Bonjour à tous,
Nouveau déplacement estival qui m'emmènera sur la Côte d'Azur en revenant par Majorque histoire de prendre des avions intéressants, même si tout ne s'est pas passé comme prévu.
Enchainement de vols
- 1HAM/NCE, A319 Eurowings, business
- 2NCE/PMI, CRJ200 Air Nostrum, éco
- 3PMI/FRA, B757-300 Condor, éco
Un bien long périple ferroviaire pour rejoindre l'aéroport de Hambourg : ICE nocturne entre Cologne et Osnabrück, puis trains régionaux vers Hambourg via Brême et enfin ce S-Bahn vers l'aéroport. Je n'aurais pas fait tout ce trajet pour prendre un vol Eurowings prenable depuis CGN ou DUS, mais un autre vol beaucoup plus exclusif m'est passé sous le nez à la dernière minute, et je laisse à Lucky Luke l'exclusivité sur cette compagnie pas spécialement facile à prendre.

L'aéroport est assez clairsemé en cette fin de matinée.


Pas de bagage enregistré, je passe rapidement le PIF au fast track car je fais mon baptême en classe affaires d'Eurowings. Il faut dire que cette classe a une commercialisation plutôt limitée : essentiellement des vols pas trop lointains entre quelques grandes villes européennes, mais pas les vols vacances (PMI, Canaries, îles grecques…), contrairement à Condor ou Discover.

Les pax commerciaux en J ont le droit aux salons business LH, les HON et Senator sont éligibles aux salons Senator, et les FTL peuvent aller aux salons business LH en voyageant en tarif Smart (mais pas en basic). Quant aux salons contractuels, c'est généralement J/HON/SEN mais pas FTL.
Bref c'est un peu compliqué et dépend des aéroports, si vous voulez en savoir plus vous pouvez cliquer ici.

Mon vol part au fond de la jetée.

Il est d'ailleurs annoncé avec un retard d'une trentaine de minutes, et ce n'est qu'un début.

Un peu de presse est disponible dans le terminal, ce qui commence à se faire rare en 2025.

Ces portes vitrées permettent de moduler des zones en Schengen ou non Schengen en fonction du trafic.

Après une attente certaine, on peut enfin rejoindre notre appareil du jour, l'A319 D-AGWN, un ancien de Germanwings.


Je suis le dernier pax à monter à bord.

Me voilà à ma place, le voisin est ce Wizzair.

Il y a assez de place et j'ai les 3 sièges pour moi. 4 rangs de business sur ce vol avec siège milieu neutralisé, mais pas de rideau, les pax éco peuvent librement utiliser les toilettes de l'avant.

Tradition qui existait déjà du temps de Germanwings : les blagues sur ces petits sachets.

La carte de sécurité.


On nous annonce encore environ 1/2h supplémentaire d'attente dans l'avion à cause d'orages sur Nice, j'en profite pour regarder ce que propose le BOB, qui est compris dans le prix quand on voyage en Business.
On est au mois d'août et ils ont déjà le catalogue d'automne, je trouve cela déprimant !


Les différentes formules.

Sandwiches, panini et tapas box.

Le chaud, je suis assez tenté.

Les boissons.

Presque 20€ pour s'acheter une conscience verte et boire un smoothie. Il y a un jeu de mots entre Sustainable Aviation Fuel (SAF) et SAFt, qui veut dire "jus" en allemand.

Boissons chaudes et cookie.

Divers snacks.

Boissons alcoolisées.


Les initiatives de la compagnie pour réduire l'impact environmental.

Objets corporate. Notez les chausettes !
Pour l'histoire du Ich flieb's, vous pouvez voir par ici

Les minutes de retard s'enchaînent et, grande surprise, le PNC nous propose une boisson, je choisis ce lemon mint.
Il faut noter qu'ils sont aussi passés en classe éco avec des verres d'eau.

Le gobelet en carton fait la promotion du land de Salzburg, Eurowings Europe (Malta) a quelques avions basés là-bas.

On part enfin, avec 1h15 de retard.

Les hangars de Lufthansa Technik.

Check Point Charlie Lima.

Décollage et vue sur un quartier que l'on connaissait bien il y a quelques années.



L'Elbe joue à cache-cache avec les nuages.


La cabine, c'est du NEK sans grande surprise, avec des sièges inclinables (contrairement aux nouveaux sièges sur certains A320 et les A320/21NEO).

