Bonjour à toutes et à tous !
Et bienvenue dans ce nouveau report, qui conclut ici deux semaines de vacances en Espagne.
Pas de tergiversations, passons directement à l’arrivée à l’aéroport. Bonne lecture !
arrivée
J’arrive environ 1h30 avant l’embarquement, histoire de passer et de profiter du salon.

En 20 ans, c’est la première fois que je fais la queue pour entrer au dépose-minute. Décidément, le trafic à PMI devient de pire en pire !
Le nombre de vols journaliers est énorme : rien qu’Air France effectue pas moins de 4 à 5 allers-retours par jour depuis CDG en juillet et août (Uniquement sur Embraer. Avant, c’était sur Airbus, mais ils ont positionné HOP à 100 % depuis l’année dernière)
Petite photo classique de l’aéroport, que j’aime beaucoup !

Je ne prendrai pas de photo à l’enregistrement des bagages, qui se fera très rapidement : quatre comptoirs ouverts pour une centaine de passagers… vous imaginez bien qu’il n’y avait personne !
Petite nouveauté : la sécurité se fait désormais au rez-de-chaussée. Ils ont complètement changé le parcours passagers. Il y a des dizaines et des dizaines de PIF, impossible de les compter !
Par contre, pour un aéroport très sujet aux inondations, pas sûr que ce soit une très bonne idée après je pense que le sujet a été longuement médité ?

Puis on emprunte un escalator qui nous amène au Duty Free, encore plus grand que le précédent,
Il a lui aussi été entièrement refait, et c’est beaucoup plus rapide maintenant au niveau des caisses.

il est vraiment GEANT je le trouve presque trop grand je m'y perd.



direction le salon
Après une bonne vingtaine de minutes au Duty Free, je me dirige vers le lounge, qui a l’air caché dans les tréfonds de l’aéroport.
À l’enregistrement, les agents avaient du mal à m’expliquer où il se trouvait, et en plus, il n’y a que très peu de panneaux.
Petit aperçu du FIDS ce soir-là : il est environ 19 h, et il y a encore beaucoup de monde à faire partir ! En même temps, il fait partie des aéroports les plus fréquentés d’Europe : 31 millions de passagers annuels pour une île de à peine 1 million d’habitants.

Quelques photos du nouveau parcours, qui est assez long, j’avoue, pour rejoindre les portes D.
Sur le trajet, on trouve encore quelques Duty Free, et le hall D est assez désert.




le salon
On descend dans une sorte de sous-sol pour accéder au salon.
Sur la photo, on voit environ 90 % de sa superficie. Il paraît assez grand à l’intérieur, et il y a peu de monde — c’est vraiment agréable.
Sa taille équivaut à peu près à celle du salon Air France du 2G, je dirais.

les escaliers que j'ai empreintées

Il y a de nombreuses zones pour s’asseoir, ce qui est sympa.
La déco, par contre, laisse franchement à désirer… et le ménage aussi, malgré la présence de nombreux agents.

Par contre, niveau nourriture, c’est plutôt sympa.
Il y a vraiment de tout : de quoi faire des salades, des plats chauds, des desserts, des yaourts, des pâtisseries, des viennoiseries… C’est bien plus complet que dans les salons Air France.
Après, pas grand-chose ne me tente, je l’avoue, donc je me contenterai d’un yaourt avec un tonic.





Côté boissons, il y a aussi de quoi faire.
Il y a un coin avec un large choix de softs que j’ai oublié de photographier !


voici quelques zones sympas pour s'asseoir


Le salon est sympa et très peu fréquenté. Par contre, n’espérez pas une vue imprenable sur le tarmac.
Vingt minutes avant l’heure d’embarquement, je dois retourner au Duty Free, donc je me hâte.
Puis, direction la porte !

Notre avion est arrivé depuis peu, si je me souviens bien, donc je me disais qu’on embarquerait en retard… mais que nenni.
Notre oiseau !!

Nous pré-embarquons à peine arrivés en porte, donc le nettoyage a dû être plus qu’express.

Je dis bien pré-embarquons, car l’hôtesse annonce l’embarquement immédiat, mais nous patienterons une bonne dizaine de minutes avant de rentrer dans le jet bridge.


Cette livrée Air France est magnifique sur ces Embraer, je trouve !

Nous patienterons ensuite dans le jet bridge quelques minutes. Nous avançons vraiment étape par étape, c’est très drôle !
Je ne sais pas si ce sont les agents qui ont envie de vite rentrer, mais en tout cas, ils sont pressés.

Finalement, nous entrons dans cette cabine bien connue. L’accueil est quelconque de la part de la chef de cabine, je cite : « Bonjour ».
Les lingettes désinfectantes ne sont pas disposées à l’entrée, dommage… c’est la première fois que ça arrive.

eux rangs de business ce soir : les rangs deux sont pleins, tandis que les 1C et 1D resteront inoccupés. J’aurai donc Casper comme voisin !


