Avis du vol entre Brest et Ouessant en classe Economique avec Finistair

Bonjour, 

La suite m'emmène sur l'île de Ouessant, le temps d'une journée. Je joins à ce FR un bonus sur Brest et le nord Finistère et je garde le bonus sur Ouessant pour le vol retour, qui était bien plus spécial que ce vol aller déjà spécial en lui-même. 
En plus d'être un vol plutôt sympa, il devient le vol le plus court que j'ai pu faire car seulement 47 km séparent l'aéroport de Brest de celui de Ouessant. 

Ma famille étant d'un village faisant face à Ouessant, elle a décidé de célébrer un évènement familiale sur l'île d'où sont originaires nos ancêtres. Tous font la traversée en bateau depuis Lanildut tandis que moi, je m'intéresse logiquement aux vols Finistair.
L'aller-retour n'est pas donné (150€) mais je ne pouvais pas passer à côté de cet aller-retour en Cessna sur cette ligne et cette compagnie que j'ai toujours voulu prendre.

J'ai voulu réserver mon vol en mai dernier, lorsque j'étais en Colombie, et j'ai été surpris de découvrir que le site de Finistair est bloqué en Colombie. J'ai dû attendre mon retour en Europe pour pouvoir faire la réservation.

Finistair recommande à ses passagers d'arriver 45 minutes avant le départ. C'est une recommandation et, comme souvent, c'est large. Nous arrivons 35 minutes avant le départ. 
Finistair ne part pas du terminal principal de l'aéroport de Brest mais de l'Aero Club, à 800m de là. Si vous arrivez en voiture, il suffit de suivre les panneaux vers l'Aero Club et Finistair. 

Le parking est gratuit pour les passagers Finistair. Je me suis garé sur la première place que j'ai vu du petit parking faisant face au hangar de la compagnie. 

En entrant on a, sur la droite un comptoir et des bureaux. Un employé nous accueille et nous demande nos noms. Nous présentons une pièce d'identité et il confirme que nous sommes bien sur la liste des passagers. N'ayant pas d'autre bagage qu'un sac à dos, il nous invite à s'asseoir dans la salle d'attente. Il n'y a pas de carte d'embarquement. 

L'accès à salle d'attente se fait par ici. 

Un grand dépliant présente les destinations de Finistair. Il manque Alderney qui est desservi en continuation du vol de Jersey. 

La salle d’attente, puisqu'on ne parle pas de salle d’embarquement ici, est relativement simple et n’a que 9 sièges. Ça correspond au maximum de passagers que peut avoir l’avion. Nous sommes déjà 6 quand nous nous installons. Un machine à café gratuite est disponible dans un coin.

Il y a de nombreux dépliants touristiques ou informatifs, quelques journaux dont Le Télégramme. 

Finistair a même son propre magazine avec une version unique pour toute l'année. 

Il y a quelques articles intéressants dont un sur les développements d'avions électriques.

Quelques articles sur Ouessant et ses phares, qui feront l'objet du bonus touristique du prochain FR. 

Zoom sur l'unique avion de la flotte de Finistair, le Cessna Grand Caravan 208B. 

Comme presque partout dans la région, la SNSM est très présente. 

À 8h les consignes de sécurité passent sur la télé, en français et en anglais. Presque personne n’y prête attention.

La vidéo est en autoplay. Une fois terminée, elle recommence. On l’a vu 4 fois. 

Les bagages sont amenés à l'avion, puis une personne arrivant d'un hôpital est installée dans l'avion et enfin le pilote vient nous demander de le suivre jusqu'à l'avion. Nous sortons et embarquons à pied à bord du Cessna. 

L'embarquement est très rapide. Avec 9 passagers, l'inverse serait bizarre. L'avion a belle allure avec sa petite livrée Finistair. 

Il est immatriculé F-HFTS. Il n'est pas vieux, seulement 9 ans et a rejoint la flotte de Finistair en 2020. 

Le plafond est très bas et il faut bien se courber pour entrer dans la cabine. 
Les sièges sont disposés en 1-1 sur 4 rangs et en face-à-face. Étant les derniers à entrer dans l'avion, nous n'avons plus le choix et devons nous contenter de deux sièges au troisième rang dans le sens inverse de la marche. 

Les sièges sont très confortables mais le legroom et le vis à vis avec des inconnus peut être un peu gênant. Ce n'était pas vraiment un problème pour moi, le vol dure à peine 15 minutes et ça peut être une occasion de discuter avec des gens. 

Une fois tout le monde à bord, attachés, et la porte fermée, l'avion démarre et quitte son poste de stationnement. 

Nous sommes arrivés par cette porte. 

Le roulage est très court, même si il faut remonter la piste. 

Le décollage est rapide et nous voilà vite en l'air.

Il ne fait pas particulièrement beau ce matin et une grande partie du vol se fera dans les nuages. 

Ou légèrement au-dessus, l'altitude de croisière étant de 5000 pieds. 

L'approche se fait dans les nuages jusqu'à la dernière minute, où l'océan apparaît. 

Puis la point du Stiff. 

La pointe du Stiff avec sa tour radar (à droite) et son phare (à gauche). 

La vue de l'autre côté de l'avion. 

Le port du Stiff où arrivent les bateaux en provenance du continent. 

La piste de l'aéroport commence juste au dessus de la falaise. 

Arrivée à 8h45. 

Nous voilà arrivées à Ouessant. Ambiance de bout du monde. 

Le pilote se charge de décharger les bagages cabine. 

Le débarquement se fait tranquillement, chacun son tour. Personne n'est pressé et pas de risque d'instant danette avec un plafond aussi bas. 

Quelques photos de l'avion qu'on reverra quelques heures plus tard. 

On entre dans l'aéroport par cette porte que vous voyez ouverte à droite sur cette photo. En entrant sur la droite se trouve la salle d'attente et la zone des départs. Sur la gauche, une table pour le pilote, des toilettes, un bureau et un escalier qui monte vers la tour de contrôle. 

L'aéroport de l'extérieur. 

J'avais loué à l'avance des vélos. Les loueurs nous attendent avec nos vélos à la sortie de l'aéroport. 

Nous partons explorer l'île avant de rejoindre la famille. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.