Après une petite semaine passée sur la ravissante île de Lombok (cf. bonus dans le FR précédent), il est temps de prendre le chemin du retour.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4TR - Eco - Lombok > Singapour - A320
- 5AF - Business - Singapour > Paris - B773
Souhaitant passer deux jours à Singapour avant de rentrer en France, j'avais réservé un open jaw avec un retour depuis SIN. Pour boucler la boucle, il me suffisait de booker un LOP-SIN. Peu de choix et je ne voulais pas de correspondance, donc ce sera Scoot, qui opère un vol direct plusieurs jours par semaine. Cela tombe bien, je ne connais pas la compagnie low cost de SQ, ce sera donc un nouvel ajout à mon flight log.
L'horaire me convient, il permet de rejoindre l'aéroport sans un lever trop matinal et il laisse toute l'après-midi à Singapour. Le billet est acheté à 60 €, siège compris.
Nous avons eu la prudence de réserver un taxi la veille, il nous dépose en 30 min à l'aéroport. Il faut passer un péage pour entrer dans la zone aéroportuaire.


Nous voici déposés à 9h, pour un départ dans 2 heures. On est large.

Comme sa phonétique ne le laisse pas présumer pour un francophone, keberangkatan veut bien dire "départs".

Dans le hall nous retrouvons la sculpture en fibre végétale aperçue à l'arrivée.

Il nous faut rejoindre le hall des départs.

Le FIDS de la matinée. Si les vols inter-îles sont logiquement majoritaires, il y a bien quelques vols internationaux (KUL et SIN).

Les comptoirs de Scoot se trouvent sur la gauche. Il y a déjà un peu de monde.

Pas de file prioritaire, c'est du mono-classe, même si Scoot vend pourtant un pack avec embarquement prioritaire, siège et comptoir dédié (ce dernier n'étant accessible qu'à SIN).

Pelita Air, dont le comptoir est juste à côté des nôtres, propose bien quant à lui une file prioritaire, avec une "Premium Class".

L'attente est courte avant d'être reçus au comptoir. Nous sommes enregistrés mais les BP ne sont pas disponibles en ligne. Une feuille posée sur le comptoir nous rappelle qu'il est nécessaire de s'enregistrer pour entrer sur le territoire singapourien.

Nous voici avec nos BP en main. Pour une raison que j'ignore, nous nous retrouvons en zone 1, que l'agente a noté à la main en plus de la mention existante.

Direction les portes d'embarquement.

En chemin nous croisons un équipage de Batik Air. Les jupes longues cintrées des PNCettes me font penser à celles de SQ.

Nous passons le PIF et nous retrouvons airside. Il y a de nombreuses boutiques, qui nous permettent d'évacuer nos dernières roupies indonésiennes.

Toute ressemblance avec une marque existante serait purement fortuite, cela va sans dire…

Le terminal de LOP n'est franchement pas désagréable, il est grand et lumineux et il y a largement de quoi s'asseoir.

Il y a même un musicien chargé de mettre un peu d'ambiance.

Pour ceux qui auraient oublié d'acheter leur tissu batik, il n'est pas trop tard.

L'eau, c'est la vie !

On peut voir l'activité sur le tarmac, ici le vol Pelita de 10h10 à destination de CGK.

Un Super Air Jet qui fait du béton.

Nous commençons à prendre la direction de notre porte, mais nous tombons sur un nouveau PIF. De nombreux passagers se sont fait avoir et doivent jeter leurs bouteilles d'eau et autres sodas achetés après le premier PIF. Nous ne gâchons pas le précieux liquide et nous nous enfilons la gourde entière que nous venons de remplir.

Juste après ce second PIF, la PAF. Logique, puisque nous changeons de pays.

Ces procédures vont assez vite, 15 minutes plus tard nous nous retrouvons dans la zone internationale. Notre vol étant le seul à cette heure-ci, ce n'est pas la place qui nous manque.

Les passagers pour KUL ont déjà embarqué, leur vol étant en last call.

L'executive lounge local a dû connaître des jours meilleurs.

En revanche les plus jeunes passagers peuvent s'en donner à coeur joie.

Il y a tout ce qu'il faut pour remplir à nouveau la gourde.

Tandis que le vol Air Asia pour KUL est sur le départ, nous voyons notre A320 qui arrive de SIN.

Il arrive en porte au moment où le Pelita Air s'envole pour CGK. Vous noterez l'admirable synchronisation pour les photos ^^

Giliran terakhir, kru kabin di pintu! (tout le monde aura reconnu la version indonésienne de "Dernier virage, PNC aux portes !")

