Bonjour à tous !
Après une journée bien longue, mais concluante, de tests de tout type, me voici pour le retour à Marseille !
Introduction
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le pourquoi du comment de mon rapide séjour en Allemagne, je vous invite à relire le premier FR, pour plus de détails. Pour rappel, voici le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3LH2079 - Economique - Hambourg → Munich - Airbus A321
- 4LH2262 - Economique - Munich → Marseille - Airbus A319
Aéroport de Hambourg - Helmut Schmidt
Après une journée intense et une nuit trop courte, j'arrive à pied à l'aéroport, aux alentours de 05h15. C'est très agréable, il fait frais et il n'y a personne dehors.

Mon vol part du T2, donc je prends à gauche.

La zone des départs est plus loin, après ce couloir.

Il me faut prendre de la hauteur pour déposer mon bagage.

Je retrouve de la vie au niveau des départs. Allons voir le FIDS.

Enregistrement banques 7 et 8, et porte A18, je retiens !

À moins d'être un passager First ou Business, l'enregistrement se fait via les bornes automatiques. Même si j'ai la version numérique sur mon téléphone, je fais un court arrêt par une borne pour récupérer une version papier, histoire de garder un petit souvenir ^^. J'aide au passage un couple de personnes âgées françaises, en difficulté face à la borne pas très intuitive, à récupérer leurs bp.

BP ? Checked ! Allons déposer la valise maintenant.

Il n'y avait aucune queue, en moins de deux minutes ma valise glisse dans les entrailles de l'aéroport.

Allons passer la sécurité.

Je suis seul, c'est à gauche pour moi. Temps d'attente estimé : entre 1 et 10 minutes. Très précis…

C'est grâce à un body-scan que je serai vérifié aujourd'hui. Je trouve ça très intelligent d'expliquer aux passagers comment ça va se passer.

Comme prévu, je passe airside après 9 minutes. Les agents du PIF étaient très agréables, malgré l'heure matinale.
Porte A18 : 3 minutes de marche. Avec une heure devant moi, je devrais être à l'heure pour l'embarquement.

Passage obligatoire par une zone Duty Free.

Allons patienter près de notre porte.

Je m'arrête sur mon chemin pour m'acheter de quoi faire mon petit-déjeuner. 9€35 pour une bouteille de jus d'orange et un croissant, vivement le retour en France !

Je m'installe sur une table près de la porte pour déguster mon repas. Tout est éteint au niveau de la porte : les écrans sont noirs et il n'y a personne. Bizarre, mais le départ n'est que dans une heure, les employés ont le temps d'arriver.

Dehors, il fait gris, et le jour se lève doucement sur le tarmac allemand.

Aux alentours de 6h10, je reçois un message sur l'application de Lufthansa : changement de porte, nous partirons maintenant depuis C06. C'est pour ça qu'il n'y avait rien à la porte. L'info est confirmée dans les minutes suivantes par les speakers du terminal. Je termine mon jus et remonte le terminal à contre courant jusqu'à ma nouvelle porte.

Après quelques minutes de marche, j'arrive au niveau de la porte. Cette fois-ci, il y a de la vie !

Il y a de la vie dedans, mais dehors, c'est assez inactif : il est 6h25, et notre avion n'est toujours pas arrivé à la porte. Les pilotes attendent sur le tarmac alors que les PNC préfèrent rester au chaud dans la passerelle.

Il n'y a pas mal de passages sur le taxiway, à l'image de ce bel A321N EW à destination de Naples, mais toujours pas d'A321 LH en vue…

Le CDB revient au niveau de la porte pour faire une annonce au micro : comme nous pouvons le constater, l'avion n'est toujours pas là (même l'équipage ne connaît pas la raison du retard.). Il nous demande donc à tous, une fois l'avion en porte, de faire de notre mieux pour aller le plus vite possible lors de l'embarquement. L'avion étant plein, il demande aussi s'il y a des volontaires qui acceptent de mettre leurs bagages cabine en soute. Ceux qui acceptent sont priés de se rendre en porte immédiatement : pour les remercier, ils embarqueront en premier, avant même les passagers business.
Ce dernier argument en a convaincu plus d'un : une foule se forme rapidement au niveau du comptoir, mais les hôtesses au sol font preuve d'une grande organisation et remettent rapidement de l'ordre dedans.
Soudainement, à 6h40, notre avion du jour apparaît. Aujourd'hui, D-AIDM, un A321-231 de 13 ans, nous emmènera jusqu'à Munich. Rapidement, les services de l'aéroport encerclent notre avion.