J’aime beaucoup cette cabine. J’espère avoir l’occasion de la reprendre avant qu’elle ne soit entièrement refaite à neuf. Les sièges y sont confortables, larges, et le pitch est superbe. J’ai bien peur que ce ne soit plus le cas désormais… Heureusement, je ne suis pas bien grand.

L’embarquement se déroule sans encombre et les portes seront vite fermées.
La chef de cabine et sa collègue discuteront jusqu’au repoussage, sans accorder d’attention particulière aux passagers business, ni distribuer de serviettes ou de bouteilles pour le moment.

Je me permets de demander un coussin à l’hôtesse pour mon dos, sans pour autant le préciser (on me l’a toujours donné sans souci, parfois même plusieurs. En éco, en business, ils sont en général disposés sur le siège). Mais cette fois-ci, l’hôtesse refuse, en me disant que c’est pour les femmes enceintes et autres personnes ayant besoin d’attention particulière. Elle me le dit poliment, mais sèchement quand même. J’avoue ne pas avoir insisté en précisant que c’était pour mon dos. Sa réponse est compréhensible, mais un peu étrange.
C’est assez spécial de le refuser à un passager business, sachant qu’en éco ça n’a jamais posé de problème. De plus, s’il n’y a pas de femmes enceintes ou d’autres passagers nécessitant une attention particulière à bord, pourquoi ne pas me le donner ? Et le stock de coussins était suffisamment important pour fournir au moins une quinzaine de sièges… Affaire à suivre plus tard pendant le vol.
Mais sur le moment, ce n’est pas grave ! Nous repoussons quelques minutes après avoir fermé les portes.

roulage et décollage

magnifique couché de soleil sur palma !

on aperçois l'aéroport au loin.


Petit tour aux toilettes, qui sont propres mais sans savon.


Je dînerai pendant une bonne partie du vol avec cette vue ;)

Le début du service se fait assez rapidement après le décollage. L’hôtesse nous distribue la serviette rafraîchissante.

Le trolley fait son apparition. Elle distribue les bouteilles d’eau en même temps que le plateau repas.


Le plateau est servi avec les couvercles (je m’y attendais un peu, honnêtement, on a l’impression que l’hôtesse fait le strict minimum).
Le plateau me donne envie et a l’air bon ! (Et il l’était.)

les couvercles sont vites débarrassé

Je demande du champagne, bien sûr, et elle s’empresse d’aller le chercher au galley : du Pommery ! Je suis très content.
Santé !


Il n’y a pas de proposition de seconde boisson.
Une fois mon plat fini, l’hôtesse me demande si je souhaite être débarrassé. J’accepte et lui demande s’il lui en reste un autre, car celui-ci était excellent, mais la portion de poulet très petite. Elle me répond par un « bien sûr » chaleureux et me rapporte immédiatement le plateau entier.

Le tout était très bon. L’hôtesse vient ensuite me dire de prendre mon temps pour finir le deuxième plateau.
Je vais ensuite aux toilettes, et là, les deux hôtesses sont en train de discuter. Lorsque nous entamons la conversation, la CDC me demande si je souhaite une boisson chaude pour terminer le repas. J’accepte et elle me propose une tisane aux fruits, qui était très bonne. Ensuite, nous discuterons pendant une bonne vingtaine de minutes avec les deux PNC, qui se montrent très agréables.
Nous reparlons ensuite du fameux coussin : je lui explique que c’était pour mon dos. Elle s’excuse, se sent un peu gênée, et décide de placer d’office deux coussins sur mon siège. Elle m’explique qu’elle ne les dispose pas habituellement car, selon elle, ce n’est pas très hygiénique : tous ne sont pas conservés sous plastique et les passagers mettent souvent leur tête dessus. Elle me montre les coussins : certains sont sous plastique, d’autres non. Le stock était assez important, comme je l’avais précisé plus haut.
Puis, ayant repris un plateau, l’hôtesse me propose un dessert du vol aller qui lui reste : le fameux moelleux que j’avais beaucoup aimé. J’accepte et on me ressert du champagne dans la foulée.
Les deux hôtesses se montreront vraiment attentionnées pour le reste du vol.



Avant l’atterrissage, l’hôtesse en charge de la classe économique viendra me saluer.
Descente et arrivée à CDG.

Arrivée avec une dizaine de minutes d’avance dans les souvenirs, et au parking cinq minutes plus tard.

dernière photo de notre appareil

courte attente des bagages sans respect des priorités bien entendu


Puis j’aurai l’immense chance de rester bloqué dans le T2G pendant 1 h 30 à cause d’un bagage oublié ! Les démineurs devaient arriver en 20 minutes, mais ils ont mis plus d’une heure. Les taxis et voitures ne pouvaient plus du tout sortir, tout comme les piétons et le personnel ADP et Air France. Arrivé à Paris à 22 h 40, je serai chez moi vers 1 h du matin.
Merci de m’avoir lu !