Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce nouveau report (un peu plus d'un mois de retard, je m'excuse) à destination de Marseille, dernier tronçon de ma courte virée estivale allemande.
Introduction
Pour ceux qui souhaiteraient savoir le pourquoi du comment je me suis retrouvé à aller à Hambourg pour seulement un jour, je vous invite à relire l'introduction du premier tronçon de cette série. Pour rappel, le routing est le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4LH2262 - Economique - Munich → Marseille - Airbus A319
Bonne lecture !
Aéroport de Munich - Franz-Josef-Strauss
Après un premier vol matinal en provenance de Hambourg, je vous avais laissé à MUC, au niveau du FIDS. Avec 2 heures d'avance, je n'ai pas besoin de me presser.

Avant de prendre le métro, rapide halte par les toilettes. Ils sont très propres.

Descendons d'un niveau.

À l'exact moment où j'arrive sur le quai, le train part. La fréquence est élevée, ce n'est pas grave.

2 minutes plus tard, je suis dans le wagon.

Et à nouveau deux minutes plus tard, je suis de l'autre côté !

Nous sommes accueillis par la toute nouvelle filiale de LH.

C'est à gauche pour nous. Je vais essayer de trouver un siège près d'une vitre au bout du T2, pour avoir une vue d'ensemble sur le trafic.

Il y a du monde au service center. Sûrement plusieurs vols retardés ou annulés ?

Pour ceux qui souhaiteraient la panoplie pour le début de saison.

Plus j'avance dans le terminal, moins il y a de monde.

De beaux bébés attendent patiemment leurs équipages et leurs passagers.

À environ une heure et demie de l'embarquement, c'est tout à fait normal qu'il n'y ait rien affiché en porte.

Je m'installe sur un banc, en face d'une vitre, stratégiquement bien placé pour observer le trafic passer ; plusieurs A350 défilent sous mes yeux. Le clou du spectacle ? Un roi, qui arrive tranquillement, et s'installe sur la porte juste à côté. Je suis en direct les opérations de préparation de l'appareil, c'est magique.

Comme FlightRadar et la météo me l'avaient fait soupçonner, la sentence finit par tomber : le vol est retardé de 15 minutes. Si ce n'est pas plus, ce n'est pas grave, ça pourra se rattraper en vol…

Malgré le retard, l'embarquement commence à l'heure, soit 11h, et dans le respect des priorités. À 11h10, c'est à mon tour de passer.

Tiens, notre avion du jour a-t-il été amélioré ?

Et non, malheureusement. Le couloir nous invite à descendre des escaliers, et non à continuer dans la passerelle.

Tout le monde se dépêche de rentrer dans les bus, pour éviter de se faire tremper. De grosses averses s'abattent sur l'aéroport.

La luminosité est assez bizarre, mais permet d'obtenir de beaux contrastes.

À 11h15, le bus démarre, et c'est parti pour 5 minutes de balade sur le tarmac.

Aujourd'hui, nous volerons en livrée Star Alliance ! D-AILP s'occupera de nous ramener à Marseille ; il s'agit d'un A319-114, qui vient tout juste de fêter ses 28 ans.

Heureusement qu'il ne pleut plus, c'est plus agréable pour embarquer.

Plan sur l'un des deux CFM56 qui nous propulsera jusqu'au Vieux-Port.

On n'oublie pas l'instant Porte.

Ni le Star Alliance Fuselage Shot !

Le vol : LH2262
L'accueil en cabine est réalisé par la ccp. Rapide passage par la J.

Je ne vais pas beaucoup plus loin, mon siège est le premier de la classe économique. Le voici. Il est propre, tout comme la cabine.

Il a aussi la particularité d'avoir deux hublots.

Voici le siège et le pitch, royal. Je n'avais pas pensé au fait que le rideau "gênerait" l'accès à la documentation.


