Avis du vol entre Paris et Milan en classe Affaires avec ITA Airways

Direction l'Italie pour quelques jours de vacances, et plus particulièrement la Sicile, que je souhaitais visiter depuis longtemps. Pour cette fois-ci, nous nous concentrerons sur l'ouest de l'île, c'est donc pour Palerme que je cherche des billets.

Pour se rendre là-bas, les options sont nombreuses. Le plus simple et le moins cher, c'est Transavia, qui offre un bon horaire au vol aller, mais un horaire de la muerte au retour. C'est d'autant plus niet que si le tarif "de base" peut être attractif, ça augmente très vite avec les différentes options. En plus, j'avoue saturer un peu avec TO et mes A/R pour TLN.

C'est donc ITA qui a ma préférence. Le tarif en Eco est très élevé, c'est donc en J que je réserve. Pour le fun, je m'arrange pour avoir une correspondance à LIN à l'aller et à FCO au retour, histoire de varier les plaisirs et de profiter du salon AZ à FCO qui m'avait laissé un bon souvenir.

Pour ne pas se stresser, l'aller se fera avec le dernier vol pour LIN de la journée, avec une nuit à proximité de l'aéroport et un vol pour PMO le lendemain matin.

Le vol est effectué le 2 mai, alors même qu'ITA a quitté Skyteam 2 jours plus tôt. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre. La réservation des sièges en business était gratuite grâce à nos statuts platinum (mais payante pour les autres pax), hormis le premier rang qui reste payant. En vérifiant ma réservation le 1er mai, je vois que la réservation des sièges a sauté et qu'ITA me demande désormais de bourse délier pour choisir à nouveau mon siège.

J'arrive à contacter ITA (le numéro du service client n'est pas simple à trouver) et une agente à l'amabilité plus soviétique qu'italienne me confirme que les avantages Skyteam Elite ne sont plus pris en compte par ITA. Je n'arrive pas à me résoudre à débourser 29 € par siège et par segment et je me dis que je verrai à l'OLCI.

A l'heure prévue je me connecte pour m'enregistrer en ligne, et là ITA nous place de part et d'autre du couloir. Pas sympa… Le remplissage semblant faible, je garde bon espoir et me dis que je verrai cela à l'aéroport.

Ces considérations étant posées, et selon la formule consacrée, place au FR !

Celui-ci débute à la station RER de Gare du Nord. En cette fin d'après-midi, et bien que nous soyons au milieu d'un pont de mai, il y a foule dans le RER qui va vers CDG.

Et ce ne sont pas que des Franciliens rentrant chez eux, ça bouchonne pour emprunter l'escalator à CDG 2.

Comme souvent, des contrôleurs attendent en haut pour choper les touristes qui n'auraient pas compris qu'il y avait une tarification spéciale pour CDG. Etrangement, on ne les croise jamais à Gare du Nord ou à Aulnay-sous-Bois…

Nous avons bien fait de prendre un peu d'avance, nous n'arrivons qu'à 19h à CDG (1h30 après être arrivés à Gare du Nord, l'efficacité des transports parisiens étant toujours problématique).

De sacrés travaux sont en cours en direction du 2B/D.

C'est en effet du 2B/D que part ITA. L'inconvénient majeur de ce terminal, c'est la longue marche nécessaire pour rejoindre les comptoirs les plus éloignés. En cette fin de journée, l'affluence est plutôt clairsemée.

Allez zou, c'est parti pour une petite marche.

Nous y voici, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas d'attente.

Nous empruntons la file prioritaire. ITA a quitté Skyteam il y a moins de 5 jours et toute mention à la précédente alliance a déjà disparu, tout comme le Sky Priority (la police étant toutefois identique).

A ma demande, l'agente modifie nos places sans difficulté ni demander un quelconque supplément. Merci Madame ! Nous avons bien fait de ne pas céder ;-)

Directement le PIF, situé à l'étage.

J'en profite pour vous montrer mon BP. La SEQ0001 trahit le fait que j'étais au taquet pour l'OLCI ;-) Vous noterez également que mon numéro et mon statut Flying Blue sont bien indiqués. Ils me permettront de collecter quelques miles (qu'il faudra par ailleurs réclamer, mais pas moins de 15 jours après le vol, allez savoir). C'est désormais fini à compter de mi-novembre.

Passage dans la file prioritaire au PIF. C'est rapide, mais ces nouveaux systèmes sont pénibles. Il faut bien choisir sa place, en première position, et forcer le passage pour passer son bac devant celui des autres pax. Cette fois, pas trop de bagages qui partent au contrôle manuel.

25 minutes après notre arrivée à CDG, nous voici airside. Ce n'est pas si mal !
Avant de redescendre vers la galerie marchande, je spotte ce bel A220 airBaltic en livrée spéciale estonienne.

Direction le dutyfree et les portes d'embarquement. Ces grandes baies vitrées donnant sur les pistes sont agréables.

Le FIDS de la soirée. Belle diversité de compagnies, même si U2 prédomine.

Dutyfree qui ne retiendra pas notre attention.

On en sort en arrivant sous cette verrière toujours très animée.

Nous prenons la direction du salon Extime, situé à l'étage. Nous y étions passés quelques semaines plus tôt en partant avec LO pour Varsovie, l'endroit est donc connu. Celui-ci est situé avant les contrôles PAF mais sert également pour les destinations hors Schengen. Celles-ci sont mêmes majoritaires : Air Austral, Air Algérie, Air Serbia, American, Air Tahiti, El Al. Je note que toutes les compagnies ne sont pas indiquées (ex. LO, AZ…).

