Après trois vols avec Air France, dont deux en Première, retour sur terre avec un retour vers Paris en Eco avec du métal turc.
Pour ceux qui auraient raté le périple aller vers Abidjan, c'est par ici :
Enchainement de vols
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Pour le retour, nous avons choisi TK, qui offrait le meilleur compromis qualité / horaires / prix. Nous avions le secret espoir de pouvoir surclasser le segment entre ABJ et IST, mais au check-in il ne restait qu'une seule place disponible. Tant pis !
En fin de FR, vous trouverez un petit bonus sur Abidjan, une destination assez peu reportée sur ce site.
C'est en Didi que nous nous rendons à ABJ, après une belle journée de balade. Nous quittons le quartier de Cocody vers 19h30 , pour un vol prévu à 22h25.

Nous arrivons au terminal 1 d'ABJ vers 20h, après une petite demie heure de course, qui nous aura coûté 3000 francs CFA, soit 4,6 € (prix fixé à l'avance avec l'application Didi et réglé en cash).

Le taxi nous dépose à l'endroit même où nous avions été pris en charge la veille.

Le terminal d'ABJ semble plutôt moderne, mais de taille modeste.


Pour entrer dans l'aérogare, il faut montrer patte blanche, avec passeport et BP numérique. Nous tombons ensuite sur la longue file pour le vol Air France de ce soir. On aperçoit sur la gauche le panneau la Première (snif).

Pour nous, c'est du côté de TK que ça se passe. Une petite queue s'est formée devant le comptoir destiné à un premier contrôle.

J'avise toutefois un panneau dédié aux passagers prioritaires. Mon statut TK Gold expire dans moins de 3 mois, c'est le moment où jamais d'en profiter.

Nous nous présentons donc devant la file en question et nous sommes immédiatement pris en charge. BP et passeports recontrôlés, nous pouvons nous rendre au comptoir. L'agente est plutôt neutre, nous lui demandons de nous éditer nos BP. Nous lui indiquons n'avoir aucun bagage à enregistrer, mais à la vue de la (grosse) valise de mon compère, elle nous indique que celui-ci doit passer en soute.
Nous lui demandons s'il reste des places possibles en business, hélas, comme je l'indiquais en début de FR, une seule place est disponible. C'est dommage car le montant réclamé (300 €) était tout à fait raisonnable au vu de l'horaire et de la durée du vol.
L'enregistrement est rapide et l'agente nous remet nos BP ainsi que le voucher pour accéder au salon.

Quelques comptoirs de ventes sont présents mais fermés, inutile d'en attendre quoi que ce soit. L'occasion toutefois d'apprendre l'existence d'Air Burkina, une modeste compagnie régionale équipée de 3 Embraer.

Les contrôles se déroulent à l'étage.

Ceux-ci se déroulent très rapidement, pas de fast track mais l'affluence étant faible ce n'est pas un problème. : en moins de 10 minutes, PIF et PAF sont passés sans encombre et je me retrouve avec un tampon de sortie sur mon passeport.
Sans grande originalité, un duty free est prévu juste après la PAF. Cette uniformité avec tous les aéroports du monde, tant dans le parcours que dans son apparence, suscite à la fois un mélange de rassurance mais aussi de dépersonnalisation, voire d'insipidité.

La zone airside est assez réduite, il faut dire que le nombre de vols à ABJ est assez limité.

De manière un peu inhabituelle, il faut monter quelques marches juste après les contrôles pour accéder à la zone de restauration.

L'unique salon se situe juste à droite.

L'accueil est assez froid, les cerbères à l'entrée se contentant de scanner le voucher remis au comptoir.
Le salon est une bonne surprise, il est assez grand et se répartit en plusieurs zones.



Il est assez rempli car les vols TK et AF partent à peu d'intervalle.

Il existe une zone fermée, manifestement réservée aux passagers la Première (comme en témoigne le panonceau rouge à l'intérieur), mais aucun des passagers P de ce soir ne s'y enfermeront, ce qu'on comprend aisément.

