Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau report !
Aujourd'hui, dernier vol du séjour, retour à Marseille.
Introduction
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur le début du voyage, n'hésitez pas à faire un tour sur les FR précédents ! ;-)
Pour rappel, le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3FR9725 - Economique - Rome → Marseille - Boeing 737-800
Sur ce, bonne lecture !
Aéroport Rome Fiumicino
Lors du précédent FR, je vous avais laissé ici.

Nous avons 40 minutes avant l'affichage de la porte. Pour se dégourdir les jambes, on décide avec un ami de partir faire un tour dans le terminal. Même s'il y a du monde, l'ambiance est très agréable. L'architecture des jetées du T1 est vraiment réussie, je trouve. Il y a beaucoup de places assises. Les affichages en porte avec des photos de chaque destination, c'est très sympa.

Concernant la faune locale, forcément, ITA est majoritaire. Seul Air France fait tache au milieu de ce bleu.




Après environ 20 minutes de déambulation, nous arrivons au niveau des salons. Il y a du monde devant l'entrée du Prima Vista.
Malheureusement, ce n'est pas en volant avec Ryanair que je risque d'avoir une entrée pour le salon ahah.


Rapide passage aux toilettes, qui sont très propres.

Nous retrouvons le reste du groupe au même moment où la porte est affichée. A67, c'est juste à côté.

Il n'y a personne en porte : logique, notre avion n'est même pas arrivé.

La photo du Vieux Port est du plus bel effet.

Nous trouvons facilement des sièges juste à côté de la porte, qui sont équipés de prises électriques.

En face, un KLM vient d'arriver.

Un A332 est déplacé, il sort probablement de maintenance.

Un A220 croate.

Alors que nous attendons, un employé de l'aéroport vient nous voir, et entame la discussion : il nous demande d'où nous venons, si nous sommes en correspondance, si c'est notre première fois à FCO, etc. Après nous avoir convaincu que nous étions des passagers exactement comme il en cherchait, il nous propose de répondre à une enquête anonyme sur l'aéroport de FCO. N'ayant rien d'autre à faire, nous acceptons sa tablette et nous répondons à la presque centaine de questions. Une fois fini, nous lui rendons sa tablette et, à peine nous lui tournons le dos, il commence à remonter toutes les pages du formulaire et lire nos réponses. Il appuie plusieurs fois à différents endroits de l'écran, sur les différentes pages, comme s'il modifiait les notes… Je comprends mieux pourquoi FCO est souvent l'un des aéroports les mieux notés d'Europe ahah.
Pendant ce temps, le KLM a fini ses opérations et s'en va.

Le temps avance, et 17h35 arrive. Nous prenons donc la direction de la file prioritaire, qui est pour le moment plus remplie que la file normale.

L'embarquement commence à l'heure. De nombreux passagers doivent payer un surplus à cause de la taille de leur valise.
Après un quart d'heure d'attente, nous sommes enfin dans la passerelle, mais nous ne sommes pas encore dans l'avion…

Au moins, la passerelle est vitrée, et nous permet de voir notre avion.

L'appareil du jour est EI-EMN, un Boeing 737-8AS de 15 ans, qui a fait toute sa carrière chez Ryanair.
Alors que la file dans la passerelle avance lentement, l'opl pointe son nez dehors.

Suivi par le cdb.

Les voilà qui enlèvent et remettent le cache en plastique au-dessus du panneau du pilote automatique. Est-ce que tout va bien ?


Pas le temps de regarder plus longtemps le cockpit, j'arrive au fameux Y : étant placé après le rang 18, c'est par la porte arrière que j'embarque. On descend donc d'un étage…

… pour se retrouver sur le tarmac.

Notre aile et notre sharklet amélioré.


Pour la troisième fois du voyage, la dérive, que l'on commence à bien connaître.

Ça bouchonne sur l'escalier.

L'instant porte.

Et le Fuselage Shot (impossible de manquer les indispensables d'un FR lorsqu'on vole sur FR ;-p ) !

Le vol : FR9725
L'accueil en porte est très souriant. Rapide vue sur le galley arrière.

La vieille cabine, que je retrouve avec grande joie.

Mon combo siège + hublot.

Dont voici la vue :

Le hublot est dans le même état que la cabine : assez sal et usé.

Le pas est néanmoins meilleur que ce que j'avais espéré.

Le PSU, qui a lui aussi 15 ans d'âge.

L'embarquement se poursuit pendant encore une vingtaine de minutes, et à 18h30, les portes sont fermées et les toboggans armés. Le cdb fait une annonce : 1h10 de vol prévu, détail de la route et de la météo en vol, présentation de tous les membres d'équipages, etc.
C'est ensuite à la cheffe de cabine de prendre la parole : elle présente le commandant de bord et nous explique le déroulé des passages du bob une fois en vol. L'interphone ne fonctionne pas très bien, et coupe les annonces plusieurs fois, ce qui fait rire plusieurs hôtesses. L'équipage a l'air très agréable et de bien s'entendre, ça fait plaisir à voir. Toutes les annonces sont faites en anglais, français et italien.
Le repoussage commence juste après, en même temps que les démonstrations de sécurité.


