Un mois après notre retour d'Indonésie et de Singapour, changement d'ambiance avec un week-end à Gdansk, sur la mer Baltique (désolé, je ne publie pas mes séries de FR dans l'ordre, il faut dire que j'ai une bonne quinzaine de FR en retard !).
Nous profitons d'un week-end libre et de tarifs à peu près raisonnables pour partir à la découverte de l'ex Dantzig. La ville a d'ailleurs la cote auprès de la communauté des FRistes.
Le billet a été réservé assez tardivement, à moins d'un mois du départ. On m'avait en effet proposé de venir passer ce week-end-là à San Francisco, mais pour trois jours, ça faisait quand même un peu juste et j'ai fini par renoncer, même si la tentation a été très forte. Bref ! Ce sera donc finalement la Pologne.
Pour nous conduire là-bas, c'est LOT que je retiens. L'occasion de découvrir la compagnie nationale polonaise et de profiter un peu de mon statut *A Gold.
LO propose un vol le vendredi soir à 19h45, ce qui nous va très bien. De justesse nous réussissons à attraper le dernier RER B semi-direct pour CDG. Il n'est pas beaucoup plus rapide que l'omnibus, mais il est surtout beaucoup plus calme. A voir si ces semi-directs seront maintenus après la mise en service du CDG Express, rien n'est moins sûr.

Nous arrivons au Grand Charles, qui fait toujours son petit effet.

On change nos habitudes en prenant la direction du terminal 2B/2D, d'où part LO. C'est d'ailleurs une excellente nouvelle, le satellite du T1 d'où partent LH, LX et consorts n'est pas le plus glamour.

EasyJet occupe la majorité du FIDS, mais comme pour le T1 on note une certaine variété, bienvenue d'ailleurs, dans les compagnies.

Nous nous présentons aux comptoirs de LO, je voulais me renseigner sur les possibilités d'upgrade. Il y avait bien des enchères sur internet, mais la mise à prix était un peu trop élevée à mon goût (120 € pour le CDG-WAW). Mon statut nous autorise à emprunter la file prioritaire, ce qui nous permet d'être pris en charge pratiquement tout de suite.


Face à notre demande, l'agente de handling est un peu perdue et c'est la superviseure qui nous prend en charge. Elle n'a pas accès elle-même aux propositions d'upgrade mais appelle pour nous le service client LO basé en Pologne. Le prix est identique à celui indiqué avant l'OLCI, donc nous déclinons poliment. La superviseure est très sympathique et nous discutons un peu avec elle, elle nous indique que les vols LOT sont pratiquement tous pleins, avec beaucoup de correspondances. Il faut dire que LOT a une politique tarifaire assez agressive vers l'Asie.
C'est donc armés de nos deux BP (avec celui du WAW-GDN) que nous quittons les comptoirs pour rejoindre la zone d'embarquement. Notons au passage que ce sont de véritables boarding pass en carton, au logo de la compagnie.

C'est un peu l'inconvénient du T2B/D, il faut remonter toute l'aérogare pour rejoindre les portes d'embarquement.

Scan du BP

On remonte pour passer le PIF.

Je me présente à la file accès n°1, déserte, l'agente me confirme que c'est OK et autorise Madame à me suivre. Nous sommes immédiatement orientés vers les bacs. Il faut dire que ce jour-là c'était très rapide, en 5 minutes nous étions de l'autre côté. Ces nouveaux systèmes qui ne nécessitent pas de sortir tout le barda sont très efficaces quand un bac sur deux ne passe pas au contrôle manuel.

En sortant du PIF, j'aime bien profiter de la vue qui s'offre à nous. Au loin le siège d'Air France avec sa flèche reconnaissable. Sur le tarmac, la mer Baltique en force avec airBaltic pour les vols du soir à destination des pays baltes et Finnair à destination d'HEL.

On redescend ensuite au niveau de la zone principale, où se trouvent pas mal de commerces. C'est toujours très animé.

Direction le salon.

Celui-ci est situé à l'étage.

Après la fermeture de l'horrible salon Sheltair, c'est désormais un salon Extime qui accueille les passagers business et à statut dans cette partie du T2. On y accède par un couloir joliment verdi.

Celui-ci est très bien aménagé, avec pas mal d'endroits différents pour s'installer. Les décorateurs n'ont pas lésiné sur les fleurs (qui je le précise sont en plastique).



Certaines places donnent sur le tarmac.

L'offre de restauration est très complète, avec du chaud et du froid.




J'ai bien aimé la présence de tarte tatin ;-)

Côté boissons c'est complet également, en soft et alcools.

Notons la présence de champagne, qui rencontre un franc succès et oblige le personnel, par ailleurs très présent et actif, à recharger régulièrement.

Nous ne nous faisons pas beaucoup d'illusion sur la prestation en vol et faisons un copieux apéritif. Les wraps étaient excellents !

Mais qu'aperçois-je au loin ? Mais oui, c'est bien Qantas qui est à CDG ! C'était juste le jour de la grosse panne sur LHR, ceci a peut-être un lien avec cela.

Après un moment passé dans cet agréable salon, il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement.

Bonne nouvelle ! Nous avons la chance d'avoir une livrée spéciale ^^

A peine sommes-nous arrivés que l'embarquement est lancé, avec quelques minutes d'avance et dans le respect des priorités.

