Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Montreal en classe Economique avec Air Transat

Je sais, je ne publie pas souvent… faut dire que je prends toujours les mêmes vols EasyJet vers Berlin ou Hambourg. À croire que j’ai un abonnement chez eux !
Mais cette fois, c’est une autre histoire : je pars pour Montréal, à bord d’un A321XLR tout neuf, sorti d’usine il y a moins d’un an. Le genre d’avion qui sent encore le plastique neuf. 

L'enregistrement

Je n'ai pas voulu payer les 53€ pour réservé ma place lors de l'achat du billet .
A H-24 impossible de s'enregistré en ligne "vous devez vous présenté à l'aéroport". Finalement c'était pour une bonne raison…Non je n'était pas SSSS.

PIF-PAF

PIF passé du coté Français en 0 minutes et la PAF 'paraphe non possible' passé en moins de 5 minutes.

A321 néo à l'honneur à EAP

L'EMBARQUEMENT

Fuselage porte et traditions

Instant porte

Le fameux fuselage.

LE VOL

Pourquoi je n'ai pas pu m' enregistrer ?
Parce que je suis assis en sortie de secours, voyons ! Plein d’espace pour étendre mes jambes comme une star en business (mais sans le champagne).
16A, mon nouveau royaume.
Et cerise sur le hublot : ma voisine est adorable et m’a laissé LA place avec vue sur nuages.
On est pas bien, là ?

C'est partie

films plus ou moins récents, musique, jeux… De quoi s’occuper. Les reflets  n'étaient pas problématiques.

La pochette.

En cas de crash, j'ai potassé 

Un petit creux ? Pas de panique, BOB est là. Toujours prêt à dégainer un repas (ou un mystère culinaire chauffé à 30 000 pieds)

L'heure du repas

Faut dire que je commence à avoir faim, car je ne suis pas passé par le salon. Je n’y ai pas droit, ce n’est pas juste… Je ne suis même pas tombé dedans quand j’étais petit !  Le plat me fut servie à cette instant.

Voici le plateau servi comme tel. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu de repas dans l’avion !

Couverts en bois; ambiance Nature et Découverte . On aime ou on n’aime pas. Vin, café, eau… servis ensemble, au cas où tu voudrait te faire ton  cocktail.
La salade ? Franchement, pas mal. Le plat ? Même bon. Et en dessert ? Un petit chocolat, comme pour dire “bravo d’avoir tout mangé.”

Mais bon, faut dire qu’à force de manger du Sodebo et cie , je ne suis pas la meilleur personne pour juger.

Le plat de ma voisine : super sympa, elle m’a laissé le prendre en photo… et même y goûter ! Verdict ? J’aurais dû prendre les pâtes. Clairement meilleur que mon choix à moi.

La cabine et le PNC

Franchement, le PNC sur ce vol est super sympa. Très à l'écoute, discutent avec les passagers, passent plusieurs fois avec des boissons.
Rien à voir avec le retour : là, on aurait dit qu’ils avaient perdu un pari. Genre : "Non mais sérieux, pourquoi nous ? Trois jours à Mulhouse ? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ?"

L’A321 me rappelle le bon vieux DC-8 de Minerve de mon enfance, et les B757 d’avant, sans les écrans au plafond qui diffusaient Mr Bean. Oui, je sais… Oui je sais je suis un vieux.

Hop, pause pipi express, histoire de ne pas réveiller tout l’avion en courant vers les toilettes . Puis il  faut assurer, la journée va être longue !

Après quelques heures à somnoler, ou à lutter contre Morphée.  Il faut dire que l’A321 néo est d’un calme absolu, presque trop.
Puis, soudain, on nous sert un truc chaud… mystère total sur ce que c’était, mais, surprise, c’était même bon !
L’hôtesse repassera deux fois, offrant des secondes et troisième  portions à ceux qui en veulent, ce qui transforme instantanément trois ados québécois devant moi en véritables petits gouffres sans fond.

Oh, il était moins une ! J’ai failli oublier cette photo du plafonnier… Ce qui m’aurait valu d’être banni à vie de ce site. Sacrilège impardonnable chez les fans de Flight-Report

LEVOYAGE TOUCHE A SA FIN

Enfin, j’arrive, excité comme une puce sur un trampoline !

L'AEROPORT DE MONTREAL

On débarque par la passerelle télescopique (oui, « on », parce que la charmante voisine, c’était mon épouse) .  La sortie est super bien indiquée, pas moyen de se perdre. Première fois pour moi : tu fais ta déclaration sur un poste informatique, et PAF, un ticket sort. Tu le montres au douanier, qui te regarde un peu comme si tu venais de  Mars.
Attention, ce ticket, ils te le redemandent à la sortie .
 Là, c’est le moment panique : « Zut, où j’ai bien pu ranger ce papier ? » Après une mini chasse au trésor dans mes poches, miracle, je le retrouve !
Et voilà, une heure après l’atterrissage, on est déjà au volant de notre voiture de location, prêts à partir à l’aventure.