Dernier vol de ce week-end avgeek. Grosse déception, ce qui était planifié jusqu'à la veille en A321neo LR se fera finalement en banal A320, le carrosse s'est transformé en citrouille… C'est toujours le risque que l'on prend, mais un changement de dernière minute est toujours rageant.
Et ça l'est d'autant plus que le 321neo LR a été opéré chaque jour depuis 15 jours, sauf ce week-end là. Vraiment pas de chance…

Fort heureusement, il y a bien eu le 350 d'Edelweiss.
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Nous sommes arrivés la veille au soir à Dublin et avons bien profité de Temple Bar et de son ambiance festive du samedi soir.
Le lever à 6h pique un peu, mais l'effort est récompensé par une belle vue sur la cour de Trinity College, où nous avons dormi.

A cette heure-ci, la cour est déserte, seuls les résidents sont autorisés. Pendant l'été, on peut en effet louer une chambre d'étudiant dans cette célèbre université irlandaise, où se trouve notamment le fameux livre de Kells. Une formule d'hébergement originale bien que pas si bon marché. Mais nous n'avons pas trouvé mieux, les prix ont beaucoup augmenté à Dublin depuis quelques années.

C'est par la grande porte que nous sortons, la classe quand même…

Pas de VTC à Dublin, les applications habituelles sont connectées aux taxis.

A cette heure matinale un dimanche, nous mettrons 25 minutes pour arriver à DUB. Le soleil se lève à peine.

C'est avec satisfaction que je vois que EI part du terminal 2 et non de l'ignoble terminal 1, vieillot et mal foutu, et donc je garde un très mauvais souvenir, notamment une attente interminable pour le PIF.

La signalétique est impeccable. Nous sommes à la bonne porte.

En entrant dans le terminal, nous sommes accueillis par un grand FIDS. La journée s'annonce chargée en cette veille de rentrée scolaire.

Direction les comptoirs Aer Lingus.

C'est en mode do it yourself pour l'enregistrement des bagages.

Pas de borne en libre service pour éditer nos BP. Il y a bien des guichets, il y a peu d'attente mais nous avons la flemme et nous contenterons de nos BP électronique.

Nous laissons tomber et prenons l'escalator en direction des départs.

Mince, je me rends compte qu'une zone était dédiée aux passagers business. J'aurais dû lire plus attentivement le FR de michelg.

Cet aéroport est vraiment agréable et lumineux.

Le fast track est bien indiqué, nous ne nous en privons pas. Les consignes sont bien expliquées (on ne sort rien des sacs) en une dizaine de langues, mais étrangement pas en français.

C'est un vrai fast track, pas un simple coupe-file qui nous fait arriver sur le PIF. Et en plus les agents sont aimables. 5 min plus tard, nous voici airside.

Duty free, as usual…

La grande (à défaut d'être la meilleure) marque locale de whiskey a un stand bien aménagé.

Pour des breuvages un peu plus qualitatifs, c'est par ici.

Ce panneau est intéressant car il permet d'identifier les pays éligibles à l'exemption de taxes. C'est évident pour la plupart d'entre eux, mais pas pour tous (ex. les Canaries, la Norvège ou la Suisse).

On peut trouver de quoi s'habiller tout en vert.

Rappelons que DUB offre la possibilité d'une preclearance pour les USA, ce qui peut être une option intéressante, comme l'a fait michelg (référence au FR cité plus haut).

Direction le salon EI, je suis curieux de voir ce que donne le salon flagship.


L'entrée est plutôt qualitative et donne envie de pousser la porte.

Accueil sympathique, notre éligibilité est validée avec le sourire.
Découverte de ce salon, dont la première impression est très bonne. Il n'est pas très grand, mais avec de beaux aménagements et beaucoup de lumière. L'impression est d'autant meilleure qu'à cette heure-ci il est encore très peu rempli.


Quelques maquettes d'avion sont disposées ici et là.

Un corridor avec le bar relie les deux parties du salon.

Les grandes baies vitrées offrent une belle vue sur les pistes.


Le salon dispose d'une mezzanine où on retrouve les douches.


L'endroit semble plus calme qu'en bas.

Sympa ces pods pour s'isoler.


Et pour finir la zone au fond du rez de chaussée, où nous nous installerons.

Un très beau salon donc, mais avec un gros point noir : le catering est nullissime.
Alors oui, une barista prépare des cafés à la demande, mais c'est à peu près tout ce qu'il faut retenir.

Voici l'offre solide, d'une indigence à faire pâlir le salon multi-compagnie d'Orly 1.



