Dernier opus de cette série de vols qui m'auront conduit de Dubaï à Abidjan, dans à peu près toutes les classes de voyage (il ne manque que la Premium).
Je vous remets ici les liens vers les précédents FR.
Enchainement de vols
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Je vous avais laissés à la sortie de mon vol depuis Abidjan, et plus exactement après la PAF et le PIF, formalités passées très rapidement comme toujours à IST.
Le grand hall central de l'aérogare est toujours aussi impressionnant, grouillant de vie et d'activité, même si ce matin c'est encore plutôt calme.

Le FIDS, qui affiche les vols pour les prochaines heures.

La boutique Lego fait un petit clin d'oeil à nos amis PNT.

Nous avons du temps avant notre vol pour Paris, ce sera l'occasion de découvrir l'Airport Museum que je ne connais pas.

En attendant, direction le salon Miles & Smiles, auquel mon statut me donne accès pendant encore quelques semaines.

Mathieu se dirige d'un pas décidé vers le comptoir d'accueil, histoire de connaître le prix d'un éventuel upgrade en business. Le montant réclamé est forcément trop élevé, mais nous finissons par succomber, en mode "ce n'est pas raisonnable, mais il n'y a pas de mal à se faire du bien".

Ce salon a déjà été décrit sur ce site (y compris par votre serviteur) et il n'a pas changé. On retrouve le piano qui joue tout seul.

L'un des problèmes de ce salon, c'est son affluence et aujourd'hui n'y fera pas exception, même si en ce début de matinée c'est encore calme.



Je me dirige dans un coin calme où j'aime bien m'installer, permettant d'avoir une vue sur le tarmac.


Ici, on voit bien qu'on est dans le fief de TK.

Uzbekistan et Iran Air.

L'une des signatures de ce salon, c'est l'offre de restauration, particulièrement riche et aguicheuse, notamment avec ses stands de plats chauds réalisés sur place.



Le buffet des crudités est appétissant, avec notamment un choix d'olives impressionnant.


Les viennoiseries ne sont pas en reste.


Quelques produits locaux bien mis en avant, comme les simits et le beurre de Trébizonde.

Pour les alcools en revanche, l'offre est toujours aussi indigente, et bien peu à l'image de TK.

Ma première sélection, le petit déjeuner du dernier vol ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable.

Ensuite, je me rends à la conciergerie du salon pour demander s'il est possible de prendre une douche. L'une d'elles est disponible, je suis donc invité à m'y rendre directement.

La douche est spacieuse et offre tout le confort nécessaire.


C'est beau, mais sauf qu'il n'y a pratiquement plus d'eau chaude. Autant vous dire que la douche a été rapide. En sortant, j'en informe la concierge, qui en prend bonne note, mais c'est tout de même limite pour un salon comme celui-ci.
J'utilise ensuite les casiers à bagage juste à côté pour me libérer de ma valise.

Allez, un petit thé pour finir ces ablutions matinales.

J'en profite pour vous présenter les documents de voyage avec le billet J émis au comptoir du salon.

Nous avons encore pas mal de temps de devant nous et décidons d'aller visiter le musée. Celui-ci est bien indiqué, avec un écran digital mettant en avant l'exposition du moment.

En haut de l'escalator, se trouve l'IGA lounge. Il y a une sacrée queue pour y accéder.

Le musée est juste à côté.

Nous trouvons porte close, alors que nous sommes pourtant dans les horaires d'ouverture. Aucune indication, aucune explication, c'est d'autant plus frustrant que je me faisais un plaisir de visiter un musée dans cet aéroport.

Après une petite balade dans le terminal, nous retournons au salon. L'heure de l'apéritif n'est plus si loin.

Vers 14h, nous quittons le salon et prenons la direction de notre porte d'embarquement.

Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression que les vols pour Paris sont toujours tout au bout de l'aérogare.

De fait il nous faudra 15 bonnes minutes pour rejoindre notre porte. Les files sont encore désertes.

On aperçoit sur la droite notre oiseau du jour, un 777-300, qu'on voit assez peu sur CDG.

Vers 14h20, soit à l'heure théorique d'embarquement, les agents commencent à installer la signalétique des files.

L'embarquement commence 10 minutes plus tard, dans le respect des priorités. Nous sommes les premiers à nous présenter au comptoir.

Derrière, ça pousse…

Allez, c'est parti.

Belle vue sur le tarmac, avec une prédominance des dérives rouges et blanches.

