Avis du vol entre Paris et Geneva en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Je vous retrouve pour un nouvel aller-retour entre Paris et Genève après un été légèrement plus stimulant niveau vols. Ce mercredi soir, je dois embarquer sur la dernière liaison CDG-GVA de la journée, comme - presque - toujours en A220. Départ à 20h45.

Arrivée à CDG avec 1h30 d'avance.

L'affluence était assez correcte à CDG. Je n'ai pas de valise à enregistrer et dès mon arrivée dans le hall départs depuis l'escalator conduisant de la zone arrivées à l'étage supérieur, je remarque qu'il n'y a strictement personne à l'espace n°1 du contrôle général. Ayant déjà eu de mauvaises surprises niveau attente à l'accès n° 1 à côté de l'espace Sky Priority, je décide de directement m'engager à ce niveau. Et j'arriverai ainsi airside en moins de 3 minutes.

Petite surprise néanmoins car le préposé en charge de scanner les boarding pass devant le passage prioritaire me lancera, devant ma carte : "Euh… Vous allez à Genève en avion ?" Tout de même assez énorme de se retrouver avec des remarques de cet ordre de la part de l'employé d'un aéroport !

Autre surprise lors du passage de la sécurité : les agents en charge du scanner s'échangeront, tout sourire, bruyamment et ostensiblement devant tous les passagers les produits précédemment confisqués ! Qu'il soit exaspérant de se retrouver, encore et toujours, avec des passagers incapables de véritablement trier leurs produits avant leur vol est une chose ; aller jusqu'à les mépriser de manière aussi explicite en est une autre et constitue, je trouve, une faute professionnelle assez dérangeante.

Direction le salon 2F bien aimé et bien connu. Inutile à ce stade me semble-t-il de documenter son atmosphère, modérément fréquentée ce jour, mais voici un aperçu de son buffet froid, à 19h15. Les desserts sont bien garnis.

Crudités. Vous noterez l'absence de jambon niveau charcuterie mais la présence de salami.

Le chaud.

Et de l'autre côté était disposée une marmite de petits pois toujours absolument délicieux. Ma sélection.

La madeleine, prise au comptoir, était de toute évidence là depuis trop longtemps : habituellement délicieuse, elle s'est avérée sèche. Je ne la finirai pas.

Et ma sélection sucrée - ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne saurais m'en dispenser. C'était très bon.

Direction la F52.

Comme à mon habitude, j'ai sélectionné le siège 31A, qui promet normalement une certaine tranquillité, un hublot aligné, et une attention particulière de l'équipage ayant toujours peu de clients à l'arrière. Mais alors que je m'apprêtais à prendre place, le PNC en charge de l'arrière m'interpellera : "Ah non, vous ne pouvez pas vous assoir ici." "Il s'agit pourtant de ma place", me défenderai-je. Il ira alors regarder sur sa tablette et me demander de plutôt m'asseoir au 28A… Puis au 26A. Arguant que l'arrière de l'avion est condamné par le système. Il précisera : "C'est bien mieux pour vous, vous serez plus proche de la sortie". J'étais extrêmement fatigué ce jour-là et ai donc refusé de contre-argumenter, mais d'abord, s'il s'agissait véritablement d'un centrage opéré par le système, alors ma place aurait été changée à l'embarquement, comme cela m'est déjà arrivé. En outre, puisqu'il n'y avait aucun passager des rangs 26 à 31, non, je ne débarquerai pas plus rapidement, car je reste le passager le plus au fond de la cabine. En outre, comme il l'a forcément remarqué en contrôlant sur sa tablette (bien qu'il n'ait pas adressé la moindre attention à cet égard), je suis Platinum, ce qui signifie que j'étais libre de choisir gratuitement n'importe quel siège sur le plan de cabine et donc que je privilégiais la rangée 31 quoi qu'il arrive et malgré le temps prolongement à la sortie. Ce n'est pas gravissime mais sa volonté de se cacher derrière une fausse excuse "du système" plutôt que d'assumer qu'il souhaitait avoir à sa libre disposition les dernières rangées de la cabine sans se soucier de l'éventuel passager qui y aurait pris place est assez désagréable. 

Voici la vue depuis le 26A et son hublot, au moins, également aligné.

Prendra place une passagère au 25A, tandis que j'aurais été dépourvu de voisin de devant à ma place initiale.

Le PNC en charge des annonces, le même qui m'a déplacé, ne cessera d'agrémenter ses prises de parole au micro par : « Pour protéger la vie privée de chacun, merci de ne prendre aucune photo sans permission ». Je n'avais jamais entendu cela. Une guerre ouverte contre nous autres Fristes ??

Repoussage à l'heure.

Décollage avec une dizaine de minutes de retard.

Survol de Paris, hélas largement cachée par les nuages.

Prises non fonctionnelles.

Le service. Je demanderai s'il leur reste du thé en plus du jus d'orange - étant le dernier passager de la cabine, profiter de cette deuxième boisson ne changeait pas grand-chose… Et toujours cette pauvre moitié de sandwich.

Descente avec magnifique vue sur des éclairs au loin.

Atterrissage avec cinq minutes de retard, arrivée en porte juste après 22h.

Puis j'ai couru vers la gare CFF où partait, huit minutes après l'atterrissage, un train direct. C'était faisable car au vu du faible remplissage de la cabine, le désembarquement a été effectué en un temps record. Si je suis arrivé pile à l'heure, la liaison a hélas été annulée. Et me retrouverai donc à attendre une vingtaine de minutes. L'absence de photos de l'aéroport d'arrivée n'aura donc servi à rien. 

Merci de m'avoir lu. À très vite.