Enchainement de vols
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- 4FV6010 - Economique - Moscou → Saint Petersbourg - Sukhoï SuperJet 100-95
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- 8KL1481 - Economique - Amsterdam → Istanbul - Embraer E195 E2
Bonjour à tous et bienvenue sur ce vol légèrement exotique.
Le processus de réservation de ce vol Rossiya, membre du groupe Aeroflot, est rigoureusement le même que pour le vol SU2171 qui précède, à savoir Trip.com pour les raisons précédemment évoquées.
Pour voyager de Moscou à Saint Petersburg (SPB pour les intimes), de nombreuses options sont disponibles.
L'offre quotidienne Aeroflot-Rossiya sur la liaison MOW-LED est pléthorique :
- 5 vols SU metal de SVO (Nord de la capitale)
- 27 vols FV de SVO
- 16 vols FV de VKO (Sud de la capitale)
Soit un total de 48 vols par jour. Tous les vols FV sont en partage de code avec SU, sous le même numéro. Notre vol FV6010 est donc aussi le vol SU6010. L'intégration est totale.
Tarifs : comptez entre 40 et 50 EUR ppax par trajet, soit 80-100 EUR l'aller retour en Economy Light, très abordable.
Nous quittons notre hôtel vers 10h30.

VKO est souvent un peu moins onéreux que SVO si vous réservez à la dernière minute et présente l'autre avantage pécuniaire d'être accessible par le métro, plus particulièrement la ligne 8A (jaune) du métro moscovite, à l'inverse de son confrère de la banlieue nord qui oblige à passer par le très cher Aeroexpress (train ou bus d'ailleurs).
L'aéroport est donc accessible pour le prix d'un simple ticket de métro, le même que vous utiliseriez en centre ville, grâce par exemple à votre carte Troïka.
On commence donc le voyage comme tous les jours précédents à la station Smolenskaya sur la ligne 3. Il y a trois entrées qui mènent à la place où se situe le bâtiment de la station. La plus belle est celle située sur le boulevard où Bentley, Rolls et Maybach composent une bonne part du parc automobile. Il y a pire quartier.

Voilà le bâtiment de la station de la ligne 3, vous reconnaissez le haut du Ministry of Foreign Affairs en arrière-plan. La ligne 4 est dans un autre bâtiment de l'autre côté du boulevard.
Une petite pensée pour l'employée du métro qui nous a gentiment aidés quelques jours plus tôt pour obtenir nos cartes Troïka sur le distributeur, me voyant lambiner avec Google Traduction.
Elle était un peu incrédule quand je lui ai dit en russe que je VOULAIS deux cartes Troïka (théoriquement, elle fonctionne comme un portefeuille, on peut la partager), c'est un souvenir comme un autre.
Les agents de sécurité chargés de scanner valises et sacs à dos ont également été adorables tous les jours où nous sommes passés allant jusqu'à se lever de leur siège pour nous remercier d'avoir participé au contrôle. Du jamais vu en ce qui me concerne.
Une expérience en définitive bien agréable dans ce métro moscovite.
L'entrée est à gauche (le fameux M rouge), la sortie est à droite.

À l'intérieur, c'est évidemment très soviétique et en excellent état. Et ce n'est pas uniquement parce que nous sommes à proximité du MFA, elles sont toutes comme ça.


Une fois en bas des escalators, c'est toujours ultra propre. Ce n'est pas la station la plus richement décorée, mais personnellement, ça me convient !

Selfie spot (c'est marqué au sol, pour une fois je suis certain de mon droit à photographier, ça va se corser plus loin…)

Voilà à quoi ressemble le quai

On embarque donc sur la ligne 3 direction Park Pobedy.
Nous changeons à Park Pobedy pour la ligne 8A. Ce qui est pratique à Park Pobedy, c'est que les lignes 3 et 8A se trouvent sur le même quai (en tout cas dans ce sens, je n'ai pas vérifié en sens inverse), ce qui permet de changer facilement de ligne avec ses bagages sans prendre d'escaliers ni escalators. Top.
Personne qui ne hurle, pisse, agresse. Bref, une ville civilisée où l'on prend le métro pour… prendre le métro.
Sur la ligne 8A, il n'y a littéralement personne, on trouve pléthore de places assises. Idéal si vous avez des bagages. Attention toutefois, en matière de bagage, transporter une très grosse valise pourrait vous valoir de payer un ticket supplémentaire par bagage. La règle n'est quasiment jamais appliquée, mais elle existe.

La rame est dotée d'un affichage numérique qui égrène les stations en plus de l'indicateur rouge sur le plan (et en plus des annonces vocales). Impossible de se perdre même quand on ne comprend rien au cyrillique (pas si compliqué au demeurant).