Ne nous dispersons pas : à gauche toute.

Dommage, la passerelle est aveugle.

De toute manière, avec la seconde passerelle, difficile d'avoir une vue d'ensemble de notre appareil.

Accueil en porte, nous prenons à gauche pour rejoindre la première cabine business. Celle-ci est bien connue, avec ses sièges très ouverts. On lui reprochera l'absence de full access pour tous les sièges, mais elle est aérée et fait bonne figure malgré son âge.

Sur 777, la configuration est en 2/3/2, ce qui la rend totalement datée par rapport aux standards actuels du marché.


La paroi arrière donnant sur le galley est aux couleurs de Turkish Airlines, et du plus bel effet.

La cabine étant loin d'être pleine, nous avons pu choisir des sièges au premier rang.

Le pas y est très généreux, et l'écran est sur le bulkhead et non logé dans l'accoudoir.

L'ottoman est très pratique pour y ranger des affaires, notamment ses chaussures.

Nous sommes bien à bord d'un 777-300, une configuration peu courante sur la ligne CDG-IST, où TK aligne surtout des A330 et des A32x (et parfois l'A350).

Il est possible de tirer cette paroi pour s'isoler un peu de son voisin.

La cabine est très peu remplie, comme on peut le voir ici au premier rang.

Un tour un peu plus tard dans la seconde cabine me confirmera que le vol est loin d'être complet en J.

Le protocole d'accueil démarre et notre PNC nous propose diverses boissons. Comme à mon habitude chez TK, je demande s'il est possible d'avoir du champagne, et elle me répond, avec le sourire mais sèchement : "later". Interloqué, je n'ai pas eu le réflexe de lui répondre qu'il ne m'avait jamais été refusé du champagne à l'embarquement. Donc ce sera lemon mint.

Nous repoussons à l'heure, l'occasion pendant le roulage de spotter quelques aéronefs.
Je n'ai pas réussi à identifier cet appareil, celui-ci arbore bien le logo TK sur l'empennage, mais la livrée est différente. Une livrée spéciale ?

Gulf Air en A320.

Puis une série russe, avec ce 737 Podeba.

Ural Airlines en A321neo.

S7 en A320

Et enfin Azimuth, en Sukhoi Superjet 100.

Autre appareil qu'on ne voit pas sur nos tarmacs : l'un des deux 737-500 de la compagnie iranienne Caspian Airlines.

Le roulage sera néanmoins très court et nous voici aligné sur la piste 35 L pour le décollage.

C'est parti ! ça a beau être le 5e décollage en gros porteur en 5 jours, je ne m'en lasse pas !

Le décollage se fait plein nord et nous passons en vue des plans d'eau situés à proximité de l'aéroport.

La mer Noire est d'un bleu turquoise, mais on sent qu'en bas ça souffle !

Juste après le décollage, le service débute, avec la remise d'un oshibori chaud.

On est bien là !

Voyons voir le menu du jour (celui-ci a été remis avant le décollage). Sur TK, même en moyen-courrier, c'est plat chaud au choix.


L'hôtesse nous amène les plateaux. Ceux-ci comprennent l'entrée, en l'occurrence Carpaccio de saumon et crevettes, salade de céleri, mais aussi l'accompagnement du plat (Köpoglu : turkish style aubergines with slow roasted tomato sauce and süzme yoghurt), le fromage et le dessert (homemade eclair).


Choix de pains chaud servi à la banette.

J'ai enfin droit à mon verre de champagne. Etonnamment, TK utilise des demi-bouteilles plutôt que des grandes bouteilles.

Nous prenons le temps de l'apéritif et ensuite je commande un sauvignon blanc turc pour accompagner le saumon.

Pour le plat, j'ai choisi le médaillon d'espadon, accompagné de légumes et pommes de terre.

Le dessert est assez quelconque mais permet une dose immédiate de glucose ^^

Après ce bon repas, les PNC passent distribuer les traditionnelles noisettes.

Et je conclus avec un véritable café turc, accompagné de son loukoum, un petit plaisir que j'apprécie chez TK.

Lorsque nous terminons le repas, nous sommes au-dessus de la Bosnie (ici la ville de Banja Luka).

Un petit tour aux toilettes, celles-ci disposent de produits spécifiques à la J.

En revanche, contrairement à mes vols précédents sur TK, l'équipage est assez absent et s'en tient au strict minimum. A l'image de ce galley totalement déserté.