A côté de notre destrier polonais, un concurrent italien dans sa belle livrée bleue. Celui-ci, il est prévu quelques semaines plus tard !

Je n'avais jamais prêté attention à la présence de ces écrans au bout de la jetée d'embarquement.

Nous sommes dans le peloton de tête.

Accueil en porte par l'équipage qui est souriant et nous souhaite la bienvenue.

Je n'en oublie pas le fuselage shot, mais la lumière du jour commence à tomber.

Je découvre la cabine de ce 737-800. Ce soir il y a deux rangs de business, avec siège central neutralisé (on notera un petit cafouillage sur les appuie-tête du rang 2).

Pas de cloison ou de rideau de séparation avec la Y, la seule différence est la couleur de la têtière.

Nous nous installons au rang 21, que nous avons choisi à la réservation. Je suis surpris par le pas, qui est bon, mes genoux ne touchent pas le siège d'en face.

Le plafonnier est moderne, en même temps notre appareil n'a que 4 ans.

Toute la littérature de bord est disposée dans le dossier ; notons la présence d'une prise USB.

La littérature est abondante.

LO propose un menu à part pour les boissons. Les prix sont très raisonnables (1 € = 4 zloty).


Il existe un menu spécifique pour les vols charters.


LO propose également un magazine de bord, ce qui est de plus en plus rare aujourd'hui. On y retrouve notamment une bonne vieille carte des destinations comme on les aime. Le modeste réseau international de LO n'en rend la lisibilité que meilleure.

La carte indique clairement les liaisons charter, principalement des destinations touristiques en Asie du Sud-Est, mais aussi en Egypte (mer Rouge) et Mexique (Cancun).

Le réseau moyen-courrier quant est lui est plus étoffé. LO fait de la résistance et c'est tant mieux. Sauf erreur, c'est la dernière compagnie historique non low cost d'Europe de l'Est, après la disparition de la Malev et plus récemment de Czech SA.

La flotte de LO, dont la flotte long-courrier est exclusivement composée de 787 (en version -8 et -9). La flotte est 100% Boeing et Embraer, pas d'Airbus (pour l'instant).

L'embarquement se termine tranquillement. Etonnamment les coffres à bagages ne sont pas très remplis.

Le vol est annoncé complet et effectivement tous les sièges semblent occupés. Coup de de chance, petit privilège lié à la réservation préalable (et payante) des sièges ou geste de la sympathique responsable d'escale ? Toujours est-il que le siège à côté de nous sera inoccupé. Un confort supplémentaire bien appréciable.

La cabine passe en moodlighting bleuté.

Repoussage ; à nos côtés, un Scandinave masqué.

Le roulage nous fait passer au large du T1, qui pavoise les couleurs nationales.

Décollage dans la nuit parisienne.

J'arrive à attraper le moment où le logo LO sur le winglet est éclairé par la balise rouge.

Le service se met rapidement en route et ne manquera pas de me surprendre (agréablement). Cela débute avec la distribution d'une lingette rafraîchissante.

Puis distribution de snacks, amenés à la corbeille et sans trolley.

Au choix des noix de cajou ou une barre chocolatée.

Le trolley passe ensuite pour la distribution des boissons.

Je pensais commander au Bob, mais en fait non, toute l'offre est gratuite ! Je demande donc un verre de vin rouge. Je tente en complément une eau gazeuse : non seulement c'est accepté avec le sourire, mais en plus avec une rondelle. Chapeau LO !

Ce sera un thé pour Madame.

Le vol se passe sans encombre. Nous arrivons au-dessus de la Pologne et il fait nuit noire.

Et hop un winglet tout rouge ! (on s'amuse comme on peut)

Atterrissage et arrivée au terminal.

Nous sommes sur le territoire de LO et ça se voit (ici un 787).

Par contre, la passerelle ce ne sera pas pour nous, bien qu'un certain nombre d'entre elles soient libres. Nous allons donc nous garer au large. Cela ne fait pas trop nos affaires, notre correspondance est courte.

Heureusement, la logistique ne lambine pas et les bus sont déjà là.

Dernière vue sur ce siège que j'ai trouvé confortable.

Etant au rang 21, nous débarquons par l'arrière, ce qui accélère substantiellement les opérations.

Ce débarquement par bus offre l'avantage de pouvoir profiter de notre livrée spéciale, toute dédiée aux souffleurs de verre de Krosno (dont j'ai découvert l'existence à cette occasin).



Je prends mon temps pour faire mes photos, mais il s'agirait de ne pas rater le bus.

Un petit tour de bus plus tard, nous voici arrivés au terminal.

Direction le circuit des correspondances, nous ne traînons pas car l'embarquement de notre vol pour Gdansk démarre dans moins de 30 minutes.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite vers GDN !
Merci pour ce récit
La LOT est un très bon choix pour aller en Pologne, voilà une autre compagnie qui me fait de l'œil, pour découvrir le pays quoi de mieux que de commencer par la découverte de la compagnie locale ?
Toujours est-il que la prestation à bord est relativement correcte, et le confort en vol amélioré par l'absence de voisin.
Le salon Extime est vraiment superbe
Étrange d'avoir un débarquement par bus alors qu'il y a de la place en passerelle
Bon choix de destination que Gdansk, pour y être allé en 2024 je peux t'assurer que c'est vraiment une ville magnifique
À bientôt