J'aime bien ce salon, la décoration n'est pas sans rappeler celle d'un appartement parisien, avec parquet et cimaises. Le tout est très réussi.

A cette heure, les places ne manquent pas.

C'est même encore plus calme au fond du salon.

Cette partie donne sur les pistes, mais la vue n'est pas fofolle.

Malgré les vitrages à points, j'aperçois un appareil d'Uzbekistan.

La zone de restauration est bien approvisionnée.

On y trouve même du champagne et non un simple mousseux.

Il y a du froid et du chaud, et c'est plutôt appétissant.

Nous avons un repas prévu en vol, nous nous contentons donc d'un apéritif.

Excellents, ces wraps au poulet !

Le FIDS de la soirée. Comme on le voit, SK fait un tir groupé un peu après 20h, et le salon se videra de ses Vikings peu avant.

30 minutes avant le départ, nous quittons cet agréable salon pour rejoindre notre porte.

Notre oiseau est déjà là et prêt pour l'embarquement. Comme vous l'avez remarqué à son museau, nous volerons en A220 ce soir.

Je n'arriverai pas à faire mieux ce soir pour le prendre en photo.

C'est très calme en porte, bien que l'embarquement soit sur le point de débuter, aucun attroupement ne se forme. L'instinct grégaire fonctionne dans un sens comme dans l'autre.

L'embarquement démarre à 20h55, avec 5 petites minutes de retard, rien de bien méchant. Les passagers business sont appelés en premier.

A défaut de pouvoir prendre notre A220 dans sa totalité, nous avons au moins un superbe coucher de soleil sur CDG, avec le siège d'Air France en arrière plan.

Accueil en porte par le chef de cabine et le CdB.

Fuselage shot aux couleurs d'ITA.

Au comptoir, l'agente nous a donné les sièges 1A et 1C. Il faut savoir qu'ITA, sur ses A220, ne neutralise pas le siège côté gauche.

Deux rangs de business ce soir, mais nous serons seuls, et le chef de cabine ne tardent pas à nous inviter à changer nos sièges et prendre les 1D et 1F pour avoir plus de place.

Car côté droit de l'appareil, le siège milieu est bien neutralisé. L'injonction est claire !

Jolie vue côté droit sur le ciel rougeoyant et ce 737 Norwegian.

Vue sur la cabine Y. Les sièges sont superbes.

Le CC nous remet des bouteilles d'eau.

Le pas au premier rang : il y a de la place, mais les détracteurs du rang 1 diront qu'on ne peut pas étendre ses jambes. On ne peut théoriquement pas non plus garder ses affaires, mais le CC fera preuve de souplesse dans l'application de cette règle.

Les consignes de sécurité.

La tablette, logée dans l'accoudoir, n'est pas très grande. Les supports pour smartphone plairont à certains, personnellement je n'en ai pas l'usage.

Des prises USB-A et C sont disponibles sont les sièges. Il faut les chercher car elles ne sont pas évidentes à trouver spontanément.

L'avion n'est pas plein, l'embarquement est bouclé en 10 minutes.

L'année dernière, sur le vol que j'avais effectué en A321neo, nous avions eu droit à un verre de bienvenue, mais pas ce soir. Peut-être est-ce un protocole spécifique à l'A321neo ?

Le moodlighting passe en mode vert pour le roulage.

Magnifique lumière sur le T1 et la tour nord, avec le Concorde.

Tandis que nous nous élançons, un A320 d'easyJet atterrit à côté de nous.

L'ambiance en cabine est feutrée pendant la montée.

Le chef de cabine démarre le service 10 minutes à peine après le décollage. Voici le plateau tel qu'il nous est amené. C'est coloré et plutôt appétissant. Les petits pains italiens sont servis chauds.

Pour démarrer, je prends un prosecco. Celui-ci est carrément amené en bouteille.

Les couverts ne sont pas très qualitatifs mais ils sont en métal.

L'entrée : mozarella, tomates, roquettes, olives et pesto.

Que l'on peut accompagner de cette vinaigrette au vinaigre balsamique.

Le plat chaud : pâtes avec fromages et légumes.

Pour le dessert, salade fruits et gâteau avec son crumble.

Sel et poivre ne sont pas très premium mais c'est bien suffisant pour un vol comme celui-ci.

Le tout est très correct et bien copieux pour un dîner. Je sollicite un limoncello en digestif, celui-ci est amené avec diligence par notre chef de cabine, peu souriant mais très disponible et très classe.

Le voici justement, tandis que la lumière repasse au vert pour l'approche.

Nous voici en vue de Milan.

Atterrissage à 22h30 à Linate.

J'associe Linate à ce grand hangar arborant l'énorme mention d'Emporio Armani.

En face duquel nous venons justement nous garer.

Dernière vue sur ces sièges très qualitatifs et agréables à l'oeil.

Débarquement sous les salutations de notre élégant chef de cabine. Dernière vue sur notre A220, que j'ai d'ailleurs oublié de vous présenter.

Il s'agit de EI-HHT, un A220-300 tout neuf, puisqu'au moment de ce vol il avait à peine 6 mois. La livrée ITA est vraiment superbe !

Il est tard (plus de 22h30) et le terminal est désert. Direction la sortie.

Nous voici rapidement landside. Comme souvent dans ces vieux aéroports, le niveau des arrivées est bas de plafond.

Pour cette nuit de transit, j'ai réservé au Best Western, situé juste à proximité.

Il faut toutefois prévoir une petite marche, rafraîchissante en cette nuit printanière.

Prévoir tout de même un bon quart d'heure de marche. Le BW est simple et fonctionnel, c'est tout ce qu'on lui demande pour une nuit de transit.

C'est ici que je vous laisse, à bientôt pour la suite !