Avis du vol entre Paris et Istanbul en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Nous revoilà pour une suite déjà un peu plus 'exotique' que le NCE-CDG. Direction IST ce soir.

L'horaire de ce vol est particulièrement désagréable. En temps normal je l'aurais évité. Avec EVN et TBS, toutes les destinations de cette région ont droit à un traitement peu enviable dans les horaires AF. LH et OS font à peu près de même.

Souhaitant arriver à SVO en fin de matinée, AF1390 permet un transfert sur le second vol SU du matin. Réussir à prendre celui de 4h35 à IST : trop risqué. 

Les premiers sièges choisis pour ce vol sont 15A/B, en attendant que des sièges en zone avant se libèrent.

Contrairement aux sièges standards, je découvre alors que le membre FB Silver ne peut partager son avantage de gratuité sur les sièges préférentiels avec un autre pax sur le même PNR.

=> Le pax sans statut paie toujours le siège préférentiel, en tout cas avec FB Silver

Les sièges préférentiels gratuits, sur un aller-retour de ce type coûtent 80 EUR, c'est autant d'économies pour un FB Silver. Mais cela n'a de sens que si vous voyagez seul.

Seconde capture au moment de l'enregistrement du vol précédent (T-32h pour ce vol donc). La J a l'air bien occupée mais AF propose illico de réserver des sièges en fin de rangée ou au milieu en Y afin d'avoir plus de confort.

Bonne initiative compte tenu de l'heure du vol.

Surclassement disponible pour 89 EUR ppax ou 12,3k FB miles.

Au final, J-1, changement de type pour un A320. Je nous déplace en 9A/B gratuitement puisque siège standard. Les étoiles s'alignent. Ne me demandez pas combien d'heures furent perdues à naviguer sur les plans de cabine !

Bref, on débarque du NCE-CDG au 2F et direction le FIDS pour être certain de la porte qui vient de changer en L27. Auparavant, la K36 était au programme.
Certaines photos (avec du texte surtout) sont compressées au point d'être horriblement pixelisées après upload mais ce n'est pas de mon fait, les fichiers d'origine sont très clairs et lisibles. Navré.

Direction donc les portes L.

Le contrôle des passeports était rapide et après avoir oublié mon iPhone sur le comptoir (heureusement un agent me l'a rapporté), on continue tout droit… VIDE

Pas le temps de faire des photos de fou, on a juste cet A350 AF en porte pas loin

En arrivant au bout, direction l'escalator pour descendre aux L21-L53

… direction les boutiques, encore et toujours… mais bon, il y a plus désagréable que Rolex !

ça y est, porte L27 atteinte. Et il y a une zone 3, enfin !

Tout est propre, bien éclairé, on patientera ici jusqu'à l'embarquement, du moins après un passage aux toilettes de l'aéroport pas franchement propres (surtout les lavabos). À améliorer. En revanche, les toilettes sont assez proches des portes et c'est franchement appréciable.

On notera aussi que dans la zone des portes, nous ne sommes pas envahis de boutiques, c'est tout de suite moins agressif, cela donne une sensation d'espace. L'air conditionné n'est pas omniprésent non plus, appréciable.

Au fait, notre A320 était déjà en porte depuis belle lurette. On dirait bien qu'il est en Cold&Dark. Il s'agit de F-GKXO "Bayonne" de 2008.

L'embarquement est lancé en respectant scrupuleusement les files avec deux agents pour vérifier l'éligibilité des pax. Super. Pas compliqué !

Super facile de prendre des photos entre les reflets et les fausses ouvertures…

Là encore, je ne peux pas trop m'approcher de la vitre car la file avance vite donc reflets garantis. Il faut garder en mémoire que je trimballe 12kg de bagages s'agissant d'un billet Economy Light, ce qui réduit mon agilité de manière certaine.

Une fois à bord, on sent tout de suite que cette cabine, de 2015 pour rappel, est plus confortable que celle des vols domestiques. Elle est dotée de la fonction d'inclinaison des sièges.
Pas de problème pour caser nos valises cabine compte tenu de l'utilisation de la Zone 3 (crucial).

Il y a également UN port USB A dans chaque accoudoir central, soit deux ports pour trois sièges, ratio trop léger.

Niveau moodlight c'est blanc pour le moment !

Alors la safety card… a été mangée ou déchirée par un pax… vu l'offre de catering, manger du papier a pu venir à l'esprit de certains, espérons ne pas la grignoter davantage cette nuit.

Dehors, nous sommes stationnés à côté d'un autre A320, wingletté celui-là, F-HEPJ.

Rapidement, le CDB Jean Charles Coudray (qui sera secondé par le FO Romain Péténan, si j'ai bien deviné l'orthographe) prend la parole pour nous annoncer qu'à cause de l'ATC, notre départ est retardé de 45 minutes.