Une station avant Vnukovo, il y a Pykhtino, inspirée du monde aéronautique, jetez un oeil sur Google, vous verrez, c'est super bien fait. Nous n'avons pas le temps de nous arrêter, dommage, nous avons surtout mal aux pieds à force d'avoir marché comme des dingues à Moscou.
La fréquence du métro 8A est moyenne comme vous pouvez le voir ci-dessous (nous sommes au terminus donc les deux quais permettent de retourner vers la ville).
VKO est le seul aéroport de Russie à être raccordé au métro à l'heure actuelle. Cela fait à peine un an que la station est opérationnelle, la ligne est donc assez peu fréquentée. À la sortie sur le quai, il n'y a pas foule.
Comme vous pouvez le voir, la station est également inspirée du monde aéronautique, les panneaux en métal sont censés représenter des panneaux de fuselage, des dérives etc. En tant qu'avgeek, je trouve ça dingue d'avoir poussé l'attention au détail à ce niveau.

VKO rendant hommage à Andreï Tupolev, tous les aéronefs Tupolev sont représentés au devant de la station volant à travers le monde… et particulièrement au-dessus des États-Unis. Troll extrême ou menace déguisée ?

Compte tenu de l'inauguration récente de cette station et du stationnement de la flotte présidentielle à VKO, toutes les théories sont plausibles.
Nous quittons la station à 11h17. Temps de trajet : 47 minutes depuis notre hôtel. Plutôt rapide mais nous étions dans la "bonne partie" de Moscou pour attraper la ligne 8A.
Coût : 63 RUB / pax soit dans les 63 centimes d'EUR. Imbattable. Les Russes ont un attrait évident pour les transports en commun et ça marche.

Après être montés d'un niveau via un escalator, nous retrouvons le couloir qui amène à VKO. Tout est neuf et nickel.

Et oui, il y a aussi un train Express à VKO, je doute qu'il soit très fréquenté à l'avenir. Vu le coût modique de la ligne 8A, il y a fort à parier que le flux se reporte sur le métro.
En russe, on parle "d'aeroport", comme en français, de manière intéressante on note que la traduction anglaise n'utilise pas le terme "airport" mais la transcription littérale du cyrillique. Pas seulement à VKO mais dans tous les aéroports.

Au bout du couloir, nous entrons dans le terminal A (le seul).

Directement, contrôle de sécurité, désolé pour la photo floue, je suis passé en mode furtif.

Une fois le contrôle passé, on trouve des FIDS, un plan de VKO et une statue d'Andreï Tupolev. Absorbés par la statue (qui fournit un prétexte idéal pour prendre des photos), nous en oublions une valise au contrôle. Pas discret…


Nous pouvons enfin monter en direction des arrivées.

Arrivés au niveau… des arrivées, l'escalator pour monter au niveau des départs est hors service, le personnel nous dirige vers l'ascenseur avec d'autres pax.
Nous débarquons au niveau des départs face aux comptoirs d'enregistrement 51-60.

Demi-tour gauche et voici un grand FIDS partiellement illisible à cause de la luminosité du terminal. Il faut s'approcher. Les vols sont essentiellement domestiques (+ IST, TBS, EVN)

Direction l'embarquement, nous avons déjà nos BP récupérés sur le site Aeroflot. Le site Rossiya ne gère rien du tout. Je n'ai pas pensé à récupérer un BP papier, le con !

Le BP mentionne qu'il s'agit d'un vol SU, pas FV.

Nous embarquerons en porte 8, nous sommes donc au bon endroit.
Evidemment, Apple Pay se mêle de l'histoire et affiche ma carte Amex au lieu de mon BP dès que j'incline mon iPhone au-dessus du lecteur. American Express, LA carte à montrer en Russie en 2025, bien sûr !
L'agent floutée à droite nous viendra en aide avec le sourire. Après ça, direction le PIF (ce qui fera le troisième contrôle avec celui du métro, tout de même).

Voici les portes 8 et 8A, immédiatement situées à gauche après le PIF. Vous voyez qu'il y a encore ce thème de panneaux en aluminium un peu partout dans le terminal.
Il y a beaucoup d'assises au fond mais trop aveugles à mon goût.
Le seul bémol niveau propreté réside dans les traces noires des pax qui attendent l'embarquement et s'appuient contre le mur (à gauche). Cela mériterait un bon nettoyage, c'est quand même assez visible.

Au centre, cela ressemble davantage à un gigantesque hangar, ce que sont tous les terminaux partout dans le monde, plus ou moins habillés.
Les toilettes étaient situées assez loin de ces deux premières portes, après le Duty Free. Mieux vaut utiliser celles que vous croiserez landside pour éviter de traverser le terminal ensuite.

Certaines places sont réservées aux PMR.
Je ne fais pas de fixette mais les sorties d'air conditionné, espacées de 3 ou 4 mètres, sont bien moins fréquentes qu'à IST (une sortie par mètre, ce qui donne la sensation d'être dans un courant d'air permanent). Ici, la température est plus supportable.

C'est l'heure du spotting ! Et là, il y a de la matière. Chose intéressante, le Special Flight Detachment étant basé à VKO, personne ne m'interdit de prendre des photos dans le terminal alors que j'ai sorti l'artillerie lourde.
On peut s'approcher du verre, ce qui permet d'éviter un peu les reflets. Ci-dessous, j'ai dû incliner l'appareil pour avoir le nom de VKO donc impossible de faire sans.