Je suis toujours impatient d'emprunter une nouvelle compagnie, même si celle-ci est low cost.

Les agents arrivent tranquillement et commencent à préparer l'embarquement.

Celui-ci est organisé par zone. Je suis étonné d'être en zone 1.

Les clients prioritaires ("board me first" dans le jargon Scoot) sont invités à embarquer en premier.

Puis c'est au tour de la zone 1.
Le vitrage donne une ambiance bleutée un peu étrange.


Un peu plus loin, on aperçoit un ATR de la compagnie Wings Air, filiale de Lion Air, à destination de CGK.

Autre curiosité, avec ce Twin Otter en configuration hydravion de la compagnie Travira Air. Je pense qu'elle manque au flightlog des FRistes même les plus émérites.

ça bouchonne un peu dans le jetbridge.

Cela me laisse le temps de croquer le museau de notre A320. Comme on le devine, il a été baptisé Yellow Zone. Airfleets me dit dans l'oreillette que celui-ci a connu une première vie chez Mandala Indonesia, puis Indigo, avant de rejoindre TR en 2019.

Instant porte + console.

Personne pour nous accueillir en porte, la CC est en train de discuter avec les PNT dans le cockpit.

Découverte de cette cabine qui semble bien dense. Les têtières en mode promotionnelles ne donnent pas une première impression très qualitative.


Voici nos sièges, au rang 9.

Le pitch n'est pas fou, mais c'est une configuration 180 sièges qu'on retrouve partout.

La têtière vue de près.

La tablette est de taille généreuse.

Je suis bien placé, pas trop en arrière et donc pas gêné par l'aile.

La littérature de bord est généreuse.

La fiche de sécurité.

Madame a directement attaqué le Inflight Shopping magazine.

Jetons un oeil sur le BoB. Il était possible de réserver un plat à l'avance. L'horaire de notre vol s'y prêtait bien, mais je trouvais les tarifs excessifs (dans les 15 € de mémoire le plat chaud), surtout au regard du coût de la vie en Indonésie (le Bob étant aligné sur les prix de Singapour). Je vous laisse juger, mais je trouve cela tout de même assez cher pour du LCC.


10 SGD (moins de 7 €) pour ce sandwich, ça va encore, mais il est disponible uniquement sur les vols long courrier avec ATH et BER.

Par contre, la Cup Noodles à 6 SGD (4 €), quand on sait que ça coûte quelques centimes dans les épiceries en Asie…

En tout cas l'offre est assez riche.


Le wifi est vendu à 5 US$, cela me semble tout à fait raisonnable. Je note aussi qu'il est possible, pour les vols en 787, de s'upgrader en vol. 65 US$ (soit 55 €), franchement je trouve que ça vaut le coup sur un vol long pour un peu plus de confort.

J'ai bien aimé la page où les Scootees de TR donnent leurs bons conseils.

Sympa la maquette du 787 en livrée spéciale Pikachu !

Allez, c'est parti !

Au moment du décollage, une grosse pluie se met à tomber.

Alignement pour décoller.

La vitesse permet de dégager efficacement le hublot. By bye LOP !

Malheureusement, je ne suis pas du bon côté pour voir le mont Rinjani. Décidément, celui-ci aura joué à cache-cache pendant tout le séjour.

La campagne de Lombok est verdoyante en cette saison des pluies.


Les nuages et la faible visibilité ne favorisent pas les prises de vue. On aperçoit difficilement la baie de Lembar.


Le littoral occidental de Lombok.

Au loin, on devine quelques îles. La plus à droite est Gili Nanggu, a priori très belle à visiter et offrant des spots de plongée intéressants.

Les nuages vont régler l'affaire, on ne voit désormais plus rien.

Les PNC ne perdent pas de temps pour passer avec le BoB.

Pour ma part, je me contente d'une bière Tiger de Singapour.

Madame reste raisonnable avec un thé.

Pour le solide, nous avons fait quelques emplettes à l'aéroport.

Comme vous pouvez le constater, c'est un déjeuner particulièrement équilibré, pauvre en hydrates de carbone.

La ligne droite entre LOP et SIN étant exclusivement maritime, il y a peu de choses à se mettre sous la dent côté hublot.

De temps à autre, j'aperçois au loin un trait de côté, sans pouvoir l'identifier.

Petit tour aux toilettes à l'arrière, histoire de me dégourdir les jambes. C'est propre.

Vue du galley et de la porte.

La cabine est bien remplie.

