Bonjour à tous,
Je vous ai laissé tandis que je me rendais du terminal 3 au terminal 4 de l'aéroport de Hangzhou dans la continuité du routing suivant.
Enchainement de vols
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- 3MF8707 - Économique - Hangzhou HGH-Osaka KIX - Boeing 737-800
- 4MU6052 - Économique - Osaka KIX-Shanghai PVG - Airbus A320
- 5MU217 - Économique - Shanghai PVG-Genève GVA - Airbus A350-900
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L'aéroport de Hangzhou semble bien organisé, propre, spacieux et lumineux. Pour passer d'un terminal à l'autre, on emprunte divers escalators, dont la hauteur est impressionnante - des annonces sont d'ailleurs diffusées pour nous indiquer de ne pas regarder en bas. Et attention à ne pas se tromper d'embranchement, cela m'est arrivé juste avant de rejoindre la zone départs du terminal 4, j'en ai eu pour 5 minutes avant de retrouver le point où j'ai commis l'erreur et reprendre le bon escalier mécanique.


Nous arrivons donc à la fin de ce trajet aller, puisqu'il ne me reste plus qu'une étape, consistant en un vol d'environ 2h intra-Asie, de Hangzhou à Osaka, toujours opéré par XiamenAir, cette fois en B737-800.
Dès mon arrivée au terminal 4, je suis accueilli par un logo me dépaysant moyennement.

Il est 10h50 à mon arrivée sur place. Je suis exténué, après plus d'un jour de voyage déjà. A CDG, puis à XMN, il avait été impossible d'émettre ma carte d'embarquement pour ce dernier vol. En outre, ma valise vient de m'être rendue et il est donc indispensable que je passe au comptoir d'enregistrement. A priori, ce n'est pas une mission impossible, me trouvant dans l'aérogare de départs… Mais bienvenue en Chine, où le check in en ligne est inexistant, et où le check in physique suit lui aussi sa propre logique.

Eh oui. Le check in n'ouvre que deux heures avant le décollage, et en attendant… Il n'y a rien. Sauf un McDo et deux autres restaurants. Le salon se trouve airside. Comme vous le voyez, les comptoirs étaient désespérément vides, mais j'étais bien trop fatigué pour m'aventurer dans d'autres zones de l'aéroport en attendant, d'autant qu'à l'entrée dans la zone départs, on passe un premier contrôle anti-explosifs et que j'avais déjà été "validé".

J'attends donc, sagement et sans rien faire - oui, c'est pathétique -, l'ouverture du comptoir d'enregistrement. Pile à l'heure indiquée, deux guichets s'ouvriront, dont un prioritaire. L'agent cherchera d'abord à me chasser, ne voyageant pas en classe avant, mais je lui montrerai ma carte AF Platinum et il changera d'avis.

Ma valise est donc bien réenregistrée jusqu'à KIX, et une carte d'invitation au lounge airside m'est remise, ainsi que mon BP papier. La fatigue me gagnant, j'ai hélas négligé de prendre ces documents en photo. Ce qui me coûtera cher par la suite - ou plus exactement 5 XPs FlyingBlue - car les points correspondants à ce dernier segment ne m'ont pas été crédités sur mon compte. A préciser qu'il est strictement impossible de savoir, tant sur le site de Xiamen qu'en les appelant avant de réserver, dans quelle classe de voyage seront émis nos billets et donc s'ils seront, ou non, éligibles à la comptabilisation de miles FlyingBlue. Pour ma part, les deux premiers vols du routing ont bien été crédités, pas ce troisième.
La prise de photos est strictement prohibée aux alentours du passage de sécurité. Me voici airside.


C'est vide. Désertique. Le salon est un peu plus animé. Deux hôtesses m'accueillent, balbutiant quelques mots en anglais pour me souhaiter la bienvenue. Ce n'est pas un lounge de la compagnie, ce qui est vraiment dommage au vu de la qualité du salon Xiamen à Xiamen. Pire, ce n'est pas un lounge d'une quelconque compagnie, mais d'un prestataire externe, ce qui annonce généralement des salons de moins bonne qualité.
Son atmosphère générale n'est pas trop repoussante malgré l'absence de vue extérieure et les chaises façon mobilier de jardin.