Comme d'habitude, le temps que l'embarquement se termine, voici la documentation. Elle contient le magazine de vente du groupe LH ainsi que celui du Bob, la safety card et le vomito bag.

Safety card que voici en détails :



Sans oublier le PSU !

À 11h36, la porte est fermée, mais les pilotes nous informent que nous devons encore attendre 10 minutes avant de partir ; notre slot a été modifié à cause de la météo.
En attendant, je regarde l'équipage de cet A350 arriver à l'avion, afin de le préparer pour un vol de 11h30 à destination de Tokyo HND.

10 minutes plus tard, les démonstrations de sécurité sont jouées, mais l'avion ne bouge toujours pas. À mon avis, on risque d'attendre plus que 10 minutes… Heureusement que j'arrive à observer le terminal et les opérations autour.

À 11h56, soit 20 minutes après la fermeture de la porte, les hôtesses font un passage pour distribuer le fameux chocolat. S'agit-il d'un premier passage pour nous aider à patienter, ou juste le passage prévu en vol qui a été avancé ?

Les passagers à destination du Japon arrivent à leur tour. Qui partira en premier ?

Enfin, à 12h15, après 40 minutes d'attente, sans aucune indication de l'équipage, nous repoussons.


Et c'est parti pour le roulage, qui sera court, jusqu'à la piste 16L. On passe devant pas mal de beau monde.








Nous arrivons au seuil de piste à 12h20, mais quelque chose me dit que notre départ n'est pas encore pour tout de suite…

Je compte 7 appareils avant nous. FR24 me confirme qu'il y a du monde, aussi bien au départ qu'à l'arrivée : plusieurs appareils semblent prendre la direction de notre piste pour atterrir. Plusieurs passagers s'impatientent et appellent sans arrêt les hôtesses pour demander des nouvelles.

Après 7 décollages et 3 atterrissages, c'est enfin à nous de partir, avec plus de 1h20 de retard.

Sans s'arrêter, nous nous alignons et nous partons enfin !






Echappons-nous vite de ce mauvais temps.


La banlieue munichoise se dessine au loin.

Mais rapidement, la ville laisse place à la campagne.

Ainsi qu'aux nuages.

En cabine, il y a du mouvement : la consigne des ceintures a été éteinte (de nombreux passagers se lèvent pour aller aux toilettes), et les hôtesses passent pour distribuer une bouteille d'eau.

Mais dehors, notre cfm56 continue calmement de pousser, au-dessus d'une mer de nuages.

Alors que nous survolons les Alpes italiennes, les nuages s'effacent.

Les paysages s'enchaînent et sont tous aussi beaux, à l'image de cette vue sur le lac d'Iseo.

Je teste rapidement le service Wifi de l'avion. Il fonctionne à merveille.
Nous continuons tranquillement notre route, jusqu'à passer non loin de Milan.

Les hôtesses passent pour le bob, qui a pas mal de succès. Bien que l'odeur des plats de la J me donne très faim, je ne prends rien à manger.
Des nuages réapparaissent à mesure que nous retrouvons les Alpes.

La vue me donne très envie de m'arrêter ici le temps de faire une petite randonnée.

Nous avons passé la frontière puisque, sous nos pieds, se dessinent Cannes et son aéroport.


L'autoroute A8 serpente au milieu de ce paysage vallonné, et passe tout près du lac de barrage de Saint-Cassien.

La Côte d'Azur apparaît sous nos pieds, avec Saint-Raphaël et Saint-Tropez.


La consigne des ceintures est rallumée. Nous n'aurons donc pas eu de deuxième passage pour un chocolat.
Je reste collé au hublot, ne voulant rater aucune miette de l'alternance de nuages, de terre et de mer.

L'aéroport du Castellet et le circuit Paul Ricard.

C'est exactement pour cette vue que j'avais réservé un siège sur la droite de l'appareil, et je ne suis pas déçu !



Il n'y a pas que dans les airs que le trafic est dense en ce milieu d'août !

