Nouveau FR, le retour à Paris Orly depuis Maurice, toujours avec Corsair dans l'un de leurs récents A330-neo
Le vol étant prévu pour 20h50, j'arrive à l'aéroport vers 18h45h car l'aéroport de Maurice est assez petit et plutôt fluide. L'enregistrement des bagages est assez rapide. C'est plutôt au niveau de la police aux frontières que cela prend du temps, il y avait très peu d'agents et de nombreux postes vides ce soir là. J'ai dû patienter plus de 30 minutes à ce niveau… Direction ensuite la porte d'embarquement et le vol est bien affiché à l'heure, l'appareil étant déjà présent.



Parmi les autres oiseaux présents, le Jumbo d'Emirates vole la vedette, fidèle à son habitude. Plusieurs enfants viennent le prendre en photo… J'en profite pour faire de même même si le reflet gâche un peu la prise.

Après un peu d'attente, les hôtesses sonnent l'heure de l'embarquement en direction de Paris-Orly sur notre appareil.


A l'intérieur de la cabine, des sièges particulièrement étroits en raison de leur configuration en 3-3-3 (pour rappel, la plupart des autres compagnies configurent leurs sièges "classe eco" 2-4-2 sur le A330-Neo). Mais le tarif de Corsair demeure compétitif comparé à d'autres lignes directes depuis Paris desservant cette destination (ex. Air France et Air Mauritius). Les 12 heures de vol seront particulièrement éprouvantes en raison de la surface minimaliste des sièges, le vol étant par ailleurs complet…
Une petite couverture est également fournie ainsi que des écouteurs, des boules quies et un masque de nuit dans une petite pochette.

L'embarquement effectué, les vidéos de sécurité sont diffusées sur l'écran tactile (qui est assez large) et on décolle pour ce vol de nuit. On s'élève rapidement au dessus des nuages sous une belle lune.


Peu après le décollage, les lumières sont rallumées et le service commence. Je suis assez agréablement surpris du dîner de ce soir car Corsair m'avait habitué à des repas chauds particulièrement immondes. Ce soir, le dîner est plutôt correct. Entrée: Salade de quinoa sauce mangue, plat chaud: haricots verts, poulet légèrement en sauce et potatoes. Un petit pain, un petit camembert et un dessert sont aussi au menu. Seul bémol: Le dessert était particulièrement sucré et donc immangeable à mon goût. Une bouteille de vin au choix (rouge ou blanc), une bouteille d'eau et une boisson non-alcoolisée sont également proposées (j'ai choisi du coca zéro).

Après le service, les lumières s'éteignent graduellement, dans une ambiance de "coucher du jour" que ces nouveaux types d'appareils reproduisent plutôt bien afin de ne pas fatiguer les yeux. Nous quittons l'Océan Indien et nous dirigeons vers la Corne de l'Afrique. Je réussirai à dormir environ 3 heures entre 2 films. L'offre de divertissement est correcte avec des films allant de l'ancien au vraiment très récent. L'intérieur de l'appareil est également plutôt silencieux, ce qui aide un peu lorsqu'on cherche à se reposer.



Le vol se passe plutôt bien dans l'ensemble sans trop de turbulences, et le jour se levant très tôt en Europe à cette période de l'année, je réussis à prendre quelques beaux clichés du lever du jour lorsque nous survolons la Méditerranée.


Il nous reste moins de 2 heures avant l'atterrissage, et les lumières s'allument petit à petit dans la cabine, avec le même effet d'ambiance, afin de ne pas réveiller brusquement ceux qui ont réussi à dormir. Un "encas" petit déjeuner va être servi à plus de 12 000 m d'altitude, avec en supplément, un magnifique lever du soleil.
Je concède que Corsair a vraiment fait du progrès au niveau de ce petit déjeuner qui change de celui des années précédentes (ex. 2023 ou même 2024). Un yaourt, 3 mini viennoiseries, une boisson chaude et du jus de fruit, c'est plutôt correct pour du "classe éco". Le lever du soleil à l'extérieur est juste à couper le souffle…


Après le service, le commandant annonce que l'appareil va amorcer sa descente et qu'il fait beau à Paris. Je prends quelques photos jusqu'à l'atterrissage pour alimenter de FR. Lors de l'atterrissage, je profite pour prendre une photo du bel A350-1000 de French Bee sur le tarmac d'Orly.



L'atterrissage a eu lieu à l'heure, soit vers 06h50, je descends rapidement de l'avion. Le passage aux frontières est rapide car c'est le premier long-courrier ayant atterri, à quelques minutes avant un gros-porteur Air-Caraïbes que je verrai arriver. Ses passagers auront une attente plus longue au contrôle des pièces d'identité. Direction ensuite le tapis à bagages où j'attendrai pendant au moins 30 minutes.




Je récupère ma valise vers 07h30, je quitte l'aéroport, très fluide encore. Je vous dis à bientôt pour un nouveau FR.

