INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Bonjour à toutes et à tous,
Ravi de vous retrouver pour vous conter un nouveau flight-report dans le ciel européen, même si c'est à nouveau avec EasyJet. Il faut dire que la low-cost orange est très présente à GVA (plus de 40% des vols) et reste souvent la meilleure solution pour voyager, notamment pour certaines destinations moins desservies que les grandes métropoles. Cette fois-ci, je vous emmène dans mes bagages jusqu'à Budapest, la charmante capitale hongroise que nous avions envie de visiter depuis de longs mois avec ma copine. Pour cet aller-retour, le solde de notre compte en banque baisse de CHF 410.- pour deux personnes, un bagage en soute de 23kg commun compris. Cela revient moins cher de procéder ainsi que de payer pour deux petites valises cabines.
GENEVE-AEROPORT (GVA)
L'horaire du vol aller est optimal puisque notre avion est prévu à 10h10. Cela nous permet de nous lever et de partir à une heure tout à fait convenable, Genève-Aéroport étant très facilement accessible par le rail. De plus, nous arriverons en milieu de journée à Budapest, nous permettant ainsi de profiter assez rapidement de la capitale magyar. Départ aux alentours de 7h20 depuis la région lausannoise, arrivée à 8h05 à GVA.

EasyJet permettant le check-in trente jours avant le vol, il va de soi que nous sommes déjà enregistrés depuis belle lurette. A notre arrivée, nous filons rapidement vers la gauche du terminal de GVA où se trouve la grande zone réservée exclusivement à la compagnie à bas prix d'origine britannique. Cette dernière a évidemment réussi à optimiser les processus et ce sont les clients qui procèdent au dépôt des bagages. Le système est toutefois très fluide et efficace.


Notre valise de 14.5kg est déposée à 8h25. Nous avons donc du temps devant nous et ne nous présentons pas directement au contrôle de sécurité, devant passer dans un magasin alimentaire très connu des suisses (cela n'est pas un placement de produits) pour quelques achats de dernière minute.

Nous nous retrouvons à nouveau à 8h40 dans le hall principal de Genève Aéroport. Il y a passablement des passagers qui attendent à la sécurité et la queue est assez longue dans les couloirs. Malheureusement, "la seconde salle", qui permet de laisser toutes ses affaires électroniques dans ses valises, est fermée. Une employée me dit qu'il y a une révision en cours pendant deux jours et que nous tombons durant celle-ci. Je m'affère dès lors à vider ma valise qui contient appareil photo, tablette, etc. Finalement, nous nous retrouvons air side à 9h05.

Notre vol est annoncé en porte D23, ce qui signifie que nous allons devoir marcher un petit peu jusqu'au carrousel concerné. Certains tapis roulants sont en rénovation.

Une petite dizaine de minutes plus tard, nous arrivons au carrousel D. L'avion du jour est déjà là. Il s'agit d'un A320, immatriculé HB-JYA , qui a déjà plus de 15 ans et qui a commencé sa carrière en 2010.

VOL U21565
L'embarquement prioritaire est déjà annoncé à 9h27. Pour notre part, nous attendons que l'essentiel des passagers soit appelé à 9h40 pour daigner aller faire la queue. Il nous faudra dix bonnes minutes pour nous retrouver à nos sièges après avoir pénétré par l'arrière de l'avion. L'accueil est courtois et souriant. Je remercie au passage ma copine qui me prête son téléphone portable pour immortaliser l'instant porte et un semblant de fuselage shot, dans la mesure où mon natel (mot suisse désignant l'appareil précité) était sur la luminosité minimale et que je ne voyais pas ce que je faisais.



Lors de l'enregistrement, le sort nous avait réservé des places en 22E pour moi et 22F pour ma copine. Cette dernière me cède cependant avec grand plaisir la place au hublot pour me permettre de prendre quelques photos. De plus, étant donné ma taille, 1m93, le siège central aurait été le pire de tous. Le pitch est évidemment plus que serré pour votre serviteur (et la plupart des voyageurs) mais le vol étant d'une durée raisonnable, cela ne valait pas la peine de poser plusieurs dizaines de francs en plus pour avoir des places en sortie de secours.

Il est exactement 9h57 lorsque l'annonce du boarding completed retentit à l'intérieur de notre A320. Ce dernier est quasiment full. Nous avons droit à des messages de bienvenue en français et en anglais. Le temps de vol estimé est de 1h40. Le timing horaire est bien parti pour être respecté puisque nous repoussons avançons à 10h13 en direction de la piste 04. Cela signifie que nous allons décoller en direction du Léman. Un aéronef Swiss nous précède. Après une poussée de 38 secondes, les roues de notre avion quittent le sol genevois. Le ciel est un peu brumeux.