Le roulage est assez rapide, nous ne sommes pas très loin de la piste. Forcément, nous croisons la route de plusieurs ITA.





Et c'est sans attendre que nous nous élançons en direction de la mer.






Nous longeons la côte, le mélange entre les bleus du ciel et de la mer et les nuages rendent la scène magnifique.

Mais rapidement, le ciel se couvre, et d'assez fortes turbulences arrivent.


Les hôtesses passent en cabine distribuer les menus, et commencent le service bob. Elles sont plusieurs fois obligées de s'arrêter et de s'asseoir sur le siège le plus proche, face à la violence des turbulences. Dehors, le ciel n'a pas changé. Impossible de savoir où nous sommes.

Une demi-heure après le décollage, le symbole des ceintures s'éteint enfin, et le ciel se dégage. Sommes-nous sortis des turbulences ?

Une annonce est faite pour prévenir que l'atterrissage aura lieu d'ici 40 minutes, et que le service bob cosmétique va commencer. En réalité, ce passage de bob ne sera jamais réalisé, et notre repos écourté : les turbulences reprennent de plus belle, les pilotes rappellent tout le monde à leur siège.

Les turbulences sont d'une rare violence, je n'ai pas le souvenir d'en avoir connu d'aussi grosses. Les hôtesses font plusieurs passages pour réconforter les passagers effrayés par les secousses, et s'assurer que l'ensemble de la cabine va bien.
Au moins, le ciel n'est plus aussi couvert, ce qui permet d'admirer la forme des nuages.


Vers 19h30, nous rentrons sur les côtes, et les turbulences se calment. Une nouvelle annonce est faite : landing in 25 minutes.

On se rapproche doucement et calmement du sol. La lumière du soir rend la scène magnifique.


On arrive au niveau de Marseille. J'adore cette approche, c'est la plus belle sur LFML, je trouve. Passage au-dessus du stade Vélodrome.


Le Vieux Port.

Suivi par le port, moins vieux.

L'approche se poursuit.


D'un coup, les moteurs rugissent et l'appareil cabre. Tout le monde se retrouve collé à son siège. C'est parti pour un deuxième tour !

Belle vue sur l'ensemble des infrastructures de l'aéroport.


Ce soleil d'été est bien éblouissant.

Message du commandant : nous avons dû remettre les gaz, car l'avion devant nous a raté sa sortie et est resté sur la piste plus longtemps que prévu.
Deuxième passage sur la mer.


Et c'est parti pour un deuxième passage sur la rade de Marseille. C'est magnifique.


Pour la deuxième fois, nous voilà alignés.


Atterrissage !





On évacue la piste rapidement. J'aperçois au loin un C17, avec les beacons allumés. Vient-il d'atterrir ou repart-il bientôt ?
On passe près de ce RAM, pour venir se garer au milieu d'autres appareils Ryanair et de ses filiales.



À peine l'avion arrêté, nous avons le droit à un bel instant Danette.

Je ne me presse pas, et laisse passer tous les autres passagers, souhaitant descendre par l'avant de l'appareil. En effet, grâce à mon contact, je suis attendu au niveau du siège 0A.

Après plusieurs minutes de discussion avec le commandant, qui me confirme que nous avons bien dû remettre les gaz à cause du C17 Qatari qui a pris toute la piste, il est temps pour moi de sortir. Avant de quitter l'appareil, je discute de longues minutes avec les hôtesses, très sympa elles aussi.
Aéroport Marseille Provence
À part quelques mécanos, il n'y a plus personne sur le tarmac. J'en profite pour prendre sous tous les angles notre avion.



Je suis le cheminement. Ici aussi, je suis seul.

À gauche ou à droite ?

Décidément, c'est un labyrinthe pour sortir du T2 à Marseille.

Heureusement que les couleurs d'AMP sont là pour réchauffer un peu l'atmosphère.

Tapis 1, pour les rares passagers à avoir mis un bagage en soute.

Passage d'un premier portique.

Notre avion est toujours là, attendant ses prochains passagers pour Valence.

Passage d'un deuxième portique, après les tapis à bagages.

Et nous voilà landside !

Il ne reste plus qu'à attendre le bus pour rentrer sur Montpellier.

Et c'est ici que se termine ce routing 100% FR sur FR !
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour de nouvelles aventures !
PS : notre vol sur FR24 :

La cabine est dans un salle état…
J’adore cette approche sur MRS, c’est une de mes préférées. C’est presque un coup de chance d’avoir eu cette remis de gaz et une 2eme approche.
Merci pour ce FR
Merci pour le commentaire !
Il me semble que Ryanair est en train de rétrofiter ses cabines, celle-ci est sûrement une des prochaines à passer, et ça ne sera pas un luxe, en effet !
Oui, je pense que je devais être l'un des seuls passagers à être content que l'on reparte pour un tour ahah.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Pour info c'est lui le fautif de la remise de gaz
A bientôt
Philippe