Nous ne serons pas les seuls en retard : inspection en cours du moteur gauche sur cet A320 Marabu, alors que son embarquement a déjà commencé.

À 6h50, l'embarquement est lancé, dans le respect des priorités. Les agents sont très efficaces, ça va vite. À 7h, je suis dans les couloirs jusqu'à la passerelle. Je suis plusieurs pilotes et pnc, qui doivent rejoindre leur base, Munich.


Un petit bouchon s'est formé dans la passerelle.
La console de jeu.

Fuselage Shot, grillagé. Remarquez au sol les valises cabines qui attendent leur tour pour être installées en soute.

Sans oublier l'instant porte !

Le vol : LH2079
L'accueil en porte est cordial, mais expéditif : les pnc nous demandent de ne pas traîner et de rejoindre rapidement nos sièges. Rapide aperçu de la cabine.

Je remonte presque toute la cabine jusqu'à mon siège, le 35F.

Il est propre, et contient toute la documentation requise.

Le siège en mode planche à pain n'est pas des plus agréable, mais le pas est suffisant pour ma taille, et la présence d'un léger recline fait toujours plaisir.

Ma vue, avec ce presque double hublot.


Le PSU, qui n'est pas des plus récent.

Faisons le tour de la littérature de bord, le temps que l'embarquement se termine. Première surprise : un certain James a oublié sa carte d'embarquement lors de son vol BUD-MUC. Le BP est daté du 8 août, je trouve ça étrange qu'en plus d'une semaine elle n'ait pas été enlevée.

Continuons avec la littérature présente : nous avons deux magazines LH, l'un présentant le Bob et l'autre les produits Lufthansa, ainsi que la Safety Card.

Plus en détail :



À 7h15, l'annonce "boarding completed" retentit, nous avons donc embarqué en un peu moins de 30 minutes. Le vol est presque complet : je ne vois qu'un seul siège de libre en éco.
Le cdb prend ensuite la parole pour remercier tous les passagers d'avoir été compréhensifs et efficaces. Il nous informe que nous sommes presque prêts au départ, il ne manque plus que l'autorisation du contrôle aérien pour partir. Enfin, il termine par souhaiter un joyeux anniversaire à sa nièce Emily, présente sur ce vol (et assise juste devant moi). 18 ans, ça se fête ! L'ensemble de la cabine applaudit.
La cheffe de cabine prend le relais, avec une annonce plus classique : 1h de vol prévue, la météo en vol devrait être bonne, sauf à Munich, etc.
À 7h25, nous repoussons.


Les hôtesses commencent les démonstrations de sécurité en même temps que nous commençons à rouler.






On approche du seuil de piste.

On patiente quelques minutes, le temps que l'Eurowings devant nous décolle, puis nous nous alignons et nous nous élançons sur la piste 33.




On survole la banlieue hambourgeoise, avant de tourner à droite pour prendre un cap sud.

La couche nuageuse est vite atteinte.

Mais aussi vite traversée !

La mer est plutôt belle aujourd'hui.

Sans traîner, l'équipage s'active et passe une première fois en cabine, pour distribuer à presque tout le monde une bouteille d'eau. Presque ? Oui, car l'ensemble des passagers du rang 34 (il s'agit de la même famille), juste devant moi, reçoivent chacun une petite bouteille de champagne. On n'a pas tous les jours 18 ans ! Avant de repartir, l'hôtesse les informe qu'ils auront droit à un refill pendant le vol s'ils le veulent. Tout au long du vol, chaque membre de l'équipage (y compris les pilotes) viendra se présenter personnellement à la famille, et souhaiter un joyeux anniversaire.

Dehors, le paysage n'a pas changé.

Après le premier service, une annonce cabine nous informe que le wifi est disponible. Allons y faire un tour : sur la page d'accueil, des infos sur le vol.

En défilant les menus, on a accès au FIDS. Pratique si on a une correspondance courte. Logiquement, la porte n'est pas encore affichée pour notre prochain vol.

Et enfin, les tarifs pour utiliser internet ou les services de messagerie.