On commence par ces deux SSJ 100-95 de Rossiya (FV) au départ pour Saint Petersbourg Pulkovo (LED). En toute honnêteté, j'avais une légère appréhension à voler sur cet appareil, l'atterrissage d'urgence raté de 2019 étant assez récent dans les esprits et le sort des pax horrible.
Après cet épisode, SU ne pouvait pas garder le SSJ 100 dans sa flotte. Résultat : tous transférés chez FV et repeints.
Cette livrée, justement, est plutôt jolie, je ne sais si elle représente des flocons de neige ou des plumes d'oiseau, ou peut-être aucun des deux ?! Quoi qu'il arrive, on reconnaît un appareil de Rossiya de loin !

Au stationnement, il s'agit de RA-89114 "Uglich"

Le repoussage conduit les appareils assez loin, pas question de démarrer les réacteurs à proximité des vitres du terminal (qui sont nettoyées régulièrement, du personnel était entrain de le faire juste à ce moment)

Contre-jour monumental, mais il s'agit d'un Yak-42 de Kosmos Airlines RA-42423.


En face, nous avons un Boeing 757-200 d'Azur Air RA-73357.

Boeing 737-800 Utair RA-73486

Au loin, un TU-214 Mogul RA-64522 "Rossiya Special Flight Detachment".
Le SSJ devant attire mon attention. Il paraît porter l'ancienne livrée de Brussels Airlines, je me dis que c'est une coïncidence sur le moment mais pas du tout.
Sept SSJ 100 ont été livrés à Cityjet qui en opérait certains pour le compte de Brussels Airlines. Nous avons en fait devant nous RA-89162 dont l'ancienne immatriculation est EI-FWD, soit le tout premier SSJ-100 à avoir intégré la flotte Cityjet (par MSN). Il a donc bien été peint aux couleurs de Brussels Airlines. Incroyable de tomber sur cette "relique" par hasard.
Le SSJ a totalement échoué comme produit d'export, les circonstances politiques ne l'ont pas aidé.

Iliouchine Il-76MD RA-78817 (1989)

Un autre du même type est stationné derrière

Boeing 737-800 Airzena Georgian Airways 4L-GTO (2012) au départ pour TBS

Encore ce foutu contre-jour, mais vous devinez cet Airbus A320 d'Azerbaïdjan Airlines 4K-AZ84 (2006). Les relations russo-azéries ne sont pas au top par les temps qui courent et il se peut que cette liaison ne fasse pas long feu.


Bombardier Global Express XRS de Skylight RA-73538. Vous pouvez voir l'intérieur rétrofité en 2020 sur aviapages.com. Il est basé à VKO et vole vers AUH, MLE etc.


Boeing 737-800 Azur Air RA-73475 (1998) stocké. Passé par XL Airways, Air Berlin…
Et voilà, la petite musique est de retour : "Flugzeuge im Bauch, im Blut Kerosin, Kein Sturm hält sie auf, uns're Air Berlin"

À côté, ça repousse. L'APU est démarré.

Il y a toujours un agent au sol qui suit les opérations de l'extérieur du tracteur en lien permanent avec l'équipage de l'appareil repoussé


Comme pour le précédent repoussage, il ira bien loin avant de démarrer les deux PowerJet SaM146 qui développent un total de 160 kN de poussée, pour un appareil assez léger. Un bon rapport poids-puissance qui se ressent à bord.

Notre oiseau!
Il s'agit d'un Sukhoï SSJ 100-95B RA-89025 (2014) portant le nom de la ville de Tobolsk.

Il arbore une livrée spéciale à l'effigie de deux scientifiques (un de chaque côté de la dérive, je n'ai pas de photo de l'autre côté) dans la pure tradition soviétique de célébration de la science. Remplacer Dieu par la science et l'architecture, vaste programme.
De ce côté, il s'agit de Dmitri Mendeleïev.

Dmitri Mendeleïev est justement né à Tobolsk. Il est décédé à Saint Petersbourg.

Un élément du tableau périodique, l'hydrogène, apparaît au-dessus de son visage. Son apport à la science portait justement sur la classification périodique des éléments.

Nous sommes prêts à embarquer, Moscow City est à l'honneur sur le panneau de gauche.
Il existe un programme Aeroflot "WATTA" permettant d'embarquer sur n'importe quel vol antérieur ou postérieur vers la même destination dans la journée. Bref, une sorte de copie de La Navette Air France en son temps.
Nos bagages cabine sont toujours les mêmes, 55x25x35 Air France Delsey New Destination. RÀS, les dimensions autorisées sur SU/FV étant supérieures, idem pour le poids. Jusqu'à 15kg au total en Economy Light. Une valise de 10 kg et un petit sac de 5kg.
Une franchise TRÈS généreuse pour ce type de billet. Nous sommes loin d'une expérience low-cost pour un prix modique.