L'île de Krk (ne me demandez pas comment ça se prononce), sur la côte croate.

Petite balade au galley avant, où je trouve l'ensemble des consignes techniques pour l'équipage.

Lorsque je reviens à ma place, je vois que mon camarade a commandé deux bourbons. Il faut dire que nous arrivons au terme de notre périple de quelques jours et qu'il convient de le clôturer dignement.

Les ottomans ne sont normalement pas prévus pour tenir salon, mais les PNC n'y trouvent rien à redire. Santé l'ami !

Et santé à tous les FRistes !

Nous arrivons au-dessus des riantes campagnes françaises.

L'approche se fait par l'est, en survolant le village de Dammartin en Goële.

Le vol est bien vite passé, je serais bien resté encore 1 heure ici !

Atterrissage sous le ciel bleu.

Ayant atterri sur le doublet nord, le trajet jusqu'au T1 est très rapide.

Nous passons à côté de ce gros bossu qatari, a priori propriété de la famille de l'émir du Qatar.

Autre avion mythique au loin, avec la silhouette du Concorde (je ne parle pas du 787 Norse ;-)

On reste dans l'exotisme, non pas avec ce 737 d'Ajet (ex-Anadolu), mais cet appareil au loin, appartenant au gouvernement du Cambodge.

Nous arrivons au contact dans la nouvelle aérogare hors Schengen du terminal 1, dont l'aspect extérieur est aussi laid que son intérieur est réussi.

Je quitte cette cabine à regret.

Dernière vue sur notre 777 du jour.

S'ensuit le cheminement classique du T1, avec le passage dans le tunnel menant aux contrôles. Il s'agit de ne pas trop lambiner pour éviter l'affluence à la PAF.

Coup de chance, à cette heure-ci (18h), c'est complètement désert et les contrôles seront expédiés en quelques minutes. Lors de mon dernier passage, un vol Air China avait littéralement submergé la PAF.

On retrouve les fameux tubes de CDG. C'est toujours étrange de devoir remonter pour rejoindre la sortie.


Je quitte mon camarade de voyage qui va chercher sa valise (qu'il a dû enregistrer à ABJ) et prends la direction du CDG Val pour rejoindre le RER.

Tiens, je n'avais pas noté qu'une consultation était en cours sur l'avenir de CDG. Sait-on ce que cela a donné ? Plus d'info ici.

Retour à la maison sans encombre après cette belle escapade.

Notons tout de même que TK nous a demandé quelques jours avant le départ de valider une modification horaire de quelques minutes, qui a eu pour conséquence de modifier notre classe tarifaire et donc de diviser par 4 le gain de miles. Heureusement que nous nous en sommes rendu compte, mais le service client TK n'a eu d'autre réponse que de faire une réclamation après le vol. Miles crédités quelques jours plus tard, mais bon, ce n'est pas très smart.
Merci pour ce FR
Très raccord avec le portefeuille Montblanc
Ca aurait peut etre valu le coup d'attendre la proposition d'upgrade ?
pas trop sec ?
Ils ont été tassés à la pelle !!!!
Bons vols
Merci JM pour cette lecture assidue ;-)
J'adore ce porte-passeport que j'ai depuis des années et qui protège efficacement mon sésame pour voyager
c'est justement ce que nous avons fait. Je ne pense pas que TK nous aurait surclassés tous les deux spontanément en porte.
Eh bien écoute non. En revanche, le sauvignon...
Bon, il y a des glaçons hein... C'est un peu pareil chez AF, les PNC servent les spiritueux comme ils servent le vin (c'est d'ailleurs mieux que les PNC qui font l'inverse)
Merci pour le partage,
Dommage pour le musée de l'aéroport.
C'est vrai que le 777 est un peu surdimensionné pour la ligne vers Paris, cela explique peut-être le faible remplissage.
Cabine veillotte mais le repas est d'un très bon niveau et bien au dessus de ce que la concurrence propose.
A bientôt,
Merci pour ton FR
Pas de chance d'avoir terminé le ballon d'eau chaude au salon...
TK offre qqch de très bien sur MC europe et un gros porteur sur cette route permet d augmenter le confort à bord.
A voir si un bon prix s'y prête, le catering Y reste déjà très bien, le siège un peu moins spacieux, bien sur.
Sur mon dernier vol avec eux, même route, même appareil et surclassement opérationnel avec la cabine 300Y full.
A+