J'essaierai de me connecter, mais en vain. L'écran charge à l'infini, il me sera impossible de me connecter pendant l'entièreté du vol. Ce n'est pas très grave, je n'avais pas prévu de passer cette heure collé sur mon téléphone.

Le deuxième passage avec le célèbre chocolat arrive ensuite.

Alors que les nuages s'effacent, nous faisons face à quelques turbulences, plutôt calme.

Mais au fur et à mesure que l'on descend, celles-ci s'intensifient.

Le soleil est encore bas, et créé de belles ombres sur les nuages.

Passage à la verticale de Nuremberg. Les hôtesses passent en cabine avec le chariot Bob, mais il n'aura pas un franc succès.

Nous nous enfonçons doucement à travers les couches de nuages, ce qui donne des scènes plutôt étranges, dignes d'un film de SF.



Cela fait plusieurs minutes que j'ai l'impression que nous avançons assez lentement. Mon impression est vite confirmée par le CDB, qui passe une annonce : nous volons lentement et allons être placés en hippodrome, car des cellules orageuses encerclent l'aéroport de Munich, et rendent impossibles les opérations. De plus, nous ne sommes pas les plus prioritaires, donc nous allons devoir attendre que d'autres vols atterrissent avant que ce ne soit notre tour. 25 minutes de retard sont à prévoir.
Effectivement, nous tournons entre les nuages.


Nous ne sommes pas les seuls à tourner en rond. Ce KLM danse avec nous.

C'est vrai que le temps dehors n'est pas des plus beaux.

À 8h40, après 15 minutes d'attentes, nous sommes autorisés à quitter le hold. Nous devrions arriver d'ici 15 minutes.

Destination en vue.

On se remet dans l'axe de la piste.

Et la terre émerge du brouillard !




Atterrissage très doux, malgré une piste détrempée.




On quitte la piste rapidement, le KLM nous suit de près !

Le roulage n'est pas très long, mais nous offre quand même quelques belles vues.





On se gare au contact du satellite du T2, et des portes K.

L'extinction de la consigne des ceintures nous offre un instant Danette plutôt timide.

Le temps que les rangs de devant désembarquent, j'observe les opérations extérieures.


À mon tour de désembarquer. Lorsque j'arrive au niveau du début de la cabine éco, une hôtesse bloque le couloir : la passerelle est attachée au niveau de la porte 2 : c'est la première fois que je vois ça sur un A321 ! Heureusement, le cdb est juste derrière : je pose la traditionnelle question, et tous les deux me répondent par l'affirmative ! Le cdb me dit d'aller rejoindre le copilote qui est dans le cockpit. Je m'avance donc seul, jusqu'à l'avant de l'appareil, où je retrouve le deuxième pilote qui m'invite à m'asseoir.

Après plusieurs minutes de discussion, il est temps de sortir.
Aéroport de Munich - Franz-Josef-Strauss
Il n'y a évidemment plus personne dans la passerelle.

C'est très perturbant de voir deux passerelles sur un A321.

Je déambule seul jusqu'au terminal.

C'est tout droit.

Je retrouve enfin un peu de civilisation. C'est pour le moins très calme.

Sans difficulté, je trouve un FIDS : porte G43.

Direction donc le métro. Mais ça, ça sera pour le prochain FR !
En attendant, FlySafe ! ✈️
Merci de m'avoir lu, et à bientôt !
PS : le vol, selon FR24.
Merci Mathis pour ce FR
Alors c'est dans la poche pour le programme cadet chez Luxair ou d'autres étapes seront encore à faire
Beaucoup d'attente pour ce vol, avion "absent" et hippodrome à l'arrivée sur MUC
Et pour finir, visite du plus beau bureau
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour le commentaire !
Et non, ce n'est pas encore fini : il reste le plus gros, les entretiens !
C'est parfaitement résumé, heureusement que l'équipage a été réactif.
À bientôt !
Concluante? Bravo! Et bon courage pour les entretiens :)
Et de nombreuses destinations. Je vois BEG, LCA, ORD, EDI.
La photo du KLM en tour d'hippodrome est superbe!
Merci pour ce FR
Merci pour le commentaire !
Merci pour votre soutien ;)
En effet, dans mes souvenirs, pas mal de voyageurs ne parlaient pas allemand. Il me semble aussi avoir lu que le tourisme à Hambourg s'est fortement développé depuis la crise du Covid.
À bientôt !