La veille, j'avais réalisé l'enregistrement avec pas mal de retard sur le T-24h. Du coup, nous étions relégués au fond.

Nous voilà à l'intérieur.

Evidemment, pas le bon focus dans la précipitation avant que les pax arrivent. Donc, oui, il y a un coat hook.

Le pitch est correct, la cabine est en très bon état, propre, confortable et lumineuse. Un bon début.
C'est une cabine Aeroflot, aucun rétrofit suite au passage dans la flotte FV.

Voilà qui trahit l'origine de cet appareil, la ceinture orange siglée Aeroflot.

La safety card est elle au nom de Rossiya.

Toute illustration de fumée et d'incendie est un peu anxiogène compte tenu de l'accident de 2019.

Extérieurement, le terminal fait moins bonne impression, la toiture paraît usée. A côté de nous, un autre SSJ 100 sans livrée spéciale.

Pas beaucoup de bagages à charger en soute compte tenu la très bonne franchise cabine.

Voyez de près, cela mérite un ravalement

Les PNT paient tout moins cher au Pilot's Shop, encore que maintenant, je demande à voir !

On repousse à l'heure, au-revoir RA-89112 et Москва !

On va bientôt pouvoir reprendre la session spotting

Boeing 737-800 Alrosa RA-73264 équipé de Winglets Split Scimitar

Le 757-200 Azur Air vu plus tôt de la porte 8

Nous arrivons au point de démarrage des réacteurs.

Encore plus incroyable que le SSJ de Cityjet, un antique 767-300ER RA-73078. Dernier 767-300ER livré à Aéromaritime/UTA (!) en tant que
F-GHGF en 1991, il a ensuite volé chez Air France pendant 12 ans avant de rejoindre la flotte de la défunte Transaero.

Boeing 737-800 Utair RA-73495 (2009) ancien de GOL.

En porte 14, Boeing 737-800 Yakutia Aero RA-73260 (2004) ancien de Malev et S7.

Encore une relique. Boeing 767-300ER Azur Air RA-73030 livré à Lauda Air sous l'immatriculation F-GHGG (probablement destiné à UTA). Lui aussi a volé chez Air France de 1992 à 2003 avant d'atterrir chez Transaero.

Un Sukhoï SSJ 100 Azimuth RA-89079 à gauche et un Boeing 737-800 Pobeda RA-73298 à droite. Réacteurs en maintenance pour les deux.

Alors là, si je m'attendais, un Yak-40 Vologda Air RA-88188. Une des dernières options connues pour voler en Yak-40 depuis Moscou.
Au fond, on voit les appareils du Special Flight Detachment… et justement… ce n'est pas un hasard si pile à ce moment, notre aimable PNC me demande de ne plus filmer pour "la sécurité aérienne".
Elle était vraiment super aimable et l'air totalement désolée l'air de dire "j'obéis aux ordres…"
Elle m'avait déjà demandé pendant le roulage ce que j'avais collé au hublot, je lui avais répondu qu'il s'agissait d'une caméra et elle m'avait alors répondu avec un pouce en l'air. Je suppose qu'un autre membre d'équipage, PNC ou PNT n'était pas d'accord !
Notre voisin de rangée utilisait son téléphone sans mode avion pour jouer à des jeux, la PNC s'est plantée derrière lui pendant le roulage pour s'assurer qu'il l'éteignait bien, il a senti qu'elle l'observait et il a grogné avant de ranger son téléphone, puis de le ressortir ! Hilarant. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas lui qui m'a dénoncé, les pax se foutent éperdument des règles.
Me concernant, pour éviter les problèmes, je range caméra et appareil photo. On continue au smartphone, c'est un peu plus discret.

Je m'abstiens surtout de photographier la flotte présidentielle, au cas où l'on fouillerait mon iPhone à l'arrivée… pas fou !
Un A321 IAE de TK décolle avant nous sur la piste 06.

Nous avons besoin de moins de piste pour nous envoler, nous ne sommes pas satellisés mais presque !



On survole les panelka



C'est encore assez couvert sur Moscou, bien que les jours précédents furent très chauds et ensoleillés !
Niveau acoustique, ce Sukhoï m'étonne, il est silencieux et la gestion de l'altitude de la cabine est douce malgré une montée rapide.




Avant de présenter la collation, retour sur le magazine Rossiya. L'ambre jaune est en première page.

Alors là, je devine un peu… 5 bases, 136 avions dans le parc (flotte), 135 itinéraires, 7000 salariés et 11,5 Millions de pax transportés.

Le parc est diversifié, du SSJ 100 au 747-400. Rossiya possède tout de même 78 SSJ 100.

Quelques appareils sont mis à l'honneur, notamment :
- Un SSJ-100 avec la livrée spéciale dessinée en collaboration avec le Musée de l'Hermitage
- Un SSJ-100 arborant un trio de chevaux stylisé (Troïka), le moyen de déplacement le plus répandu en Russie pendant des siècles et le symbole de la Russie. Le même qu'on trouve d'ailleurs sur la carte Troïka du métro de Moscou.