Le service payant commence assez rapidement puisque le personnel naviguant commercial tente de nous vendre différentes choses à manger ou à boire à 10h35. De mon côté, je ne suis pas intéressé et je continue de me reposer en écoutant de la musique (après avoir scrupuleusement pris des notes pour le présent récit bien évidemment).
Tout d'un coup, j'entends cependant une voix inhabituelle dans le micro et il ne s'agit clairement pas d'un steward ou d'une hôtesse compte tenu de la façon de parler. Avouons que crier serait peut-être un terme plus exact. Il n'y a cependant pas besoin de s'inquiéter. En effet, Budapest est une ville prisée pour les enterrements de vie de garçon ou de jeune fille pour des raisons assez évidentes. Le gage pour le futur marié ? Chanter une chanson, soit "une souris verte". Ce moment musical passé, il indique également qu'un de ses potes aime faire des rencontres et particulièrement avec des femmes d'âge mûr. Bref, le calme revient dans la cabine et il est temps d'immortaliser les consignes de sécurité et la lecture commerciale à disposition des passagers.




A 11h25, le poste de pilotage nous indique que nous allons arriver dans environ 25 minutes à Budapest. En effet, quelques minutes plus tard, nous pouvons sentir que notre A320 perd gentiment mais sûrement de l'altitude. Les réacteurs sont également moins bruyant. A 11h37 précisément, il est demandé aux hôtesses et stewards de préparer la cabine pour l'atterrissage. Cette annonce est faite automatiquement en français, anglais et hongrois. Lors de la descente, nous pouvons notamment voir le stade Ferenc-Puskás.
L'approche vers BUD est assez tournante avec passablement de turbulences. Nous sommes donc un petit peu secoués mais rien de bien grave évidemment. Au moment de se poser à 11h48 sur la piste 13R de manière assez dure, notre A320 fait un mouvement un peu brusque en direction de la gauche. Je soupçonne dès lors que les pilotes ont dû faire une approche en crabe compte tenu des vents.

AEROPORT INTERNATIONAL DE BUDAPEST-FERENC LISTZ (BUD)

Le roulage est relativement long pour un "petit" aéroport (à mes yeux) comme Budapest puisqu'il est 12h00 lorsque notre A320 s'immobilise. Au cours de notre parcours au sol, je constate la présence d'énormément d'avions de Wizz Air. Je vous concède que j'avais déjà entendu parler de cette compagnie low cost mais que j'ignorais que celle-ci était hongroise.
Vu notre position sur le tarmac de BUD, cela sent le débarquement en bus et cela ne va pas rater. Cela aura au moins l'avantage de voir notre A320 depuis le sol à nouveau. Le débarquement est accéléré par le fait que des escaliers sont placés à l'avant et à l'arrière de l'appareil. Trois bus classiques nous attendent en bas. De nombreux passagers se ruent sur celui qui se trouve en tête de fil, laissant les deux suivants beaucoup moins remplis. Nous serons au maximum une vingtaine dans le nôtre.



L'aéroport de Budapest a deux terminaux qui sont reliés au centre par un plus grand bâtiment. D'après ce que j'avais lu sur internet avant de voyager, les low cost utilisent manifestement la zone la plus ancienne. Je constate toutefois que compagnies plus traditionnelles comme Swiss ou British Airways débarquent également de ce côté. Les carrousels à bagages sont immédiatement à l'entrée du bâtiment.


Il est 12h18 lorsque nous pouvons récupérer notre valise, étant précisé que la nôtre est la dernière à arriver ! Par la suite, nous nous rendons chacun au lieu d'aisance. Ce n'est pas de la plus grande fraicheur mais c'est assez propre. Je trouve rigolo de voir que les robinets installés font également office de sèche-mains.

Il est ensuite temps de filer de l'aéroport pour profiter de la beauté de la capitale hongroise. Malheureusement, BUD n'est pas reliée par un train ou un métro. Il y a toutefois quelques lignes de bus pour gagner le centre-ville. La plus connue est la n° 100 Express mais nous optons pour le bus 200. En effet, ce dernier est inclus dans la carte de 72 heures achetées aux automates et nous permet de rejoindre assez rapidement une ligne de métro s'arrêtant à proximité de notre chambre/appartement.

LE VOL SELON FLIGHTRADAR24