Avis du vol entre Gdańsk et Warsaw en classe Economique avec LOT Polish

Après un agréable premier week-end printanier sous le soleil de Gdansk, il est temps de rentrer. Sans surprise, ce sera LO également pour le retour.

En bonus, une petite virée à Sopot, que certains contributeurs apprécient particulièrement ;-)

D'ordinaire je privilégie les transports en commun pour rejoindre l'aéroport, mais aujourd'hui ce sera Bolt. En effet, l'aéroport n'est pas très bien connecté au centre-ville, et c'est tout de même plus rapide en VTC et les tarifs sont bon marché (en l'occurrence 49 PLN, soit environ 11 €). 

Nous arrivons à GDN à 16h, pour un départ prévu à 18h20. C'est sûr, nous ne sommes pas en retard.

L'aéroport est moderne et le hall offre une belle hauteur sous plafond.

C'est manifestement l'heure creuse, les files d'attente sont vides.

Quelques pax attendent l'ouverture des comptoirs KL pour le vol à destination d'AMS prévu à 18h05.

Personne côté LH/LX, il faut dire qu'aucun vol n'est prévu dans les prochaines heures.

Nous attendons un petit quart d'heure que les comptoirs LO ouvrent à leur tour, logiquement donc 2 heures avant le départ.

Nous obtenons rapidement nos BP. Je demande à l'agente s'il est possible de s'upgrader, mais elle m'indique qu'il faut me rendre à l'agence LOT située juste derrière nous. Ce que nous faisons donc.

Les deux guichetiers ne semblent pas enthousiastes de voir entrer des clients et restent vissés derrière leur écran. L'une d'eux se résoudra à m'accueillir avec un visage fermé. Elle tapote sur son clavier et m'annonce un tarif délirant (dans les 250 € de mémoire) pour l'upgrade sur le WAW-CDG. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
L'accueil était pourri, mais il y a tout de même une belle maquette (d'un modèle que je ne saurai déterminer, avis aux spécialistes).

Juste à côté de l'agence LOT, le magasin de souvenirs propose une large gamme d'avions en modèle réduit. C'est assez rare pour être noté, surtout dans un aéroport modeste comme celui-ci, et à plus forte raison landside.

Deux avions, deux ambiances…

Un fast track est disponible.

Mais il est inutile car l'attente est nulle.

Les contrôles sont très rapides, 5 minutes plus tard nous voici airside. Le hall des départs est à l'étage.

On trouve bien sûr le traditionnel duty free. Les produits locaux sont pour l'essentiel des spiritueux.

Nous passons outre et prenons la direction du salon. L'architecture du terminal est intéressante.

Je note quelques boutiques sympa, comme ce caviste "connaisseur", avec de larges fauteuils clubs pour attirer les clients.

L'aérogare est toute en longueur, avec une belle lumière naturelle (comme en témoigne le contre-jour de la photo).

Le salon est par ici.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entrée est discrète.

Le salon est assez grand, et bien qu'il soit peu rempli, je ne m'attendais pas à trouver tant de monde étant donné la fréquentation de l'aéroport.

Malheureusement, il ne donne pas sur les pistes mais sur un parking.

Quant à elle, l'entrée du salon offre une vue sur la zone landside.

L'offre de restauration est située au bar, que voici.

Il y a un grand choix d'alcools, avec forcément des vodkas locales, mais pas que.

Large choix de binouzes.

J'ai apprécié la variété des verres disponibles, du verre à Martini en passant par les verres à digestif.

Je ne m'attarde pas sur la restauration, qui se limite ces sandwichs pré-emballés (très pratique au demeurant pour les passagers qui volent en Eco) et des parts de gâteau.

Cela mérite d'être signalé, il y a une offre de presse papier, hélas uniquement en polonais.

Une curiosité que je ne pense pas avoir vu jusqu'à présent dans un salon : un "placard à vapeur" pour "rafraîchir ses vêtements". Sans doute utile pour défroisser une veste.

Je profite de l'offre du bar pour me concocter un negroni.

Madame va tenter une bière locale.

Avant de partir, je goûte également la Danziger Goldwasser, une eau-de-vie, créée à la fin du 16e siècle à Dantzig (le nom allemand de Gdansk) mais aujourd'hui fabriquée en Allemagne (la distillerie d'origine a été détruite pendant la seconde guerre mondiale).

Comme son nom l'indique, elle possède de petits flocons d'or.

Quelques minutes avant l'embarquement, nous quittons le salon pour rejoindre notre porte.

Voici notre oiseau du soir, un E195 (comme à l'aller).

L'embarquement va démarrer dans quelques minutes.

Je profite de cette courte attente pour vous présenter les BP édités au comptoir.

L'embarquement débute avec 10 minutes de retard, dans le respect des priorités.

La lumière du coucher de soleil est superbe.

La passerelle vitrée permet d'apercevoir notre oiseau du soir.

Nous sommes accueillis en porte par les PNC.

Nous retrouvons la même cabine qu'à l'aller.

Nous prenons place au rang 10. L'OLCI nous avait attribué des places un peu plus à l'arrière et l'agente au comptoir nous a gentiment avancés.

La lumière est vraiment superbe.

Je ne vous refais pas le tour du siège, c'est le même qu'à l'aller. Par contre je n'avais pas noté qu'il y avait des prises sous le siège.

Comme je l'avais noté, LO continue à proposer un magazine, même en domestique.

Le soleil a désormais complètement disparu.

Contrairement à l'aller, les PNC ne distribuent pas les snacks avant le décollage, mais ils passent pour distribuer des lingettes dans une panière. Le geste de service est sympa.

Nous repoussons avec 5 minutes de retard, rien de bien méchant.

Le roulage est rapide et nous nous alignons sur l'unique piste de l'aéroport.

Nous voici dans les airs. Je pensais pouvoir voir la Baltique, mais nous sommes un peu loin et le jour est tombé.

On devine tout de même les lumières de Sopot au loin.

La ville de Gdansk.

Le vol est très court et le service ne lambine pas. Comme à l'aller, ce sera bun aux pommes et verre d'eau.

Entre la nuit noire et la pluie, je n'ai pas grand-chose à vous montrer du vol en lui-même.

30 minutes après le décollage, nous sommes déjà en finale sur WAW.

Que nous retrouvons sous la pluie.

Notre correspondance est courte et je voudrais prendre le temps de passer au salon que j'avais vu en coup de vent à l'aller. Heureusement, pas de parking au large et nous venons au contact. Belle diversité de compagnies.

Merci de m'avoir lu, on se retrouve pour la suite entre WAW et CDG.

Mais avant cela, un petit bonus touristique sur la ville balnéaire de Sopot.