Pour un supplément substantiel, il est possible de réserver un siège en issue de secours. Le pas y est royal.

Hasard des choses ou privilège d'avoir réservé nos sièges à l'avance, nous avons la chance de ne pas avoir de voisin.

Le vol est assez long (2h30 environ) et j'ai le temps de regarder l'IFE naturel.

Les terres deviennent de plus en plus fréquentes, c'est le signe que nous approchons.

Nous arrivons à l'archipel de Riau, au large de Singapour.

Certaines îles jusqu'ici préservées ne le resteront pas longtemps. L'île de Ngenang est encore verdoyante sur Google Maps…

La densité de population par endroit, à proximité immédiate de zones luxuriante, est saisissante.



Pulau Belakangpadang, avec son village sur pilotis et ses eaux turquoises.

Un projet de resort en mode polynésien.

On arrive en vue de l'île de Singapour.

J'ai raté le Rinjani au décollage, mais je ne manquerai pas la vue sur Marina Bay à l'atterrissage.



Le front de mer. Le nombre de tankers au large de Singapour est toujours fascinant.


On survole le golf de Changi.

Atterrissage.

C'est bien la bonne destination.

On croise quelques beaux oiseaux du patron des lieux, ici 787 et A350.


Par ici c'est le coin des 787 de Scoot. La LCC singapourienne en possède tout de même 23.

Tiens, une compagnie peu courante.

Nous arrivons à 13h55, pile poil à l'heure. Instant Danette immédiat.

C'est avec plaisir que nous retrouvons les moquettes de Changi.

Direction la sortie !


Il y a un peu de marche, mais les travelators fonctionnent bien et sont larges.

Suspens : quelle va être l'affluence aux contrôles de sortie ?

Tadam ! on adore SIN ^^

Nous arrivons dans cette superbe salle de livraison bagages, mais ne nous y attardons pas, n'ayant pas de bagage enregistré.

C'est par ici. Quelle efficacité ! il ne nous aura fallu que 7 minutes depuis la sortie de l'avion.

Nous profitons de notre arrivée pour visiter le Jewel, dans lequel nous passerons plus de temps à notre retour.

On a beau l'avoir vu et revu en photo, c'est quand même impressionnant.

Pour rejoindre le centre-ville, rien de tel que le métro. Depuis le T1, il faut prendre la navette jusqu'au T2.


Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour le dernier opus de cette série.
Merci pour ce FR sur une LCC que j'ai prise de nombreuses fois il y a quelques années...!!
Merci Nico pour le commentaire.
J'ai effectivement consulté tes FR en préparant ce voyage ;-)
A bientôt.
Un vol utilitaire mais à un horaire qui convient et certainement à un prix bien inférieur à un vol avec SQ.
L'hotel est original et sympathique.
Merci pour cette suite Stéphane et à bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
Un vol utilitaire, comme tu dis, mais qui reste toujours intéressant quand c'est une nouvelle compagnie qu'on logue !
A bientôt.
Hello Stéphane et merci pour ce récit, la destination reporté à un gout d'inachevé pour moi ayant du annulé à quelques heures du départ depuis SIN notre voyage vers Lombok en 2018 suite aux terribles tremblements de terres ayant secoué l'ile.
L'aéroport de LOP à l'air sympathique moderne et loin d'être trop fréquenté.
Une fois à bord, même si Scoot est affilié à SQ ce n'est clairement pas le même produit le pitch parait bien étroit 😱 et même si le prix du vol est plutôt abordable les multiples possibles options peuvent vite faire grimper l'addition.
De très belles vues lors du vol surtout lors de l'approche à Singapour.
Bon vols !
Merci Stéphane pour le commentaire.
Dommage pour l'annulation de ton voyage, tu n'as pas pu le reprogrammer ? Lombok est une destination intéressante, bien moins touristique que Bali.
Je me suis fait la même remarque pour le pitch, pourtant cet A320 est configuré en 180Y, ce qui est standard.
Comme toutes les low cost, le business model repose sur les innombrables options, il faut être vigilant...
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR.
Même en LCC, une nouvelle compagnie c'est toujours bien agréable.
Et à 60€ siège compris c'est un très bon prix.
Un deuxième PIF c'est en effet ballot pour ceux qui ont fait des réserves de liquides.
Le BOB est en effet bien complet, mais à des prix quand même élevés.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Comme l'a relevé Scorph dans son commentaire, le tarif de base est correct, mais le prix peut vite grimper avec les options, notamment les bagages en soute et le BOB.
Vraiment étrange ce deuxième PIF.
A bientôt !