C'est bien beau ces histoires de promotion de la culture et de l'héritage de la Russie, mais qu'est-ce que Rossiya nous propose à manger ?
Tablette propre, coulissante et de grande taille.

Un set de couverts, sucre, serviette rafraîchissante et serviette en papier rouge est distribué, avec une "mini tarte" de Baker House

Le verso

Une fois l'emballage ouvert, on y trouve une tarte en apparence au chocolat

Qui cache un coeur fondant au caramel/cacahuète. Délicieux et très nourrissant.

On distingue mieux les caractères une fois vide.

Voilà pour le sucre, la serviette rafraîchissante et la cuillère. On ne manque de rien.

J'avais oublié de vous montrer le plafonnier, particulièrement important en Russie pour un seul bouton : l'appel aux PNC. Ça sonne dans toutes les directions et en permanence. Les pax sont très exigeants, ce qui explique sans doute le haut niveau de service constaté. Les PNC n'ont clairement pas la vie facile !

Il y a une petite lumière d'ambiance le long des coffres à bagages et des hublots.

Le service est soudainement suspendu, des PNC viendront en renfort pour accélérer le rythme, la descente va commencer.
De la condensation apparaît sur le coin gauche du hublot ce qui handicape la prise de vues.




Les spoilers sont sortis pour ralentir, virage à droite pour s'aligner.




Je l'ignore à ce moment-là, mais la trajectoire d'approche des pistes 10L et 10R passe au-dessus du palais de Peterhof.


Les volets semblent réglés sur 25°

Courte finale



Toucher ferme et freinage max. Je trouve que le SSJ n'est pas très à l'aise sur ses trains, on est balancés de gauche à droite à chaque fois qu'on roule à une certaine vitesse, comme s'il y avait un jeu dans le train, une sensation un peu curieuse.
Un coup d'oeil sur la carte permet de comprendre que les PNT veulent évacuer la piste via le premier taxiway (A2) qui est le seul à permettre une sortie à grande vitesse.

Nous évacuons donc la piste 10R via le taxiway A2.

En porte ce jour-là, un Boeing 737-800 de Nordwind

Un A320 WL SU, un 737-800 Izhavia et un A321 CEO CFM de S7 Airlines.


Boeing 737-800 Smartavia

Nous stationnerons entre deux 737-800 de Smartavia

Dernier virage ! Block flight time : 1h08 minutes.

Après des au revoir cordiaux en porte, nous sommes lâchés à Pulkovo. Des toilettes sont dispo peu après le débarquement, pratique.

Tout est correctement indiqué

Il y a pas mal de couloirs à traverser

Le hall de livraison des bagages.

Direction la sortie Taxi et Bus.

À l'extérieur, un guichet vend des cartes Podorozhnik (métro, bus, trolleys et tramways de SPB). Elle offre réduction sur les trajets. J'en achète deux et verse 500 RUB sur chaque carte.
Plusieurs options pour rejoindre le centre-ville :
- Bus 39Э (Express) destination Moscovskaya (L2).
- Bus 39 (même destination)
- Bus 82Э (Express) destination Prospekt Veteranov (L1).
Nous montons dans le bus 39Э… aucune carte ne fonctionne. Première erreur : il faut INSISTER, les lecteurs sont souvent capricieux. Ne pas hésiter à changer de lecteur pour tomber sur un fonctionnel.
Je paie donc avec nos cartes Mir, 80 RUB chacun soit 0,80 EUR.
20 minutes plus tard, à la station Moscovskaya et dans la cohue, bis repetita aux portiques. J'informe le personnel présent (très aimable au demeurant) que ces cartes viennent de Pulkovo, ils sont surpris mais me dirigent vers les automates pour les "activer".
Résultat : une sur les deux fonctionne et est chargée de 500 RUB. L'autre est HS, ce qui sera confirmé le lendemain par l'employée de la station Ploschad Lenina (L1), elle-même surprise, première "déconvenue"…
Notre hôtel est à Ploschad Lenina (L1) mais c'est plus rapide de prendre la L2 à Moscovskaya et de changer à Tekhnologichesky Institut (ci-dessous) pour récupérer la L1 (rouge)


BREF, nous avons pris le Bus 39Э, la L2, la L1 et le bus n°28 à la sortie de la station Ploschad Lenina ci-dessus (1h30 de trajet) pour rejoindre l'Hôtel Saint Petersburg (Citytel), anciennement connu sous le nom d'Hôtel Leningrad, le premier hôtel d'URSS à proposer le petit déjeuner buffet et le théâtre d'un drame en 1991. Trois étages partis en fumée, 16 morts dont de nombreux pompiers à cause d'une télévision cathodique dont le tube a explosé.
Moi qui voulais éviter les bâtiments anciens en centre ville justement à cause de la sécurité incendie, c'est raté !
554 chambres, un mastodonte de béton qui propose des prestations honnêtes et dont les tarifs sont imbattables par rapport au centre-ville dans l'exagération. 80 EUR la nuit sans petit déjeuner, 90 EUR avec un petit déjeuner buffet pour deux…

Centre-ville facilement accessible par l'arrière via la galerie commerciale avec le Tramway n°3 que vous pouvez aussi prendre pour rejoindre la station de métro Ploschad Lenina (L1) d'ailleurs.
Si j'insiste autant sur les transports en commun, c'est que pour ce voyage, je me suis forcé à systématiquement les utiliser, mais aussi aucun restaurant, aucune excursion organisée. Faire au maximum comme un russe, je trouve que ça donne un aperçu plus complet des réalités du pays visité et cela permet de réduire pas mal le budget.

