Introduction
Bonjour et bienvenue sur ce FR (#110),
Après des vols persos (éco) cet été, il est temps de reprendre les vols pros (business) ! Direction Bangalore pour un court séjour. Les options ne sont pas légions avec Emirates qui a 3 vols quotidiens (2x en Boeing 77W et 1x en A380) et Indigo qui a un vol quotidien en A320neo. Le choix d'Emirates s'impose pour moi ici avec des appareils long-courriers.
Par contre le vol en A380 part tard le soir et arrive en milieu de nuit… Donc c'est le pire des horaires proposés, donc direction les Boeing 777-300ER avec le doublet EK566/EK567. A l'aller, pas de doutes, le départ à 13h45 est super confortable depuis Dubai : c'est l'heure creuse. Le retour est moins sympa, avec un trajet vers l'aéroport de Bangalore qui peut être extrêmement long et une arrivée tardive au cœur de la nuit agitée à DXB mais les contraintes professionnelles sont décisives ici.
Voilà donc le routing.
Enchainement de vols
- 1EK566 - Affaires - Dubai - Bangalore - Boeing 777-300ER
- 2EK567 - Affaires - Bangalore - Dubai - Boeing 777-300ER
Dès l'émission des billets, il est clair que les vols sont bien pleins. Initialement, il est impossible de trouver un siège autre qu'au centre de la cabine pour l'aller. Pour mémoire la cabine est encore configurée en 2-3-2 avec un siège à éviter au centre du triplet… C'est donc celui là qui m'est attribué à ce stade. Bon quelques jours plus tard en revérifiant je trouve le 9K, siège hublot au centre de la seconde cabine Business.
La réservation des chauffeurs se fait aussi sur le site sans difficulté à la fois pour Dubai et Bangalore. Pour les repas, quelques jours avant le vol il est possible de préréserver son plat principal.
L'enregistrement est ouvert 48h avant le départ. Le SMS confirmant l'heure d'arrivée à mon domicile du chauffeur (2h30 avant le départ) arrive 12h avant cette heure là.
En route pour DXB
Comme souvent, le chauffeur arrive une dizaine de minutes avant l'heure dite. C'est parti pour le Terminal 3 de DXB.

Après 20 minutes de trajet, je suis déposé dans la zone d'enregistrement réservée Business/First. Comme d'habitude il n'y a personne et c'est encore plus vrai à cette heure ci.


Une zone plus privée a été créée récemment pour les passagers First.

Comme il n'y a personne je vais vers un comptoir classique et ignore les automates qui sont disponibles à côté. Je suis enregistré en un instant après les vérifications d'usage. Ensuite direction les contrôles.




La carte d'embarquement porte la mention "Smart Tunnel", youpi c'est toujours amusant et la garantie de passer en un instant la frontière. Le fameux "Smart Tunnel" est sur la gauche des "Smart Gates" et il suffit de marcher la tête droite sans sortir son passeport ou enlever ses lunettes et c'est fait !

Comme il n'y a personne au contrôle de sûreté, je passe le tout en 2 minutes…

Une grande première pour moi : la porte est située au terminal 3 portes A. Je ne suis jamais parti de ce terminal bizarrement. Du coup après le contrôle, il y a une couloir qui mène directement au petit métro qui permet de rejoindre ce terminal. On rejoint les autres passagers à ce niveau.





Cinq petites minutes d'attente et le métro arrive.

Le trajet est assez lent mais très court (2 minutes).

A l'arrivée, on retrouve la même architecture qu'au Terminal 3B, avec une énorme cascade à proximité des ascenseurs et des escalators qui permettent de remonter au niveau départ.


Direction le salon, j'ai hâte de le découvrir. Pour cela, il faut traverser le terminal et trouver les ascenseurs et escalators pour les salons. Au premier étage se trouve le salon First et au second le salon Business où je me rends.







L'accueil est vaste mais humain, c'est-à-dire sans automates d'accueil à reconnaissance biométrique. J'avoue préférer les vrais gens, surtout quand il n'y a pas d'attente.