Les alcools sont disponibles au bar, mais avec un choix limité et assez peu qualitatif.

Juste à proximité se trouve la zone de restauration, avec un bon choix de chaud et de froid. Peu de photos car l'une des préposées me demandera, avec le sourire, de ne pas prendre de photos.


Ma première sélection. Le rosé était très moyen, mais rafraîchissant.

Un repas est prévu à bord, mais je décide de me restaurer un peu. Je suis agréablement surpris, c'est bon.

Lorsque l'embarquement du vol AF est lancé, le salon se vide alors littéralement.

Notre vol ne va pas tarder non plus, j'en profite pour prendre mes précautions. Les toilettes sont propres.

Vers 21h30, nous quittons le salon. La zone d'embarquement est déserte. L'écran affichant la mire n'est pas du meilleur effet…

Un ou deux commerces tentent de mettre un peu de couleurs, mais semblent rencontrer un succès limité.

Des amateurs de selfie ?

C'est encore très calme en porte. On ne dirait pas qu'un A330 de 250 places va embarquer dans quelques minutes.

L'embarquement est lancé, mais sans annonce, du coup l'ambiance est un peu étrange.

L'agent en porte déchire le talon de mon BP.

Sans vraiment l'avoir cherché, nous nous retrouvons les premiers à embarquer.

En passerelle, j'aperçois le vol AF qui push-back.

Dernière ligne droite !

Je n'oublie pas le fuselage shot en arrivant en porte.

L'accueil est cordial en porte, nous sommes invités à rejoindre nos sièges. Au passage, un petit regard du côté de la J. Dans cette configuration, il n'y a que 3 rangs de business, en configuration classique 2/2/2.

Pour ce qui nous concerne, ce sera derrière le rideau, avec cette configuration 2/4/2. Dans cette version -200 et l'A330, nous n'avons pas la chance de bénéficier de la cabine plus moderne des A330-300.

Le gros avantage de l'A330, c'est l'assurance de pouvoir voyager en duo. Nous aurions bien aimé réserver le premier rang, non seulement pour avoir plus de place pour les jambes mais surtout pour éviter l'inclinaison du siège de devant. Ces sièges étant facturés à la réservation (même pour les membres TK Elite), nous nous sommes donc rabattus sur le deuxième rang.

Le pitch de 31" est identique à celui de la version -300 et à ce que propose AF sur ses A350.

La fiche de sécurité, commune aux 2 versions d'A330.

Des écouteurs sont distribués.

La tablette, pliable en deux, est de bonne taille.


Bon point, l'IFE est moderne. En revanche, je ne vois pas qui pourrait répondre positivement à la question posée.

Le choix de film n'est pas si mal. La traduction du "Cocorico" en "Oh lala !" m'a bien fait sourire.

La télécommande, elle, est plus vintage, et par ailleurs pas nécessairement utile étant donné que l'écran est tactile.

Comme je le disais plus haut, le premier rang peut être une bonne option, d'autant que les IFE ne sont pas logés dans l'accoudoir mais sur la cloison.

La cabine est loin d'être pleine et plusieurs pax n'attendent pas la fin de l'embarquement pour commencer à préempter les quatuors de sièges centraux en prévision de la nuit qui s'annonce.

Le trajet de cette nuit qui nous conduira à Istanbul.

Dans l'aumônière, je trouve une trousse de confort encore scellée. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le motif est original.

Celle-ci contient le strict minimum : masque, chaussette et bouchons d'oreilles, mais c'est infiniment mieux qu'Air France qui n'offre plus rien en Y.

L'embarquement se termine tranquillement avec 2 UM qui seront au premier rang dans la rangée centrale.
Nous repoussons à 22h35, avec seulement 10 minutes de retard.

Les consignes de sécurité sont lancées. Celles-ci n'ont pas changé et ne vieillissent pas très bien.

A la demande de mon camarade, nous récupérons deux couvertures.