Ma table.

L'offre est relativement généreuse. Du pain et quelques entrées.


Et du chaud.


Ainsi que des crudités.

Et des instant noodles

Petite critique : il 'y a aucune sucrerie. Et ceux qui me suivent ici savent que je suis gourmand. Mais peu importe, j'ai envie de me dépayser culinairement et je goûte à tout. Hélas, rien n'est bon. Le poulet pané a la consistance de caoutchouc, l'agneau est épouvantable, il y avait également des nouilles parmi les plats chauds qui étaient simplement grasses et excessivement piquantes - mais je suis très sensible, avis à prendre avec des pincettes. Dommage. Mais pas gravissime : on le sait, les compagnies asiatiques se montrent généreuses au niveau du catering, même sur des MC. J'ai d'ailleurs déjà vu des reports précisément sur cette ligne avec des plats chauds à bord, je suis donc confiant quant à la possibilité de me restaurer à bord.
Je goûte à un coca chinois.

Quelques mots sur le personnel du salon. Je souhaitais me connecter au wifi de l'aéroport, mais hélas il est impossible d'y accéder sans numéro de téléphone chinois. En revanche, il était possible de se connecter à l'aide de codes non envoyés par SMS, des "wifi codes". Je demande donc à l'une des membres du personnel si elle en connaît la combinaison. En réalité, elle a simplement mis son numéro et m'a donné le code reçu par SMS. C'est adorable ! L'occasion pour moi de constater la censure bien réelle de l'internet sur place…
Mais plus adorable encore, j'ai souhaité me faire un thé. Mais me voyant circonspect devant la machine à eau chaude et les vases contenant soit du thé vert en vrac soit du thé noir en vrac (que vous pouvez apercevoir sous les instant noodles), un employé, tout jeune, à peine la vingtaine, vient me demander s'il peut m'aider. Je lui dis simplement que j'aimerais un thé, mais que je ne vois aucun "teabag or any tool to prevent the tea from spreading all through the water". Et là, c'est l'incompréhension. Il me fait simplement signe de mettre les feuilles de thé dans l'eau chaude mais je réitère que je risque alors de me retrouver avec du thé partout dans ma tasse. Et ne comprenant pas le problème - il a dû me prendre un peu pour un attardé sur le moment -, il décide de me faire le thé. Il met ainsi les feuilles au fond d'une tasse, qu'il remplit d'eau chaude et qu'il me tend. C'est absolument adorable, évidemment, et je le remercie très sincèrement. Je vais m'assoir, légèrement surpris mais attendri… Bien qu'en effet, je me retrouve avec une tasse au fond de laquelle voltigent sans vergogne les feuilles de thé.

Il est presque 14h, l'embarquement va débuter et je me lève donc, m'apprêtant à quitter le salon. Le gentil serveur revient vers moi pour me demander si mon thé m'a convenu et qu'il est désolé de ne pas avoir compris ma demande tout à l'heure. Il m'invite à le suivre dans une autre salle et me remets une dizaine de sachets de thé. C'est tellement adorable… Je lui dis d'abord que c'est trop, puis accepte l'offrande, ce qui le ravit. On échange un petit moment, il me fait un mini tour du salon… Hélas, je dois bien me rendre en porte d'embarquement. Il m'accompagnera jusqu'à l'une de ses collègues pour qu'elle m'indique le chemin à emprunter. Je repars sachets de thé en mains avec une jolie rencontre en tête. Hélas, les Chinois n'ayant accès à aucun de nos réseaux sociaux, je n'ai pas pu lui proposer d'échanger de contacts (bon, les numéros à l'ancienne existent toujours, mais c'est différent)…

Direction la salle d'embarquement.


Je suis le premier à bord. Une hôtesse, très chaleureuse, prend mon BP en porte, et m'escorte jusqu'à mon siège, le 61L, qui dispose d'un hublot parfaitement aligné.


