinis et champignons sautés, accompagné d'un verre de Cairanne 2022.
Une membre du PNC présente ensuite les plateaux de fromages, invitant chacun à se servir selon ses envies.
Purée à la texture étrange, sauce à la truffe plutôt légère.
Un plat très correct mais inférieur à celui de l'aller, avec un pain décevant… Catering américain quand tu nous tiens… 

L'argenterie siglée Air France provient de la maison Christofle.

Enfin, les desserts sont proposés. J'accompagne l'entremet au chocolat et caramel d'un espresso décaféiné (je crois devenir fan de l'espresso en vol).

Dodo

2h30 après le décollage, il est temps de convertir ce siège en lit et profiter de 3h de repos avant le prochain service.
TRRRAANNNSSFFFOOORMMMATTTIOOOONNNN

Il me semble qu'Air France propose depuis juillet 2025 sur long-courrier des surmatelas, mais aucun n'a été distribué aux passagers sur ce vol.
Pour ma part, ce n'est pas dramatique, l'oreiller et la couverture suffisent largement.
L'ottoman procure un véritable sentiment d'espace pour les jambes. Très confortable.

Le Wi-Fi était disponible à bord avec 2 formules : le pack messagerie gratuit et le pack surf à 29€ pour la durée du vol. Ce dernier permet de naviguer sur les réseaux sociaux et travailler en ligne mais pas de streamer des vidéos. J'ai testé le pack messagerie sans parvenir à rien envoyer… Disons que c'est un manque de persévérance de ma part plutôt qu'une erreur réseau !

Petite faim nocturne, les galleys entre les deux cabines business il y a une zone de snack en libre service, avec quelques snacks (il y en avait davantage côté porte 2R) et boissons. 

Reveil et 2nd service

1h30 avant l'atterrissage, la cabine s'éclaire progressivement pour réveiller les passagers souhaitant profiter du petit-déjeuner. Les membres du personnel navigant commercial s'affairent à préparer les chariots de service. 

J'en profite pour vous montrer l'intérieur de la trousse : stylo, crèmes Clarins, nécessaire pour dormir et hygiène dentaire, plus une paire de chaussettes. 

Le soleil se lève en Europe.

Et voici le petit-déjeuner. On a le choix entre un flan d'artichaut - dont le manque d'enthousiasme de la PNC quand je lui ai demandé son avis m'a orienté vers l'assortiment fromages et charcuterie - mais j'aurais dû en réalité opter pour un continental : aucun des deux choix !

Viennoiseries à la margarine, saucisson trop gras… Ce n'était pas terrible ! Les fruits et céréales avec yaourt s'avéraient bons en revanche.

A350 Tour et atterissage

Allez, pour les besoins de ce rapport et ma digestion, petit tour des cabines. Sur ce trajet, la classe économique était bien remplie. 

La cabine Premium Economy et les cabines classe affaires affichaient également complet. Pas étonnant vu l'affluence à la porte d'embarquement à ATL.

Un oshibori chaud est offert avant l'atterrissage.

Dernier passage aux sanitaires. Ils sont lumineux et bien aménagés. En revanche, la couleur bleu marine du revêtement tient mal et laisse apparaître des traces d'usure…

Allez, retour au siège pour apprécier l'approche via les caméras embarquées.

Atterrissage piste 27R puis roulage d'une vingtaine de minutes pour rejoindre notre porte au Terminal 2E.

En attendant l'ouverture des portes, je discute avec l'une des PNC qui pensait que mon collègue et moi travaillions pour la compagnie à cause de la collection de flammes sur mon sac. L'une d'elles provient même d'un vol effectué sur cet A350-900 l'année précédente, direction Newark !

Malheureusement, elle n'en avait pas à me donner… mais nous avons évoqué ses vols sur A380 et Concorde Air France - la nostalgie perçait dans sa voix !
Je trouve que l'A350-900 constitue un excellent appareil où il doit être agréable de travailler.

Vue depuis la passerelle d'embarquement de l'appareil.

Puis depuis le terminal : au revoir F-HUVC ! À bientôt. 

Direction l'immigration avec un accès n°1 également présent à ce niveau. Personne à notre passage, donc très rapide !

Et c'est ainsi que se termine cette série de 4 Flight Reports !