Une fois mon éligibilité établie, il s'agit d'explorer. Le terme est assez faible puisque le salon s'étend sur toute la longueur du terminal est qu'il n'y a pas grand chose à y faire. Il est totalement vide et seules quelques zones de restauration sont disponibles. En tout cas le plan ci-dessous n'est pas inutile !

Quelques images en passant.




Je me dirige vers la porte prévue avant de revenir vers la zone de restauration la plus proche.

On peut voir au milieu du salon, les étages inférieurs avec le salon First (qui à l'air immense aussi) et le duty free au niveau des départs.

Pour occuper la surface, il y a des espaces assez imposants ornés de statue…

Je me suis posé à 11h55 donc 30 minutes après mon arrivée à l'aéroport. La fluidité était excellente. L'offre de restauration n'était pas très riche et assez peu engageante. J'ai trouvé que ce n'était pas du tout au niveau de ce qu'on trouve au terminaux 3B et 3C.
A l'heure prévue, les écrans indiquent que l'embarquement a commencé. Les ascenseurs permettent de descendre au niveau des passerelles. Il y a deux ascenseurs : l'un pour les passagers Business/First et l'autre pour l'Eco. A l'étage des passerelles, effectivement l'embarquement a démarré et utiliser l'ascenseur Business permet de passer devant tout le monde. En tout cas sympa l'embarquement depuis le salon.
Notre avion du jour est l'A6-EGY, il a 13 ans et vole avec Emirates depuis 2012 donc. C'est le numéro de série 1039, donc plutôt un appareil ancien dans le monde des 777 d'Emirates (il y a ensuite les EN, EP et EQ…).

Le voilà ! Direction la porte L1 même si mon siège est après la porte L2…




A bord
Court passage par la First (2 rangées en 1-2-1).

Puis la première cabine Business de 2 rangées aussi mais en 2-3-2. Décidemment vraiment datée cette cabine.

Je trouve mon siège rapidement et c'est du grand classique avec beaucoup de bois, un très grand écran tactile et beaucoup d'espace en longueur. Mais beaucoup moins en largeur. Ce n'est pas inconfortable bien sûr mais vraiment pas terrible.

Le menu et la petite trousse sont dans la pochette sous l'écran alors que sur le siège se trouvent une couverture, un coussin et les écouteurs. Bon on ne sait pas trop quoi faire de tout ça…

Dehors ça bosse pour charger l'appareil.

Un verre d'accueil est proposé et ça sera champagne (Veuve Clicquot) pour moi.

La petite tablette permet d'avoir des nouvelles du vol tout en ayant un film sur le grand écran. Par contre pour piloter le grand écran, c'est loin d'être pratique puisqu'il est trop loin pour utiliser sa capacité tactile et la télécommande est compliquée à utiliser.

Enfin je chipote :-)

Un coup d'œil sur l'aile et le moteur GE90 bien connu.

La carte des vins a été proposée, comme d'habitude elle est de qualité et accompagne très dignement le menu.




Je vous laisse deviner mes choix ! La commande sera prise au sol sur le mobile du steward en charge de la rangée. Il sera très pro et dynamique. Engageant la conversation plus souvent que d'habitude sur Emirates. Un oshibori est distribué.

La cabine est prête et permet le repoussage à 13h50 donc à l'heure.




Le préposé au repoussage indique bien qu'il a enlevé le dispositif de sécurité du train d'atterrissage.

Pour le roulage, après une petite revue d'effectif du terminal 3A, on s'oriente vers la piste de décollage en traversant la piste d'atterrissage. Un A380 est en final mais visiblement assez loin, tout le monde est calme :-).




Nous patienterons quelques minutes près de la piste de décollage (30R). Cela laisse le temps de voir l'atterrissage impeccable de l'A380 mentionné précédemment.






Une fois la clearance donnée nous pouvons nous aligner.

Et accélérer pour le décollage à 14h08.




En vol
Nous décollons vers la mer et faisons rapidement un grand virage vers la gauche. On a une vue très directe vers les Deira Islands en pleine construction. Bon les infrastructures routières sont déjà là ! Pour ceux qui connaissent on passe au dessus du Waterfront Market qui est un bon endroit pour acheter des produits frais (et les manger sur place si on le souhaite). Notamment le poisson et les fruits et légumes.






