Bonjour à tous,
Une nouvelle rotation me ramène à LJU sans pour autant qu'elle fasse ombrage à ma navette FDF, je vous rassure.
Ayant été sur place il y a peu, j'ai une bonne vision de la rotation d'AF dont je compte de nouveau tirer profit n'ayant pas d'intérêt particulier à modifier un tel parcours simplissime.
Cela réduira la probabilité de surprise mais permet de voyager en mode "charentaise" puisque je sais (et me souviens bien) où je m'envole.
Me voici donc de retour à LJU après quelques jours en terres solvènes.
Enchainement de vols
- 1
- 2LJU-CDG sans retard NATO
LJU
Pour rejoindre LJU, je m'en remets de nouveau à un service pseudo VTC mais avec réservation à l'avance.
En Slovénie, Uber (et j'image Bolt) n'ont pas pignon sur rue et l'organisation des transports est un poil moins fluide.
Ce sera le petit point négatif de mon séjour.
Néanmoins, en arrivant à LJU, le brouillard ambiant m'inquiète quelque peu car lors de notre diner gold à Porto, un tel brouillard en a fait des victimes côté respect des horaires. Tout semble pourtant au nominal.
LJU n'en a cure d'un petit brouillard.

La grande halle d'enregistrement est plutôt calme avec seul en action les guichets Easyjet.
Pas de comptoir AF ouvert mais point gênant, car je n'ai pas de bagages.
J'ai pris un peu d'avance car je sais d'expérience que la circulation pour revenir sur LJU peut être difficile bien que ce matin, ce fût carrément tranquille.
Direction d'office le PIF à l'étage.



A l'approche du PIF, ca ne se bouscule clairement pas.
il y a une petite porte prioritaire au niveau de la pancarte PMR mais point besoin d'y passer ce matin.
Mon timing est bon de ce point de vue : je suis manifestement dans un creux d'affluence.
Tant mieux, car il faut encore défaire toutes ses valises pour sortir électronique et autres liquides.

AIRSIDE
Me voila airside dans le petit espace commerce où l'on retrouve les spécialités locales et un petit café.

Avant de rejoindre le salon, je pars jeter un coup d'oeil à la fenêtre.
D'abord ce modèle appréciable sans aile mais j'avoue que le tarif à de quoi briser mes reins et toutes velléités d'infidélité à mon brave et vieillissant monospace.

Pour faire du bien aux reins, TO (ou peut être HV ici car direction AMS) peut se porter volontaire mais après la caresse dans le dos initiale, attention aux diverses options.

A l'arrière plan, une belle tondeuse Air Serbia. La livrée reste simple mais je la trouve particulièrement esthétique.

Ici, j'ai rien d'autre à dire que mini tondeuse en préparation départ.

Allez, retour au salon.
Il faudra montrer patte blanche en présentant sa carte Flying Blue avant l'ouverture de la porte.

SALON
Ici aussi, la fréquentation est assez conséquente, plus en tout cas que pour mon passage précédent.
Je me ferai donc discret coté photo.

Le buffet propose pas mal de choses, ce qui sera particulièrement appréciable car mon hébergement n'incluait pas le petit déjeuner.





Aussi, la sélection est un peu plus importante malgré l'horaire avancé de la matinée.
Il me paraissait encore trop tôt pour la tireuse à bière, tout à fait fonctionnelle par ailleurs.

Le hot spot du salon est sa terrasse.
Mais aujourd'hui, 2 problèmes empêchent d'en profiter pleinement : la pluie et les guêpes (ou du moins un insecte similaire étant particulièrement mauvais entomologiste).
Côté petite bête, on y reviendra plus tard, et les plus affûtés pourront se prononcer sur leur identité.

Sur le tarmac, peu d'activité.
Je retournai rapidement patienter à l’intérieur, au sec et au chaud.

EMBARQUEMENT ET VOL
Il est temps de rejoindre la porte.
Au départ, un suisse.

Direction la porte A2 pour moi.
Cependant, celle ci est assez loin dans le terminal, et si on ne fait pas gaffe au comptoir A2 bien en amont de l'avion, et bien on finit par butter sur les aubettes de la PAF et bugger…

Bien sûr, je me suis fait avoir mais cela permet de voir un peu du pays.
La petite foule en porte laisse présager d'un vol bien rempli.

11h15, on démarre l'embarquement, et compte tenu de la configuration particulière de la porte, nous remontons le terminal via ce couloir dérobé.

Y a du chemin encore à faire.

La photo précédente est trompeuse car la passerelle sera inutilisée.
Nous descendrons par les escaliers sur le tarmac pour une brève attente de quelques minutes.