C'est au tour de Marseille de se dévoiler à nous. Paradoxalement, je n'étais pas pressé de survoler la ville : c'est aussi le signe que nous approchons de la fin du voyage…


Je profite quand même bien évidemment du spectacle de cette approche que j'aime tant.


C'est toujours triste de voir les dégâts causés par les feux qui ravagent les forêts l'été…


Finale et atterrissage piste 31 droite.







Nous flottons longtemps sur la piste, avant de nous poser. Le posé des roues est très léger, mais le freinage est quant à lui très brusque : nous sommes projetés sur le siège en face. Heureusement que tout le monde avait mis sa ceinture.
Nous ne croisons pas grand monde pendant le taxi.





PNC, dernier virage.

Nous venons nous garer en bout de terminal, juste à côté d'un Embraer Helvetic ; un peu comme si la boucle était bouclée… ;)

Block à 13h58, soit avec 1h03 de retard.
Etant assis à la première rangée de l'économique, je suis parmi les premiers à me lever. Le copilote s'occupe du désembarquement avec la ccp. Est-ce un signe ? Peu importe, je suis obligé de lui demander de visiter le poste !
Je discute longtemps avec les pilotes, qui s'arrêtent eux aussi à Marseille, après trois rotations.

Aéroport Marseille - Provence
À un moment, il faut quand même sortir. Après avoir chaleureusement salué l'équipage, je m'engage dans la passerelle, presque vide. Il fait une chaleur étouffante.

C'est en haut pour les arrivées.

Je retrouve avec plaisir la climatisation.

La passerelle surélevée permet d'avoir une dernière vue sur notre appareil Star Alliance.

Ainsi que sur le trafic actuel.

Après plusieurs minutes à me pavaner, je me rappelle que quelqu'un m'attend pour me ramener à Montpellier. Ça fait plus d'une heure qu'il patiente, ne le faisons pas attendre plus longtemps !

En quelques minutes, je suis au niveau des tapis à bagages. Ça sera le 9 pour nous.

C'est ici.

Le temps que les bagages arrivent, je passe faire un tour aux seules toilettes de la zone. Ceux-ci sont très sales, les lavabos sont complètement bouchés, … Je ne mets pas un bonhomme vert cette fois-ci.
Ma valise arrivera parmi les dernières, après une quinzaine de minutes d'attente.

Il est temps de quitter la zone maintenant.

Sortie définitive.

Et me voilà de retour sur le sol français, deux jours après l'avoir quitté.
Il n'y a pas foule, et je retrouve facilement mon père, mon fidèle chauffeur.

Après une marche finale sous une température endémique du sud de la France, nous retrouvons la voiture et sortons du parking.

Et c'est ici que s'arrête cette minisérie en Allemagne ! Merci de m'avoir suivi et lu !
Passez tous de bonnes fêtes et à l'année prochaine !
En attendant, FlySafe ! ✈️
PS : le vol, selon FR24.
Merci pour ce vol retour !
J'ai un assez bon souvenir de l'aéroport de Munich, que je n'ai fréquenté qu'une seule fois.
Les tests Luxair ont-ils été concluants cette fois-ci ?
Sinon un vol classique LH, mais un équipage peu communiquant sur un retard conséquent, je trouve ça franchement limite. Même pas un mot d'excuse ?
Mais tu t'es consolé avec de belles vues en vol, et un passage par le cockpit symbolisant la ligne directrice de ton routing.
Bonnes fêtes et à bientôt
Merci pour le commentaire !
Cette fois-ci, ça passe pour moi ! Rendez-vous bientôt, pour l'épreuve finale toute aussi importante des entretiens... ;)
Non, officiellement, aucun mot de l'équipage. Les pilotes m'en ont parlé en privé à la fin du vol, mais il est vrai qu'un petit point de temps en temps sur l'évolution de la situation ne mange pas de pain.
À bientôt !