Quelques yachts se promènent ou se reposent.

La cabine est encore bien calme bien entendu.

A force de tourner vers la gauche on revient vers la terre au niveau du nord de la Palm Jumeirah et du Burj Al Arab, deux icônes de Dubai. Puis le Mall of the Emirates (très grand mall avec piste de ski) et Dubai Hills (un quartier plus récent avec un grand parc et un beau mall).




Ensuite le désert commence à prendre ses droits même si on survole encore Global Village, Arabian Ranches 3, puis la base aérienne militaire Minhad airbase et enfin l'Emirates Sevens Stadium (qui accueille une étape du championnat de rugby à 7) qui est à côté des pistes pour dromadaires et chevaux !




Une petite curiosité un peu plus loin avec le champ de production d'électricité solaire.

Bon je vais arrêter avec les photos aériennes de Dubai… pour passer à celle des montagnes d'Oman que nous survolons en direction de l'océan indien.






L'apéro arrive à ce moment là. Un verre de Chablis (bravo à ceux qui ont deviné…) et des noix saveurs indiennes (épicées). Les noix sont différentes sur les vols vers l'Europe (pas épicées…). Bon du coup le Chablis est un peu à la peine.

On longe la côte omanaise avec des paysages impressionnants entre montagne, désert et la mer.






Le Wifi à bord marche bien et permet de voir notre route jusque là dans le ciel omanais.

Le service de déjeuner se met en place environ une heure après le décollage avec un petit "refill" de Chablis, une nappe et un plateau qui contient tout le repas. Qui avait deviné tout correctement ? Le fromage c'était facile, les crevettes et le poulet c'était un choix par défaut. On restera donc au Chablis (très bon d'ailleurs une fois les noix de cajous épuisées !).



Tout était vraiment bon, un repas agréable. Une différence à noter par rapport aux vols européens : tout arrive sur le plateau d'un coup et n'est pas servi progressivement. Il n'y a aussi pas de petite salade d'accompagnement. Mais ça me paraît logique sur un vol assez court (moins de 4h), il est difficile de faire un service complet.

Pour le reste du vol, un film puis un autre sur la grande télé et une succession de nuages au dessus de l'océan indien par le hublot.





Le trafic sur l'océan indien n'est pas trop dense une fois passé la péninsule arabique.

Alors que l'arrivée s'annonce, un second oshibori est distribué.

La nuit commence à arriver à vitesse grand V.




La cabine se prépare pour l'atterrissage alors qu'il y a quelques secousses sérieuses lorsque nous passons dans des nuages orageux.

Quelques manœuvres vers la gauche puis la droite permettent de nous aligner avec la piste sud de l'aéroport international Kempegowda.




Arrivée à BLR
L'atterrissage s'est fait à 19h20, soit avec 10 minutes d'avance. Le roulage consiste à remonter la piste vers le Terminal 2. Je n'apercevrais que des appareils d'Indigo à l'atterrissage et comme voisins de porte après 12 minutes de roulage.




L'instant Danette et la sortie de l'appareil est très rapide, 4 minutes après l'arrivée en porte.


Ce nouveau terminal est particulièrement bien conçu et moderne (pas de tapis indien à l'ancienne :-)). Il me faudra seulement 3 minutes pour rejoindre les contrôles d'immigration et obtenir mon visa.






Il faut ensuite traverser un duty free spécialisé dans le Whisky (dont les indiens sont friands…). Les bagages sont déjà là sur le tapis. Il faut dire que nous sommes l'unique vol à l'arrivée à ce moment là.




Puis en sortant du terminal je trouve mon chauffeur Emirates qui m'emmène vers le parking où se trouve sa voiture. La végétation luxuriante est vraiment sympa à voir en sortant. Bon le trajet jusqu'à mon hôtel est vraiment long par contre ! Mais pas de surprise c'est ça aussi Bangalore.

Voilà le résumé du vol :

Merci pour ce fr.
D'accord avec toi, il y a monde sur EK entre les 777 et les A380. Mais les contraintes pro...