Une autre chose à garder à l'esprit :
Si vous utilisez la carte Podorozhnik dans les bus, tram ou trolleys de SPB et qu'un contrôleur scanne votre carte avec son terminal (ultra fréquent), votre carte sera "désactivée" pendant environ 24 à 48h, la rendant inutilisable dans cet intervalle.
Ça nous est arrivé deux fois, ce n'est pas un hasard.
C'est très problématique si vous êtes un touriste et que vous avez chargé votre carte avec générosité pour la totalité de votre séjour. Il n'y a pas ce problème avec la carte Troïka à Moscou.
Il peut du coup être plus intéressant de payer avec votre carte Mir si vous ne voulez pas être embêtés avec les cartes non fonctionnelles.
"Personne qui ne hurle, pisse, agresse. Bref, une ville civilisée où l'on prend le métro pour… prendre le métro."
Clairement dans une dictature, tu te tiens...
Franchement ça dépend, dans les transports oui et pour l’occidental que je suis, c’est une liberté qui n’a pas de prix.
Sur la route, c’est une autre histoire. Ils n’hésitent pas à klaxonner les convois qui sortent du Kremlin si ça les emmerde, à rouler à 100km/h (minimum) en ville devant les ministères…
Dans les files d’attente, pas trop de respect des places… ce n’est pas le paradis non plus, mais il y a des points positifs !
Ah ce qu'il ne faut pas lire...
Non, les gens n'ont pas besoin d'un fusil dans le dos pour se tenir correctement. Enfin bon, je vous invite à venir vous-même à Moscou. Je ne me suis jamais senti aussi libre qu'en élevant ma famille ici.
En visitant le Gorky Park, j'y ai vu des familles heureuses, aimant leurs enfants. Pas trop habitué à ces démonstrations de convivialité à Nice où les gens font souvent la gueule/aigris/jaloux/agressifs. En 5 jours, difficile de se faire une idée, mais ma première impression était conforme à ton expérience. L'essentiel, c'est de se sentir bien là où on a choisi de vivre !
Un grand merci pour cet extraordinnaire FR.
Que ce soit sur la partie avgeek ou touristique, tout est top!
Merci pour ton commentaire ! J’aime bien sortir des sentiers battus de temps en temps.
J’ai limité le bonus, trop de photos sur le FR en lui-même mais bon c’était quand même le sujet principal ahah
Merci pour cet FR et le spotting, très unique! Beaucoup d'avions intéressants à VKO et cool de voir un vol en Russie. Je suis surpris que le sac et le repas soient inclus, je pensais que Rossiya était low-cost.
Content que ça vous ait plu! On pourrait penser que Rossiya fait du low cost, mais vu l’exigence des pax, il ne doit pas y avoir beaucoup de coûts sur lesquels ils peuvent rogner. En tout cas ce n’est pas le low cost européen. Tout le monde y gagne !
Oui, et les tarifs sont raisonnables aussi!
Un FR super bien détaillé sur un marché dont on entend plus beaucoup parler de part chez nous.
J’avais pris le SSJ sur Interjet, au Mexique. Il n’était pas resté très longtemps dans la flotte. Je ne l’avais pas trouvé très agréable, justement très bruyant.
Merci pour ce beau FR
Et quel marché, moi qui pensais que le nombre de vols était réduit et que c'était la galère... pas du tout. La vie suit son cours en Russie, c'est juste que nous n'en savons objectivement pas grand chose.
Interjet, j'avais oublié cet opérateur ! Bruyant ? Peut-être une différence de rangée dans la cabine (je n'ai pas testé devant les réacteurs) ?
Jai trouvé un article indiquant que la section centrale aurait reçu une isolation supplémentaire, ça explique peut-être mon ressenti, en tout cas il y a eu des modifications en cours de production et/ou après.
https://www.aviation24.be/manufacturers/sukhoi/sukhoi-superjet-100-becoming-comfortable/
Merci pour ce super report.
Je n’ai jamais pris le SSJ, peut-être un jour ex EVN. Sinon depuis EVN il y a aussi le 762 Utair ver VKO qui me fait de l’œil aussi.
Cette histoire de mauvaise traduction je pense que c’est qu’ils ont traduit la station « Aéroport Vnukovo » comme un nom propre « intraduisible et ont juste mis du latin .. exactement comme si on traduisant Krasnaya plotchad en écriture latine au lieu de Place Rouge . Ca n’a pas vraiment dans sens mais bon, ça reste compréhensible.
C’est cool d’avoir eu des bonnes interactions avec les russes. Des fois ça peut-être compliqué mais ça reste un peuple charmant et à Moscou, très élégant.
Personnellement j’ai toujours eu un peu plus de mal avec les habitants de SP, réputation « prout prout » en Russie .
Les deux villes sont absolument sublimes , on n’arrête pas de prendre des photos.