5 minutes plus tard, on peut accéder à l'avion et remercier de nouveau le ciel de ne pas nous être tombé sur la tête car il y a encore un peu plus d'une heure, cela sauçait sévère.

Rapide fuselage shot réhaussé de son petit fouettage à venir car l'instant porte est passé à la trappe.
En attendant, F-HBLC nous accueille tout fringant du haut de ses 18 printemps.

Guère de révolution car comme à l'aller, je suis au 4A.
Pas de surprise nouvelle cabine, mais j'espère bien l'accrocher rapidement.

Côté propreté / vétusté, pas de grosse différence, avec peut être paradoxalement un petit mieux par rapport à l'oiseau de l'aller vieux de 5 ans de son coté.


Notre voisin est un voisin à tout point de vue.
En bas à droite, la foule de PAX rejoignant notre avion.

Fin de l'embarquement à 11h35 mais le préposé à la passerelle, qui semble seul à s'affairer, part récupérer des plots.

11h40, on revient au fondamentaux avec la fermeture de la porte et le retrait de la passerelle.
En porte, quelques agitations avant la fermeture car ici aussi, quelques guêpes sont présentes.
Le poste annonce 1h45 de vol, des nuages, d'éventuelles secousses à la montée et un petit 20 degrés à Paris.

Le push intervient à 11h45 avec une début de taxi 3 minutes plus tard.

Le taxi est plutôt direct pour rejoindre le seuil de piste : une ligne droite.

Ah, bah, maintenant elle va marcher beaucoup moins bien, forcément…

Nous arrivons à 11h55 en seuil de piste 30 avec un décollage dans la foulée.
Les nuages sont bien présents donc pas de quoi regretter mon placement en A.
Par contre, côté secousses, ce sera le néant absolu, de quoi décevoir Leptisuisse






Pour les émotions, nous avons un passager clandestin en J.
Sur le coup, je m'attends à une grosse agitation, mais finalement, aucun bruit, aucun mouvement, même au moment du service prompt à attirer la bestiole avec les effluves sucrées.
Merci aux esprits éclairés de nous indiquer de quoi il s'agit comme bestiole (si possible), laquelle n'a pas été pour le coup en mode agressif.
Pour revenir au service en J, il a démarré dès la stabilisation de notre assiette.
Côté assiette, ce sera un plat de quinoa qui n'a pas semblé éblouir les pax.
Cela m'a permis un instant d'autosatisfaction car l'upgrade m'a été proposé à l'OLCI à 89 euros (j'ai oublié de noter l'équivalent en miles) et compte tenu de l'absence de gain d'espace, j'ai décliné ce dernier.
Notons que plus tard (ie. avec la nouvelle cabine), je céderai bien volontiers y compris sur ERJ car là, avec mon voisin, c'est bataille de coude et je suis dominé par l'adversaire…

Passée cette émotion, oubliez celle des montagnes.

Reste alors celle du service qui démarre en Y à 12h17.
Du classique avec son sandwich végé ou jambon beurre, ce dernier ayant ma préférence aujourd'hui.
La bouteille d'eau est d'office proposée.
A 12h35, ce sera débarassage avec proposition de doubler le sandwich pour qui veut.

Entre les nuages et un peu de candy crush, faisons un peu d'avance rapide.
12h47, annonce du début descente.
La région parisienne est en approche à 13h17.

ARRIVEE
A 13h30, nous sommes en finale avec de légères secousses pour un toucher à 13h34.
Ca sent encore le respect strict de l'horaire, ce qui n'est pas pour me déplaire devant être à la maison à 15h00 tapantes.








Nous avons tout de même un peu de cheminement à faire pour rejoindre le 2G.

Dont un croisement de piste.

Un peu de diversité en terres AF.



Ici, de gros travaux.
La relative proximité de l'avion sur la droite me surprend car la poussière doit être l’ennemi des réacteurs.

Ca commence à sentir l'écurie.

Dernier virage avec un voisin en cours de refuel comme celui du départ.

Mise en place de la passerelle à venir, il est 11h45.
Ici aussi, j'ai l'impression que l'agent en bas à droite est seul à tout faire…

Il sera en tout cas sacrément efficace car à 11h48, I'm out.
Sous le soleil exactement…

Une brève marche est nécessaire pour rejoindre le terminal.


Et c'est parti direction la sortie, non sans croiser l'aiguillage pour les correspondances.
Je suis landside en même pas 3 minutes.
Je note tout de même un petit kiss and fly tout mimi sur la droite avant de rejoindre l'extérieur, là où moi, je rentre retrouver ma moitié.





Pendant que je photographie, je réserve également mon uber qui se présentera très vite me permettant d'arriver pile à l'heure at home.
Je ne pouvais pas faire mieux.

On se quitte sur cette satisfaction générale.
A bientôt.