Sur mon siège sont entreposés coussin et couverture, en récompense de mon statut chez SkyTeam, me précisera l'équipage.

L'assise est très confortable.

La cabine présente bien.

La cabine est assez ancienne, contrairement à mes deux vols précédents, elle est dépourvue de quelconques prises. Pour autant, elle est franchement jolie.

Dans la pochette, une bouteille d'eau, et un journal, en guise de récompense de mon statut STE+.

Nous repoussons avec quelques minutes d'avance. A mes côtés ont pris place, dans les derniers instants de l'embarquement, une mère et sa fille. Petite déception, j'étais à deux doigts d'avoir le triplet pour moi.

Les compagnies sont naturellement locales.


Je m'endors brièvement pendant le roulage : ayant quitté mon domicile il y a plus de 24 heures, je fatigue légèrement. On survole très rapidement la mer après le décollage,

Puis l'eau disparaîtra sous une couche nuageuse pendant la quasi totalité du vol.

Comme je vous le disais, déçu de l'offre alimentaire du salon, je me réjouissais du repas à bord, généralement bien noté, et intégrant, selon les reports que j'ai pu voir sur Youtube ou ici, au moins un plat chaud, probablement de quelques snacks, sur un vol intra-Asie de cette durée avec cette compagnie. L'équipage, une vingtaine de minutes après le décollage, se dépêche ainsi en cabine pour distribuer ces petites boîtes, similaires à celle que j'ai pu découvrir au cours de mon vol entre XMN et HGH. Même si l'espoir s'amincit, j'espère que ce n'est qu'un avant-goût du plat chaud à venir.

Dehors, les nuages se dissipent momentanément.

Explorons le contenu de la boîte. Il diffère légèrement du vol précédent malgré d'importantes similitudes.

On retrouve cette épouvantable boisson à base de lait et à laquelle, cette fois, je ne toucherai pas.

Une espèce de galette soufflée pas particulièrement bonne.

Des petits biscuits roulés.


Et l'étouffe chrétien du vol précédent.
Hélas, il n'y aura aucun plat chaud ! Je suis vraiment déçu, c'est supposé être l'une des forces des compagnies chinoises, confirmée ici à de maintes reprises!

Dehors, la mer est toujours là.

Et les PNCs repassent avec un chariot, pour un service de boissons. Je prendrai un jus d'orange.

Quelques vues extérieures.








Nous amorçons notre descente vers 16h30.


Atterrissage avec près de 40 minutes d'avance - il faut dire que l'horaire théorique incluait une durée de vol largement supérieure à son temps effectif.



Débarquement, lui aussi, en avance.

Pour rejoindre le terminal d'arrivée et les contrôles aux frontières, il me faut prendre un petit train d'aéroport.

Et c'est ici que je vous laisse : absolument épuisé, j'ai négligé de prendre des photos. Néanmoins, je peux vous dire que ma valise était déjà sur le tapis bagages à mon arrivée sur place et que la douane a été passée sans la moindre difficulté. On ne m'a même pas demandé la raison de ma visite ou autre. Les toilettes sur place étaient propres et, pour rejoindre Osaka, j'ai pris le "bus limousine", pour seulement 1 800 JPY (moins de 10 euros) aussi efficace et plus généreux en fréquence que le train. A défaut de l'avoir photographié, j'avais pris soin de prendre en photo le numéro lié à mon bagage mis dans la soute du bus. Un lot de consolation ?

Le trajet a duré 45 minutes grâce à l'absence totale de trafic. Je descendrai au premier arrêt, à côté de la gare d'Umeda. Je découvre alors la très belle skyline de la ville, incluant un magnifique immeuble de la chaîne Canopy, toujours de très bons hôtels.
Merci de m'avoir lu et à très vite pour le retour - qui, lui aussi, est vite survenu…

Bonjour et merci pour ce FR.
petite précision, Xiamen airlines n'est pas du tout originaire de Hangzhou, il est originaire de Xiamen, ville au sud de la Chine. Je suppose que tu voulais dire qu'il est local (Chine) et non local (Hangzhou)
Encore merci et bon vols