Le métro évidemment est à l’image de la grandeur soviétique passée .
Un report que j’ai eu plaisir à lire tant pour son contenu que pour les souvenirs qu’il m’a fait revivre .
À bientôt !
Ah oui tu as la possibilité ex-EVN c'est vrai. Pour le 767-200ER, il n'en reste plus qu'un actif, ça va devenir chaud !
Totalement d'accord pour la traduction, en plus quand on romanise, il y a X orthographes possibles. C'est plus compréhensible pour un francophone finalement !
À Moscou les gens étaient bien plus aimables et agréables en effet. Même les militaires au Kremlin n'hésitent pas à répondre si on les salue (bonjour, au revoir etc.) C'est quand même surréaliste.
À SPB, le contraire, comportement froid voire agressif, surtout le personnel des musées, tu n'es pas le bienvenu. Dès qu'ils comprennent que tu ne parles pas russe, ça se déchaîne. Peut-être en ont-ils marre des groupes chinois 😂
On peut tomber sur des gens aimables : les agents de sécurité, les employés des transports en commun, les employés de banque, dans l'hôtel où j'étais 50/50 mais globalement correct.
SPB a l'air d'être une ville plus pauvre, plus sale avec des infrastructures moins bien entretenues qu'à Moscou, un parc automobile vieillissant, polluant... c'est une ville très militarisée, est-ce qu'il y a un ressentiment particulier envers Moscou, les étrangers ? Difficile de se prononcer sans ne rien connaître.
Merci pour ton commentaire, à bientôt !
Intéressant comme vision.
Connaissant bien les deux villes, je l’expliquerais comme ça :
Moscou a une place spéciale en Russie , pays fortement centralisé. La ville rassemble +30% du PIB du pays, quasiment autant en terme de population, Moscou est au coude à coude d’Istanbul (si on inclut sa partie asiatique) en tant que plus grande métropole d’Europe.
Le PIB/habitant y est + de 2 fois supérieur au reste de la Russie. Évidemment en excluant les nombreux immigrés illégaux (ex pays de l’URSS).
J’ai pas mal de famille en Russie , mais ils sont tous assez âgés donc peut-être que je ne suis plus vraiment « au fait » de la mentalité mais Moscou a un peu la même réputation en Russie que Paris en France et que toutes les capitales : gens pressés , expéditifs, peu de contact .. à prendre avec des pincettes car personnellement en France je trouve les parisiens super gentils et n’ai jamais été aussi mal reçu qu’à Lyon ou Grenoble par exemple. Ou même Marseille.
Donc la réputation des capitales je m’en méfie un peu. Il y a toujours un complexe d’infériorité.
Saint Petersbourg a évidemment perdu son faste passé , n’est plus aussi jeune et dynamique . Cela reste un musée à ciel ouvert . Mais la plupart des jeunes en Russie vont à Moscou pour étudier, puis vivre. C’est la seule ville qui a une démographie positive.
En terme de « richesse » j’ai toujours trouvé que SP faisait + riche que Moscou en terme de vitrine. Mais aussi, à prendre en compte : SP vit du tourisme , alors après 3 ans et demi de guerre, est-ce que les conséquences commencent à se faire ressentir sur la ville ? Peut-être.
SP est aussi + industrielle que Moscou, qui est la seule ville russe qui a su prendre le tournant du 21e siècle et se plonger dans le tertiaire. Les autres métropoles n’en ont pas eu la chance.
Il faut bien comprendre que même si SP reste une ville riche (architecturalement notamment), la plupart des investissements de l’état (nombreux en Russie) et étrangers concernent Moscou et la Grand Moscou (ie Moscow City). Le métro de SP n’a que très peu évolué contrairement à celui de Moscou, de même pour la démographie. Évidement il reste très bien conservé.
Moscou est aussi la ville du pouvoir, et si pendant longtemps SP a été la vitrine de la Russie , maintenant c’est Moscou. Un peu comme Rabat au Maroc qui est nickel par rapport au reste des villes. Il n’y aura pas de grèves d’éboueurs au Kremlin.
Les gardes du Kremlin sont aussi tenus de montrer la courtoisie. Moscou est plus habituée aux étrangers y compris des expatriés vivant là-bas. À SP c’est plus un tourisme de masse.
Et aussi, je pense que comme de partout, les gens du nord sont plus froids qu’au sud. Le climat de SP doit y jouer.
Merci pour ton éclairage très complet !
J'ai vécu 19 ans à Paris, je vis à Nice depuis 4 ans, je te suis sur la mauvaise réputation des capitales.
Paris n'était pas aussi terrible qu'on le dit (avant le Covid), c'était agréable (insécurité mise de côté) surtout au niveau des relations sociales.
