Avis du vol entre Shanghai et Huangshan en classe Affaires avec Shanghai Airlines

Enregistrement à l'aéroport domestique de Shanghai : nous avons la surprise d'être surclassés alors que je n'ai aucune carte de fidélité, et que je compte sur les doigts d'une main le nombre de vols effectués avec FM. Le billet payé plein tarif (ce qui reste cependant abordable) ? peut-être, mais jamais CZ ne m'a surclassé avec un billet plein pot, malgré (ou à cause) de ma carte FB Plat : tout au plus suis-je placé dans les premiers rangs en éco.
L'embarquement commence à l'heure : c'est un vol en partage de code avec MU (FM est une filiale de MU).

Ce vol a la particularité de continuer sur Chengdu, mais je doute que beaucoup de passagers restent à bord à l'escale, car les vols directs SHA-CTU ne manquent pas.

Il n'y a que deux rangs en affaire, des sièges de cuir confortable au pitch généreux.

Décollage avec un quart d'heure de retard de Shanghai Hongqiao.

Au premier plan à droite , un avion de Juneyao Airlines, dont je reparlerai dans un FR ultérieur. Oui, la qualité de la photo est pourrie, mais la météo aussi.

On commence par survoler les ensembles immobiliers à perte de vue de Shanghai

Avec une durée de vol aussi courte, il ne faut pas traîner pour servir le repas, qui est à dire vrai assez décevant : des sandwiches quelconques, et un fruit pelé et coupé en deux. Seul raffinement à mes yeux : le café noir, si rare en Chine. Et la présentation : nappe blanche, vaisselle de porcelaine et cuiller en métal. A comparer avec ce qu'offre AF sur LHR-CDG, par exemple.

L'avion amorce une longue descente sur les paysages bucoliques de la province de l'Anhui.

et se pose avec 2 minutes d'avance sur l'horaire (il y a toujours des marges énormes dans les horaires des vols intérieurs chinois).
C'est encore un tout petit aéroport, sans taxiway, mais là il y a quand même des passerelles d'embarquement.

Derrière la cloison de la salle de livraison des bagages, c'est le tarmac. Dans ces conditions, c'est facile de les livrer rapidement : onze minutes chrono après le toucher des roues.

Huangshan (la Montagne Jaune), c'est un nom qui ne dit pas grand chose à ceux qui ne sont jamais allés en Chine, mais c'est celui de l'un de leurs parcs nationaux les plus célèbres. Au point que Tunxi, la toute petite ville qui sert de base logistique à 70 km de là, en a pris le nom, ainsi que l'aéroport. Le terminal est moderne, mais il n'y a pas de navette de bus, et plus de taxi pour les derniers sortis.

Le premier taxi qui arrive au bout d'un bon quart d'heure cherche à arnaquer la demi-douzaine d'étrangers présents, mais pas de chance pour lui, il y a parmi eux un Espagnol et un Français qui parlent mandarin, et qui sont d'autant moins disposés à payer 80 RMB qu'ils se sont renseignés avant de sortir de l'aérogare, et qu'ils savent que le tarif standard est de 30 RMB.