Mais il n'y a pas que ça, une roue du train d'atterrissage doit aussi être remplacée. Cela aurait pu être fait quand l'appareil était en porte ces dernières heures mais non, personne ne s'en occupait à ce moment-là.

Notre voisin de rangée est turc, super sympa, il dit direct "OK, 1 HOUR". Je lui dis "non non 45 minutes", il me répond "ils disent toujours ça", et bien sûr, on sait qu'il a raison ahah

Le pauvre, déjà qu'il était en état de choc quand il a découvert qu'il n'y avait pas d'IFE ! ça l'a achevé il s'est endormi direct.

Vient ensuite le moment du pushback avec 47 minutes de retard conformément aux prévisions du CDB

Le tracteur est détaché, le roulage peut commencer

On passe devant ce 772 en sommeil

La tour BBR est en vue, sympa de nuit !

Au point d'arrêt piste 26R sur la voie de circulation Tango 9 on dirait. On attendra que 2 ou 3 long-courriers AF décollent avant nous.

Les gouttes ont été chassées, ça nous facilitera le travail pour la suite.

Nous aurons droit à un survol de Paris by night, 4 ans que je n'y ai plus mis les pieds

La Tour Eiffel scintille (en haut à droite)

10 000 ft… fin de la partie. On passe en mode furtif !

Le service commence bientôt et niveau solide ce sera un choix entre deux types de MOITIÉS de sandwichs :

- tomate / artichaut
- fromage / concombre (a priori le choix privilégié)

Un choix 100% végétarien car 100% du peuple français est végétarien. À BAS LA VIANDE !

À quand les options payantes ? ça devient urgent !

Je ne vais quand même pas devoir emporter ma tranche de jambon pour corriger à la hausse le bilan carbone du sandwich ?

Pourquoi avoir en mon âme et conscience choisi fromage concombre, je me pose encore la question… Ce n'était pas très fameux (mais NOUS ALLONS CONNAÎTRE BIEN PIRE), enfin, de toute façon en ce qui me concerne, s'il n'y a pas de viande, c'est fadasse.

Heureusement, on a droit à une madeleine en plus. J'ai l'impression d'avoir été admis en EHPAD :

"Ce repas vous est proposé par Air France, en collaboration avec Orpéa !"

Si vous voulez voir l'intérieur du fromage concombre, c'est ici :

Au prochain passage de notre PNC, je lui demande s'il y a des sandwichs en déshérence, affirmatif. La double ration arrive. Enfin non, la suite de la ration normale plutôt*
Cette fois, on va corriger le tir. TOMATE + ARTICHAUT.

Dedans, ça donne ça :
Alors ne vous enflammez pas, il n'y a quasiment rien dans l'un comme dans l'autre, mais au moins celui-là est vraiment bon.

Ensuite, les lumières sont éteintes et il est l'heure de "dormir". Impossible dans cette config évidemment, ce n'est pas une surprise.

La croisière (entre FL350 et FL370) sera tout de même ponctuée d'un épisode de turbulences extrêmement violentes (en 210 vols et quelques, une première) qui oblige les PNC à s'asseoir VRAIMENT in extremis.

Le CDB a fait les annonces requises en conservant une sérénité royale. Belle manière de mettre les pax en confiance. Bref, vraiment un sans faute pour cet équipage PNT/PNC. Et autant dire que sur un vol aussi inconfortable, un excellent équipage fait toute la différence.

Vient ensuite l'approche sur Istanbul, toujours en pleine nuit. Il est à peu près 3h30 du matin.

Forcément, les vols red-eye, c'est pas le top niveau photo

Ne connaissant absolument pas Istanbul, je suis largué niveau position géographique

Il semble que ce soit à peu près systématique à IST en tout cas pour AF, KL et SU, la follow me car était de la partie. KLM était stationné en porte B3B, nous somme sans doute en B3A. Il s'agissait des mêmes portes au retour.

Avec une arrivé en porte à 4h03, nous aurons au final 38 minutes de retard soit 9 minutes rattrapées en vol sur les 47 de retard au départ. A cette heure de la nuit, tout le monde se fout un peu de la ponctualité mais les correspondances peuvent poser problème, IST ne dormant jamais.

Notre correspondance (et oui, c'est pas fini, on enchaîne) se réduit à 3h27, tant mieux !

Nous voilà descendus au niveau où l'on réalise notre sortie sur le territoire turc ou à l'inverse le transit, qu'il soit international ou domestique.

Bien sûr, ce qui frappe immédiatement, c'est bien l'immensité de ce terminal unique où il faut BEAUCOUP marcher mais qui est visuellement très agréable, en tout cas avant de passer le PIF.

Mais si vous ne voulez pas marcher, pas de stress, papa Erdoğan a pensé à tout, vous pouvez louer un buggy pour vous délester de quelques devises. Mais surtout, n'oubliez pas de passer au Duty Not Free !

PS : je n'ai pas mangé le reste de la safety card