Nice : des tordus. Zone de non-droit. Parisiens et lyonnais repartent au bout de 2 ans. Si pour toi les lyonnais sont exécrables et qu'ils ne s'adaptent pas à Nice... imagine !
Je comprends le problème de centralisation pour Moscou vs SPB. À Moscou, tout est tenu à la perfection et pour le coup, je ne m'y attendais pas. J'avais l'image d'une ville très soviétique, grise (comme Sofia, Belgrade etc.), rien que le Zaryadye Park a beaucoup changé le visage du centre-ville, tous les ponts sont fleuris autour des lieux de pouvoir. C'était la volonté du maire de Moscou d'en faire une ville plus agréable, il a réussi.
La richesse architecturale à SPB (surtout les palais à l'extérieur) engendre un tel volume de patrimoine à entretenir que c'en est un gouffre. Et si les finances ne suivent pas... l'entretien traîne. Comme la pollution environnante détériore le bâti, c'est le tonneau des danaïdes.
La façade du Palais d'Hiver a besoin de travaux, le bois pourrit (avec les hivers rudes). Les voies de circulation de la ville s'affaissent, les rambardes des ponts rouillent, les dalles des trottoirs se soulèvent, les poubelles publiques ne sont pas vidées, les oiseaux disséminent les déchets, des bouteilles en verres cassées au sol : personne pour nettoyer. Voitures poubelles rouillées pas entretenues, idem pour les navires de croisière (nuages de fumée, odeurs pestilentielles) etc.
Il faut un masque FFP2/3 pour supporter l'air du centre-ville. Il faudrait une ZFE 😂. Dans une ville orientée sur la culture et le patrimoine, on ne s'attend pas à autant de pollution, c'est un choc.
Je me suis retrouvé par le hasard du calendrier à Moscou lors de la procession annuelle pour l'anniversaire de la ville et à SPB pour l'anniversaire du transfert des reliques d'Alexandre Nevski.
J'ai vu deux peuples : la Russie rurale, extrêmement pieuse, plus pauvre (vêtements, dentition), bourrue, sans doute plus malléable et qui participe probablement davantage à l'effort de guerre. Quand ils arrivent en ville, ils sont émerveillés, on devine des conditions de vie difficiles.
Autour, les citadins les prennent pour des membres de sectes, des radicaux auxquels ils ne veulent pas être associés. La gestuelle de certains est flagrante, ils éprouvent du dégoût à leur égard.
Est-ce là la différence entre les pro-Poutine et l'opposition urbaine ? À ce niveau, ils semblent irréconciliables. Le futur risque d'être compliqué...
Merci pour ce FR très bien écrit et documenté, joli bonus également. Un plaisir de lecture.
A bientôt
Merci pour ce FR.
Le spotting est unique avec des avions et des compagnies que nous ne voyons plus beaucoup.
Rossiya a une très belle livrée et offre un snack (pas courant pour une low-cost).
J'ai l'impression que la cabine est assez ancienne car je ne vois pas de prises électriques, y en avait-il ?
Magnifique bonus,
A bientôt,
Rossiya brouille un peu les frontières legacy/low-cost compte tenu de son appartenance au groupe Aeroflot, il n'y pas pas vraiment de différence dans l'expérience (UI, franchise bagages, signalétique SkyTeam, Aeroflot Bonus...) les uniformes ne sont pas rouges mais à part ça, les similitudes sont très marquées, y compris jusque dans la restauration incluse, light mais court courrier.
Pour les prises électriques, bonne question. Sur les cabines SU, les prises sont situées sous le siège et comme la cabine est d'origine SU, il est *possible* qu'on en trouve au même endroit mais ce ne sont pas les mêmes sièges et je ne me suis pas baissé pour vérifier.
Ma jambe ne cache pas de prise devant en tout cas. Vu l'autonomie limitée de l'appareil, j'ai un doute sur leur présence, j'ai essayé de vérifier sur d'autres photos, il semble qu'il n'y en ait pas mais à prendre avec des pincettes !
À bientôt !
Merci Stanislas pour ce FR très complet
Une belle séance de spotting que l'on pourrait qualifier d'exotique tant par la variété des compagnies que par les appareils
Voilà ce que j'ai pu trouver concernant cette livrée, les modules graphique sur le fuselage évoque une pale de turbine. le fait que le motif soit plus léger vers le nez et se densifie vers la queue renforce l'idée de flux, de vitesse, comme l'air qui s'écoule autour de fuselage.
A bientôt
Philippe
Merci pour l'info Philippe ! Intéressant, la genèse de la livrée de base est en phase avec la livrée spéciale de cet appareil orientée sur la science !
Pour un premier vol en Sukhoï, je peux dire que je n'ai pas été déçu alors avec le spotting original, c'est la cerise sur le gâteau !
À bientôt pour la suite !