Campagne publicitaire de recrutement sur les tablettes.


Wings, le magazine de bord.

Le mot du patron, et la présentation des nouveaux sièges business, qui vont commencer à être déployés sur leur ligne Berlin/Dubaï (et probablement d'autres lignes au hasard du planning des avions équipés). A voir si ces sièges arrivent un jour sur leur ligne CGN/DWC.

Le lac de Bled, Ljubljana étant une de leurs nouvelles destinations depuis DUS.

L'avion aux couleurs du BVB.

Et les différentes villes desservies. Paris est toujours sur la carte mais n'est desservie que depuis Hambourg, CDG/DUS a fermé au début du Covid et n'a jamais repris, quant à CDG/CGN la ligne ne doit plus exister depuis au moins 15 ans, ce qui ne fait pas mes affaires :(

Cet appareil est équipé du wifi et d'un portail de divertissement sur appareils personnels, ce qui n'est pas le cas de tous les appareils de la flotte.



On peut avoir accès au catalogue des ventes à bord.


Quelques films disponibles, mais leur accès est payant.


Les différentes formules disponibles.



Je n'ai pas vu de carte du vol, alors que l'ancienne version de ce portail en avait une.
Un steward passe dans la cabine pour prendre les commandes de plats chauds, j'avais une certaine envie de prendre un currywurst frites, ce que je lui demande.
Vient ensuite le chariot du BOB, je rajoute alors une bouteille de vin blanc et un cookie.


Quelques minutes plus tard, mon currywurst et mes frites sortent du four.


Avec un peu de mayonnaise végan et sans gluten.

Déballons les opercules.


La présentation ne fait pas très business et les frites ne valent pas celles que l'on peut trouver à terre, mais l'ensemble est tout à fait correct pour de la nourriture d'avion.
Et voici le cookie qui m'a servi de dessert, je l'ai bien aimé.

Il n'y aura pas de 2ème service de BOB ni de proposition de thé/café, donc bien penser à demander tout ce dont on a besoin lors du 1er passage ! Un autre pax J a cependant demandé et obtenu une boisson après le service.
Pas grand chose à voir au hublot, le temps était assez nuageux.


Le commandant prend la parole pour nous dire que l'orage ne s'est toujours pas éloigné de Nice et que nous allons faire quelques circuits d'attente, et qu'en fonction de la situation on allait peut-être devoir se dérouter.
A vrai dire je n'avais pas envie de me retrouver à Marseille, Gènes, Milan ou ailleurs, mais cela ne dépendait pas de moi.

On fera finalement une quinzaine de minutes d'hippodrome dans les environs de Fréjus.



Après cette attente, on commence finalement notre approche vers Nice.


L'aéroport de Cannes Mandelieu, à coup sûr nous n'aurions pas été déroutés ici !


Yes you Cannes !



Marina Baie des Anges.


Et on arrive à un aéroport de Nice bien mouillé.



Contrairement à ma dernière visite à NCE (pendant le Covid), on se rend cette fois-ci au terminal 1.


Un A350 Qatar y stationne.

On se gare à notre place, avec 1h30 de retard. Pas terrible pour nous, mais beaucoup plus embêtant pour les passagers suivants : l'avion devait faire STR/NCE/HAM/NCE/STR, mais l'équipage était arrivée en limite de temps de travail et n'a pas pu effectuer le dernier vol. Ils ont dû faire venir un autre équipage pour ramener l'avion à STR, celui-ci a eu presque 8h de retard et une autre rotation prévue sur cet avion (STR/VIE/STR) a été annulée. Quant à mon équipage, je l'ai vu repartir le lendemain en pax sur un vol LH.

Un bonbon est distribué à la sortie de l'avion avec un QR code pour remplir un sondage.

Débarquement sans encombre et passage sans s'arrêter à la livraison des bagages.


Sortie de l'aéroport avec ce gorille rouge.

Pour finir, ne vous faites pas avoir avec les tickets aéroport à 10€, seuls titres disponibles sur les distributeurs de l'aéroport. On peut prendre gratuitement le tram entre l'aéroport et la station Grand Arenas (ils n'en font pas beaucoup la publicité dans l'aéroport), où des titres normaux sont disponibles. Il y a aussi la possibilité de prendre des billets normaux sur l'application des transports niçois. Bref, une façon discutable de faire les poches aux touristes non avertis.

A bientôt pour la suite.