Avis du vol entre Paris et St Denis en classe Economique avec Corsair

Direction Saint Denis de la Réunion pour ce nouveau FR avec la compagnie Corsair. Départ de Paris Orly à 21h pour une arrivée prévue vers 10h30.

J'arrive à Orly avec environ 3 h d'avance, où l'enregistrement des bagages est très rapide et le vol prévu à l'heure. Deux vols de la même compagnie sont en partance pour la même destination et ce, à quelques minutes d'intervalle seulement. J'ai intérêt à bien vérifier mon vol.

Après l'enregistrement des bagages, je me dirige vers la porte d'embarquement. Tout est très fluide à Orly à cette heure-ci. Entre l'enregistrement des bagages et l'arrivée à la porte d'embarquement, incluant le contrôle des bagages à mains, j'en ai eu pour moins de 45 minutes, ce qui me laisse presque 2 heures d'attente avant le décollage.

Puis je m'adonne à mon activité favorite dans les aéroports: Admirer les appareils. Entre un airbus A320 de Transavia, un A350 de Air Caraïbes et un A350-1000 de French Bee (aussi en départ imminent pour La Réunion), je suis plutôt bien servi. Peut-être vais-je retrouver le French Bee à La Réunion le lendemain.

A mon tour d'embarquer dans le Corsair A330-900 neo, un appareil que j'ai déjà pris à plusieurs reprises. Il est récent et plutôt silencieux à l'intérieur.

La configuration à l'intérieur de la classe économique est en 3-3-3 (soit des lignes de 9) avec des sièges particulièrement étroits. Pour ce type d'appareil, d'autres compagnies privilégient le 2-4-2 (ex. Condor) avec des sièges moins étroits.

L'embarquement terminé, on se dirige vers la piste de décollage qui est imminent. Le hublot me donne une autre perspective du A350-900 du Air Caraïbes.

Un peu plus d'une heure après le décollage, le dîner est servi à plus de 10 000 m du sol. C'est juste "mangeable"… Entrée: carottes râpées, plat: semoule et morceaux de poulet en sauce et petit pois, dessert: petit gâteau. Un petit fromage blanc, une petite bouteille de vin rouge ou blanc ainsi qu'un petit pain accompagnent le repas. Comme je me le rappelle toujours, "on ne voyage pas en classe éco pour la gastronomie".

Après le repas une boisson chaude est servie (thé / café / infusion) mais j'ai oublié de prendre une photo du gobelet de verveine. Peu après, les lumières s'éteignent progressivement avec un effet d'ambiance qui n'est pas désagréable. La cabine plonge graduellement dans l'obscurité lorsque l'avion s'apprête à survoler l'Egypte, invitant tous les passagers à faire dodo (du moins à essayer de dormir) ou à choisir un divertissement parmi ceux proposés par la tablette. L'offre de divertissements est assez correcte avec des films récents et moins récents.

Après une nuit de micro-sommeils pour moi, les lumières reviennent progressivement dans la cabine avec un effet d'ambiance de lever du jour. Dehors il doit faire jour mais les hublots sont encore fermés. Personnellement, je n'ai pas vraiment dormi et j'ai hâte qu'on arrive. Nous ne sommes pas loin de la pointe nord de Madagascar.

Un "encas" petit déjeuner est servi avec quelques viennoiseries et des boissons chaudes (thé/café/chocolat) et fraîches (jus de fruit, eau). Etant voyageur assez régulier sur Corsair, j'avoue qu'ils ont fait du progrès sur leur "encas". Heureusement qu'ils ne donnent plus l'immonde beignet au sucre et qu'ils l'ont remplacé par un muffin. Le mini-brownie, le mini pain au chocolat et la compote de pommes sont plutôt corrects pour un petit déjeuner même si le temps des vrais plateaux au petit déjeuner semble n'être qu'un lointain souvenir en classe éco avec la plupart des compagnies aériennes.

Après le service, la descente commence et on voit déjà La Réunion. L'atterrissage est ensuite très rapide.

Le French Bee parti la veille du même aéroport est également bien arrivé. J'ai ici une meilleure vue de ce bel A350-1000 qu'à Orly.

Je vous dis à bientôt pour un nouveau FR