Pour le chaud, il faudra se contenter de ce porridge. Non merci !

Seule consolation, des Guinness à disposition, mais il est encore un peu tôt pour cela.

Ma maigre sélection. Sur le conseil de mon comparse qui aura été plus téméraire que moi, j'irai rendre le croissant qui était immangeable.

Je me console avec le trafic sur les pistes, d'autant que nous avons droit à un beau soleil ce matin. L'A330 EI stationné devant nous, baptisé St. Lawrence O'Toole repousse pour rejoindre Faro (une bonne occasion de prendre un gros pépère en moyen courrier, avis aux amateurs).

Un A320 EI en livrée rétro. Ce serait sympa si AF faisait de même.

A nouveau EI en livrée spéciale, cette fois-ci rugby.

EI et DL en A330.

Pas mal de gros porteurs US, le trafic est historiquement dense entre les deux pays.


C'est à ce moment, en consultant FR24 pour savoir ce qu'il en était de notre vol, que j'ai réalisé que nous venions de perdre le 321neo LR. Snif !
Cela étant, les BP n'ont pas été mis à jour sur l'application EI et ceux-ci sont donc caduques. Nous passons donc au comptoir du salon et l'agente nous confirme le changement d'appareil. Elle nous réattribue des sièges. 1C et 1D ? Non merci Madame, ce sera 1A et 1C. Le tout est fait avec gentillesse, mais on aurait apprécié un peu plus de proactivité et un re-seating spontanément côte à côte.
Voici le nouveau BP. Notons que celui édité à EDI était aux couleurs d'EI, mais pas ici. Pas très grave mais dommage quand on joue à domicile.

Notre vol embarque de la porte 335. Au vu du nombre de vols partant de cette porte, ça sent le shuttle bus.

Allez, avant de partir, petit tour aux toilettes, très bien tenues.

En sortant du salon, un large panneau nous indique la direction à prendre. On ne va pas aux US, donc ce sera à gauche.

Panneau bien utile au demeurant, car le couloir dans lequel nous sommes est bien peu engageant.

Confirmation que la porte 335 est en shuttle.

Nous ne sommes pas les seuls.


Comme la porte E6 à Orly 3, il nous faut prendre le bus pour un terminal décentré.

Il y a du monde mais ça avance très vite. Plusieurs annonces insistent sur l'interdiction des boissons chaudes.

C'est parti pour un petit tour en bus.

Le trajet est très court. Nous voici aux portes Sud.

Ce terminal secondaire n'est pas désagréable pour autant.

On y trouve même de quoi se restaurer.

Voici notre porte, la queue s'est déjà formée.

Pour nous ce sera le groupe 1.

L'embarquement est lancé dans le respect des priorités. On voit à nouveau la mention interdisant les boissons chaudes. Ils ont dû avoir un problème avec un passager qui les a attaqué après s'être brûlé, je ne vois pas d'autre explication.

L'avion est en faux contact, mais assez éloigné de la porte, il y a donc un petit cheminement à suivre.

On aperçoit la bête.

Cette charmante dame est là pour veiller à notre sécurité en traversant la route.

Voici notre A321neo LR A320ceo. Voici donc "St Malachy", un vénérable A320 de 2009.

Ce ne sont pas les marches de Cannes, mais on va les monter quand même.

Fuselage shot sous un beau ciel bleu azur.

Un peu plus près de la porte…

L'accueil est très souriant par la cheffe de la cabine et la PNC.
Etant le premier dans l'appareil, je peux donc vous offrir une vue d'ensemble. On est loin de la cabine avec une véritable business de l'A321neo LR.

Je m'installe au 1A, le pas est correct sans être foufou.

Vue sur les sièges de l'autre rangée. Sur ce vol, il n'y a pas de séparation entre la business et l'éco, mais il n'y aura qu'un seul rang de J. Cela signifie que nous aurions eu la cabine J de l'A321neo rien que pour nous (ceci n'est d'ailleurs peut-être pas étranger au swap, vu que la cabine Y sera bien remplie).

Les consignes de sécurité.


La tablette, de bonne taille et plutôt stable, ce qui n'est pas toujours le cas pour les tablettes logées dans l'accoudoir.

Les premiers coffres à bagage sont réservés aux passagers "premium" (un nom d'ailleurs plus approprié que business au regard du produit EI).

Un regard sur le BOB.

Celui-ci est assez riche et complet.






En le retournant, on a le shop mag. Malin !

