Avis du vol entre Rome et Tokyo en classe Economique avec ITA Airways

Introduction

Un voyage de noces est l'occasion de voyager loin, et nous ne dérogerons donc pas à cette règle avec ma femme. 3,5 semaines à deux nous attendent au Japon, puis en Nouvelle-Zélande pour une escale de 72h et enfin en Polynésie française.

Mariés depuis 24h, nous nous envolons pour Rome puis Tokyo avec ITA Airways. Mon patriotisme d'adoption (Mme est italienne) et la tarif attractif au moment de la réservation en juillet 2024 nous ont fait pencher pour cette compagnie au lieu d'Air France (vol plus long et 20% plus cher).

Je fais volontairement l'impasse sur le vol FLR-FCO de 40mn pour démarrer ce report directement à FCO, laissant derrière nous un A319 de qualité.

Nous avons 3h de correspondance sur place, aussi nous profiterons de notre temps ici pour un en-cas et faire du shopping dans une boutique de montres du duty free- Madame me laissera choisir mon cadeau de mariage sur place !
Arrivant de Florence, nous ne pouvons que céder aux sirènes de l'Antico Vinnaio

Puis direction le passage des contrôles de passeport, tout sera fluide. En arrivant en porte d'embarquement, l'annonce d'un retard d'une heure nous fait chercher un fauteuil, de quoi profiter de l'aéroport avant de longues heures de vol.

Notre destrier du jour ! Un A350 d'apparence neuf, mais notre entrée dans l'appareil nous fera constater que non…

Passage devant la business

L'aspect léché de l'extérieur de l'avion ne se retrouve pas à l'intérieur. 

Nous sommes déçus par la cabine que nous trouvons. Elle est vieillotte et mal nettoyée. Mon siège ne déroge pas à cela, la pochette de rangement étant même déboitée.

Les écouteurs ne sont pas présents sur le fauteuil, nous les aurons 1h après l'entrée de l'avion, une fois en vol. C'est dommage car il nous était impossible de profiter de l'info-tainement pendant toute la durée de l'embarquement, de roulage puis jusqu'à la distribution des kits. 

ITA met à disposition des passagers un coussin (est-ce le bon terme ?) et une couverture.

Une fois les écouteurs distribués, nous lançons le visionnage du Comte de Monte-Cristo, mais les prises jacks de nos deux écrans sont sur le point de rendre l'âme. Nous passerons le vol à ajuster le branchement et à bouger la tête avec un excès de précaution pour éviter de perdre le peu de son grésillant que nous réussissions à obtenir.

A ce stade du vol, qui est la première expérience long-courrier de ma vie (!), j'en viens à me demander si c'est moi qui suis exigeant et si tous les vols en économie proposent ce niveau de service. Ma femme m'assure que cette prestation d'ITA est bien inférieure à celle vécue avec Air France sur un a/r CDG-HKG quelques semaines plus tôt, et les vols Air New Zealand qui suivront nous confirmeront qu'il est possible de voler en éco en prenant plaisir.

C'est donc en avgeek refroidi par la cabine que j'entame ce vol, j'espère que l'expérience culinaire italienne remontera le niveau.

Notre voisin du jour

Specimen peu commun !

Roulage puis du décollage de FCO avec 1h de retard

L'expérience culinaire commencera toutefois par une barre KEX, typique de la Suède et ramenée par nos invités suédois du mariage :)

Le repas du 'soir' sera servi environ 2h après le décollage, avec des pâtes.
Ma femme a sélectionné une offre végétarienne, qu'elle recevra conformément à sa commande, mais 30mn avant moi. Elle aura fini quand je commencerai.

Les produits sont corrects, salade de carottes/céleri à part. Un petit flanc, du beurre végan et des crackers accompagnent le tout.

Mon plateau sera nettement plus intéressant gustativement, avec des pâtes remplies, de la charcuterie et boules de mozza, et une sorte de pana cotta + beurre et pain.

Nous sommes repus et relativement satisfaits.

Plus tard dans le vol, seront servis 2 en-cas, nettement moins qualitatifs.

Le premier en milieu de vol, étant un sandwich plus que passable et sec.

Le troisième sera le petit déjeuner. Le croissant était tellement sec qu'il s'effritait, mais heureusement un petit sandwich brioché, une barre chocolatée et des noix permettront de profiter de ce réveil (4h dormies). Le café fut une autre surprise négative, à se demander comment les Italiens qui composent l'équipage réussissent à le servir…

L'équipage passera à 3 reprises servir de l'eau ou du jus et s'assurer que tout se passe bien pour nous. Une attention appréciée.

Descente au travers des nuages, puis le Japon se dévoile lentement à nous pour la première fois !

En approchant de Tokyo, nous apercevons un Chinook en contrebas

Un 777 AF au loin pour comme rappel aux origines, et peut-être pour me faire regretter de ne pas avoir choisi notre compagnie tricolore pour cet itinéraire. J'en profite pour capturer ce magnifique 787 Korean Air.

Nous sortons rapidement de la cabine post atterrissage et prenons la direction des contrôles de passeport (automatisés) avant de rejoindre notre guide pour cette nouvelle aventure.