Bonjour à tous,
Après avoir passé deux semaines dans l'ouest canadien, les vacances ce finissent ici à Seattle où j'y serai d'ailleurs rester 3 jours histoire de visiter l'usine Boeing de Evrett ainsi que le musée de l'aviation. (voir bonus de voyage :) )
Je vous présente aujourd'hui un vol Seattle vers Munich, le premier segment de ma destination finale, Marseille. Ce flight report est d'ailleurs exclusif car c'est le premier sur cette liaison SEA-MUC. En effet la ligne qui devait d'abord voir le jour le 1er Juin 2020 a finalement était lancé en juin 2024 en raison du Covid à raison de 3 vols par semaine assurés par des Airbus A350-900. Cette ligne est donc très récente ce qui explique pourquoi elle n'a pas encore eu l'occasion d’être report.
Routing:
Enchainement de vols
- 1LH489 - Economique - Seattle -> Munich - Airbus A350-900
- 2LH2264 - Economique - Munich -> Marseille - Airbus A320
Nous sommes directement parti du Museum of Flight de Seattle pour ce rendre à l'aéroport via le bus puis le métro sur une station.
L'aéroport étant défavorablement connu pour ses longues files d'attentes à la TSA j'avais essayé deux jours plus tôt de réserver un créneau coupe file sur la tranche horaire qui m'intéressais. Malheureusement plus de place disponible…..
Et les avis ne mentais pas puisque nous avons attendu presque 30 minutes pour passer la sécurité.

Une fois les contrôles de sécurité, direction le terminale satellite Sud, c'est de là où parte la majorité des vols longs courriers de compagnie non américaine.

Pour rejoindre ce terminal satellite nous devons prendre un mini métro faisant exclusivement la navette entre le terminal principal et le satellite Sud.

Aprés deux grosses minutes de trajets, nous voilà arrivé au South Terminal. Direction maintenant le lounge SEA Club situé au dessus des portes et surtout coté pistes !

Petite vue du terminal principal Gates B, c'est de là où Delta fait partir ces avions en plus des Gates A

Le salon est accessible aux passagers business de plusieurs compagnies, dont Lufthansa, mais aussi aux membres Priority Pass et aux voyageurs Star Alliance Gold. Depuis les grandes baies vitrées, on aperçoit les hangars de Delta, présente ici avec un hub majeur, et surtout ceux d’Alaska Airlines, dont Seattle est le fief historique et principal hub.

Le salon est bien rempli en cette fin d’après-midi. Pas vraiment une surprise : c’est pile le créneau où décollent la plupart des vols vers l’Europe.

Le salon est plutôt agréable, avec un choix varié de plats chauds et froids et un bar bien fourni. Seul hic : le pauvre barman était vite dépassé par la file de clients en attente. Comme je ne bois pas d’alcool, je devais systématiquement lui demander de me servir du soda, faute de fontaine en libre-service… un détail assez surprenant pour un salon.
Boeing 777 d'Emirates au départ vers Dubaï DXB avec un A350-900 de Finnair.

Airbus A330-900 neo Condor en direction de FRA

J'apercevrai aussi depuis le salon notre avion du jour à l'atterrissage, un A350-900 lui même en provenance de Munich.

Mon vol affichait au départ un retard d’environ 25 minutes, mais ce délai a finalement presque triplé. L’avion est resté immobilisé une bonne demi-heure sur le tarmac, sans bouger, avant de rejoindre sa porte d’embarquement. Impossible de savoir les raisons d'une telle immobilisation en plein tarmac.

Un appel dans le salon invite les passagers en direction de Munich à rejoindre la porte d'embarquement, celle ci est d'ailleurs pile en dessous du salon.

C'est assez marrant car cet avion était exactement le même que celui que j’avais pris deux semaines plus tôt pour aller à Vancouver. Je l’ai reconnu grâce à son nom : “Munich”, peint sur le fuselage. Chaque A350 de Lufthansa porte le nom d’une ville différente, et le hasard a voulu que pour ce vol notre destination soit justement… Munich.

L’embarquement a finalement commencé avec plus d’une heure de retard sur l’horaire prévu, ce qui a ajouté un petit stress supplémentaire : à Munich, nous n’avions que 1h25 pour attraper notre correspondance vers Marseille.
Vue de la passerelle:

Je m’installe finalement au siège 26B. Dommage que, comme chez Air France, Lufthansa ne permette plus de choisir gratuitement son siège en tarif “Eco Light”. On se voit attribuer une place aléatoire uniquement lors de l’enregistrement. C’est vraiment regrettable et cela rapproche ces compagnies traditionnelles des pratiques des low-cost.

Je n'aurai donc pas la chance d'être en coté fenêtre ce qui m’empêchera de prendre beaucoup de photos depuis l'hublot :(

Le décollage se déroule sans soucis et une première collation constituée de petits biscuits salés est distribuée avec un verre de boisson au choix. J'oublierai d'ailleurs de le prendre en photo….
Je profiterai peu après d'une pause toilette de la dame cotée fenêtre pour prendre une magnifique photo du couché de Soleil.

Deux heures plus tard le repas du soir est servi, j'avais tellement mangé au salon que je ne l'ai pas pris mais j'ai quand pris en photo son plateau repas. Au menu des pâtes ou bien du poulet.

Selon lui le repas était plutôt bon comparé à notre vol aller où celui était catastrophique.

Les PNC demandent aux passagers de fermer leur cache-hublot pour plonger la cabine dans une nuit artificielle. Mais malgré l’obscurité, impossible pour moi de trouver le sommeil…

Mon vol s’est donc résumé à enchainer quelques films, entrecoupés de pauses où j’allais à l’arrière de l’avion chercher une boisson ou un snack dont ces délicieux biscuits Nutella.

J’attends donc patiemment jusqu’à deux heures avant l’arrivée, quand l’équipage lance le service du petit-déjeuner. Au menu, pas de choix possible : une omelette pour tout le monde. Franchement, j’ai trouvé ce petit-déjeuner assez décevant. Plus globalement, la nourriture proposée par Lufthansa m’a laissé une mauvaise impression. Cela faisait presque six ans que je n’avais pas repris la compagnie en long-courrier, et pour ce point-là, elle ne m’avait pas manqué.

La fin du vol se déroule sans souci et le pilote réussira même à rattraper un peu de retard en vol et c'est donc avec 1h10 de retard que nous nous posons.

À la sortie de l’avion, du personnel Lufthansa attendait certains passagers en correspondance serrée pour les guider. De notre côté, notre vol vers Marseille n’a fermé ses portes que dix minutes après notre arrivée… mais à notre grande surprise, personne de Lufthansa ne nous attendait. Résultat : nous avons dû traverser l’aéroport au pas de course pour rejoindre la porte, alors même que l’application Lufthansa affichait déjà notre correspondance comme compromise.

Le passage du terminal satellite non-Schengen 2K vers les vols Schengen du terminal G s’est fait très rapidement et, grâce aux dix minutes de retard de notre vol pour Marseille, nous avons finalement pu l’attraper.

C’est ici que s’arrête la première partie de mon trajet vers Marseille. Merci de m’avoir lu !