J'ai craqué pour l'A350 EK, la question aurait pu se poser pour le 321neo, mais là EI peut m'oublier pour le 320…

On peut également ramener quelques souvenirs liquides, mais renseignements pris avec les PNC un peu plus tard, ceci ne sont disponibles que pour les vols en dutyfree.

Une passagère arrive en pleurs et demande à s'asseoir au premier rang. Je pensais que c'était une question de peur de l'avion (j'avais déjà eu le cas dans un vol entre FRA et CDG), mais en fait, "juste" une correspondance très courte à CDG. La situation doit être particulière, puisque les PNC seront particulièrement attentionnées à son égard.

Comme je le disais plus haut, la cabine Eco est bien remplie. C'est étrange de n'avoir aucune séparation.

Je ne sais pas si c'est prévu par le produit "premium" d'Aer Lingus, mais la place milieu sera libre.

Nous repoussons pile à l'heure, sous un beau ciel bleu.

Long roulage pour rejoindre la piste nord.

Décollage vers l'ouest, avec une vue sur la tour de contrôle.


Mon hublot étant dans un sale état, j'essaie de prendre une photo avec celui qui est derrière, mais la contorsion n'est pas évidente.

Le bocage irlandais.

Virage au sud et vue sur la mer.

Superbe vue sur la baie de Dublin, à marée basse.


Nous arrivons rapidement au-dessus de la mer d'Irlande. La vue est magnifique avec soleil, mer et nuages.

Petit tour rapide aux toilettes avant le début du service. On peut dire que le lavabo a quelques heures de vol.

Les PNC préparent le trolley pour le service.

Ce n'est pas très clair sur ce qui est possible en "premium", mais nous finirons par comprendre qu'on peut piocher dans le BOB pour le solide et le soft. Pour les boissons alcoolisées, c'est 1 par personne, ensuite c'est payant. Ce serait tout de même plus smart de l'expliciter, mais je pense que c'est volontaire pour laisser la main aux PNC.
J'aurais bien essayé l'english breakfast mais celui-ci n'était pas disponible.

A défaut je demande un breakfast wrap. J'ai de la chance, il n'y en a qu'un seul. C'est tout de même étonnant pour un vol de 2 heures d'avoir un chargement si léger.


C'est plutôt bon.

Je me laisse tenter par un gin irlandais avec un tonic.

Santé l'ami !

Et santé aux FRistes !

A l'extérieur, ça se couvre. Nous sommes au-dessus du Wessex.

Nous reprendrons un verre avant la fin du vol avec quelques cochonneries salées.

Le temps ne s'améliore pas en approchant de Paris.


Finalement nous aurons un peu de ciel bleu sur l'approche.

Pendant la finale, j'aperçois ces grands travaux , je me demande de quoi il s'agit.

Arrivée en vue de CDG.

Atterrissage.

Je note plusieurs travaux en cours sur le pistes, si quelqu'un sait de quoi il retourne…

Ayant atterri sur le doublet nord, le roulage est très court jusqu'au T1.

Un A330 Sri Lankan, une compagnie peu reportée sur FR.

Notre reflet sur les vitres du T1.

Nous arrivons en porte à 12h35, avec 5 minutes d'avance. A défaut d'être aussi glamour que prévu, ce vol aura au moins eu le mérite d'être ponctuel.

Débarquement avec un sourire des PNC. Le jetbridge est aveugle.

Le museau de notre A320. Je repère une livrée peu commune juste derrière lui.

Il s'agit d'un 737 de Tassili Airlines, une compagnie algérienne que je ne connaissais pas, et déjà repérée par michelg (encore lui).

A CDG, il ne faut jamais trop traîner lorsqu'il faut passer la PAF. Le circuit est connu, on emprunte le long travelator qui passe sous les pistes.

Aujourd'hui, on gagne à la loterie, avec des files désertes et des parafes fonctionnels.

Nous voilà landside à peine 5 minutes après avoir débarqué, on peut dire que ce matin Paris nous aime. Par ici la sortie avec les fameux tubes du T1.

Le retour se fera avec le CDG Val et le RER B.

On peut dire que je suis verni, lorsque j'arrive sur le quai du RER le train est en approche et avec un seul stop à Aulnay sous Bois avant Gare du Nord.

Merci de m'avoir lu !
Merci pour ce FR détaillé où j’ai encore du vert plein les yeux!
Le salon est vraiment joli mais l’offre culinaire ne lui fait malheureusement pas honneur.
Une expérience mitigée en premium: je ne sais jamais s’il faut considérer cette classe comme une Business light ou comme une Eco améliorée.
A bientôt