Bonjour et bienvenu à bord de ce dernier vol de la série impromptue malgache à destination de Dzaoudzi.
Je vous rappelle que rien ne va plus chez Ewa avec la perte d'un ATR 72 suite à un incident au sol sur le train d'atterrissage il y a quelques semaines. Sur les deux ATR de la compagnie, l'un est donc cloué au sol pendant que le second effectue sa semaine de travail pour le compte de UU à la Réunion. Les lecteurs qui prennent la série en cours peuvent retrouver l'intégralité des explications en consultant le premier FR de la série.
J'ai contacté dans la semaine le représentant de Ewa à Majunga. Celui-ci s'est voulu rassurant, indiquant que le vol du dimanche 6 serait bien assuré.
La consultation de Flight Radar me permet de voir des vols ajoutés certains jours et annulés d'autres. En creusant un peu, je découvre que Ewa affrète l'un des deux ERJ145 destinés à assurer les évacuations sanitaires pour le compte du Centre Hospitalier de Mayotte. Le hic est que l'ERJ 145 propose 49 sièges, contre 72 à l'ATR. D'où les jours à un vol et ceux à deux vols.
La veille, je recontacte le représentant de Ewa qui me tient à peu près ce langage : le vol ZD247 est maintenu, mais soyez en avance car l'enregistrement sera fermé à 14h30.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4ZD247 - Economique - Mahajunga –> Dzaoudzi - Embraer ERJ-145
Nous quittons le centre ville après un rapide déjeuner et arrivons à Amborovy vers 13h15.

Nous franchissons les différentes étapes : sanitaire, douanes - inspections des bagages de soute - enregistrement - PAF - PIF et re-douane pour les bagages cabine très rapidement. Si rapidement qu'il n'a jamais été possible de documenter l'une ou l'autre des étapes. Nous nous retrouvons donc, un gros quart d'heure plus tard - la préposée à la douane 2 s'est fait attendre - en salle d'embarquement.
Les sièges et, à l'arrière plan, le PIF.

Le bar qui n'accepte que les paiements en euros est ouvert.

Le duty free, à gauche, également.

A droite, le salon VIP.

Aucun avion à l'horizon.

Un vrombissement de moteurs me fait penser que Ewa a envoyé l'ATR dont il a la garde le weekend. Erreur : il s'agit de l'aéronef qui arrive de TNR. Ceux qui ont lu le précédent Fr reconnaîtront notre avion de la veille.

L'Embraer d'Amelia arrive aux alentours de 15h, ce qui suggère que nous partirons en avance.

L'embarquement débute rapidement. F-HRAV est âgé de 26 ans. Peut-être l'ai-je déjà rencontré lors d'un vol entre BVE et ORY

Un Cessna Caravan 208 est au parking. A l'arrière plan, l'autre Cessna Caravan appartient à la compagnie MTA spécialiste del'Evasan.


RIP.

L'aérogare de MJN avec ses deux terminaux.

La taille des coffres à bagages impose de laisser (et de récupérer) les valises cabine au pied de l'avion.

Instant Porte / Escabeau.

Fuselage.

L'accueil est aimable et dynamique de la part de la CC "Amelia". La cabine est disposée en 1-2.

Le plafonnier est en meilleur état que celui de l'ATR MD, pourtant 6 ans plus jeune, emprunté la veille.

Le pas est étriqué.

Fiche de sécurité.


L'embarquement traine un peu, des pax peinent à trouver leur siège et la seconde PNC, détachée par Ewa, semble porter sur ses épaules tous les malheurs du monde.

Nous quittons MJN en avance sur l'horaire prévu. C'est une excellente chose au vu du parcours du combattant qui nous attend à Mayotte.

Quelques images du paysage autour de l'aéroport. Pas de culture sans irrigation.


L'urbanisation progresse. Vous remarquerez que les murs de clôture et la cabane du gardien sont les premières étapes de tout projet de construction immobilière.

La côte est rapidement atteinte. Au centre de la photo, le Cirque Rouge, l'une des attractions géologiques de Majunga.

Le Cirque rouge a fait l'objet d'un bonus lors d'un FR précédent.


Le littoral est découpé de baies et estuaires.

La plage d'Antsanitia et le resort éponyme.

Jus ou eau ? Les deux s'il vous plaît. Pas de mélange craquant décoré d'une fenêtre sur Mayotte.

La croisière est calme et plus rapide que d'ordinaire.

La cabine, complète, est tout aussi paisible.

Le temps se couvre alors que nous descendons vers DZA.

Nous atterrissons sur la 16.

Les deux hélicoptères du SAMU, au parking pour la nuit.

Nous ne rejoignons pas l'aérogare mais la zone réservée à Amélia dont voici le second appareil à demeure à DZA.

Nous stationnons au pied des deux tours de contrôle, à droite l'historique, à gauche celle de l'après-Chido.

Nous attendons les valises cabine au pied de notre Embraer.

Quand tout le monde est servi, nous embarquons dans le bus à destination de l'aérogare.

SS a du retard.

F-OJZA est condamné à l'immobilité.


A l'heure où je rédige ces lignes, je ne saurais dire si les pièces manquantes ont été trouvées, acheminées et installées

Les valises sont livrées plutôt rapidement. Le Scan par les douanes de tous les bagages est obligatoire. Mon ami aura droit à une fouille approfondie. A la grande déception du très peu aimable douanier, il ne fait contrebande que de Carry TAF.

Reste ensuite à trouver un taxi, attendre la barge, traverser le bras de mer, trouver un taxi-moto qui veut bien aller jusqu'à notre quartier pour aller chercher la voiture à la maison, redescendre à la barge chercher votre serviteur qui attend avec les bagages et remonter à la maison. Tout ceci est évidemment beaucoup plus long que le vol lui-même.
Merci de votre lecture et à bientôt !
Merci Franck pour ce FR, qui fleure bon l'exotisme. Voyager dans ces conditions, c'est autrement plus l'aventure (et l'incertitude qui va avec) que ce qu'on connaît en Europe. De quoi apprendre la patience...
Y étiez-vous éligibles ? ^^
Mais oui ! c'est le fidèle destrier qui a assuré pendant longtemps les rotations du vendredi soir et du lundi matin sur BVE. Myflightradar24 m'indique dans l'oreillette que je l'ai déjà pris 15 fois. Amusant de se dire qu'il continue sa carrière à Mayotte.
Au vu du mérite et du temps nécessaire pour rentrer chez toi, le 4/10 pour l'accès à DZA est particulièrement généreux.
A bientôt et merci pour ces partages qui nous changent des FR plus classiques.
Ça doit être un sacré dépaysement pour les équipages Amélia par rapport à ORY et BVE ^^
J’ai regardé et l’ERJ vient de rentrer en métropole après un bon périple de Mayotte à Saint Brieuc via Nairobi, Jeddah, Chania et Marseille.
Jolies vues au départ de Madagascar.
Merci pour ce FR