C'est parti !

Nous nous alignons face à l'unique piste d'ABJ, avec un décollage vers le sud.

Bye bye Abidjan !

Nous décollons face à la mer.

Demi-tour serré à gauche pour prendre la direction du nord-est. Vue sur Grand-Bassam.

Rapidement, les nuages prennent le dessus.

Les PNC sont libérés et le service commence avec la distribution des trousses de confort.

J'en hérite d'une nouvelle, avec encore un motif différent. C'est plutôt sympa.

Distribution ensuite d'une bouteille d'eau à tous les passagers.

Et d'un chocolat tagué Eid Mubarak.

Le service débute 45 minutes après le décollage.

Je pensais trouver le menu sur l'IFE, mais en fait il faut le télécharger depuis le QR code et je n'avais pas internet avant le décollage.

Voici le plateau tel que présenté.

Bon point, les couverts sont en métal.

L'entrée est fraîche, avec des légumes.

Pour le plat, c'est choix entre pâtes…

Ou steack.

Mathieu n'est pas convaincu par celui-ci…

Pour terminer, un dessert tout à fait quelconque.

Ce biscuit, au-delà de son intérêt gustatif (au demeurant limité), est intéressant car il laisse penser, tout comme le beurre qu'on aperçoit en arrière-plan, que le catering a été chargé à IST et non à ABJ.

Un repas pas exceptionnel au global, mais correct dans l'ensemble.
Un peu après le débarrassage, nous avons droit à une distribution de noisettes turques, un marqueur de TK.

Il est temps de faire dodo, la nuit va être courte.
Lorsque je me réveille, après un sommeil de piètre qualité mais tout de même un brin réparateur, il reste près d'une heure trente de vol.

Dehors, il fait grand beau au-dessus des nuages.

C'est l'heure de la prestation de petit déjeuner, celle-ci est basique.

Il y a un choix entre du sucré ou du salé (pour les courageux qui auraient envie d'un poulet tikka au réveil).


Nous arrivons en vue des côtes turques et le soleil se dégage.


Je m'amuse avec le reflet du winglet sur l'IFE.

La nuit n'a pas été de tout repos, avec plusieurs enfants aux deux premiers rangs du milieu. Autant les UM au premier rang seront adorables, autant ceux du second rang seront insupportables, nous empêchant en partie de dormir. Leurs parents, voyageant en business, viendront les voir régulièrement mais ne les calmeront pas pour autant.

J'essaie d'en faire abstraction et de profiter des vues extérieures : ici l'île de Samothrace.

A l'approche du Bosphore, de nombreux tankers sont bien visibles.

Ces infrastructures portuaires nous indiquent que nous ne sommes plus très loin d'Istanbul.

Le stade olympique Atatürk.

C'est sous un ciel couvert que nous finirons notre approche sur IST, sans passer hélas au-dessus de la vieille ville.

L'atterrissage donne une idée des infrastructures impressionnantes de l'aéroport stambouliote.


Un 777 de Turkmenistan, une compagnie peu courante chez nous.

TG en A350.

Pour le reste, TK représente l'essentiel du trafic ici.

Nous arrivons à notre point de stationnement, situé tout au bout de l'aérogare, ce qui nous promet une longue marche pour rejoindre le salon au centre de celle-ci.

Tiens, TK n'utilise pas de containers pour le fret ?

Il est temps de débarquer. Les PNC seront assez peu amènes. L'un d'eux s'échinera à parler en anglais à l'un des UM, un adorable gamin qui aura été très discret pendant tout le vol, mais celui-ci ne parlant que le français, c'était un peu ridicule d'insister. Je lui traduis donc les consignes du PNC.
Sortie de l'avion, tous les passagers sont orientés dans la même direction.


C'est l'occasion d'admirer ce superbe A350.

Commence un long cheminement. Je note que TK propose un parcours spécifique pour les connexions courtes, ce qui n'est pas notre cas car nous avons 6 heures d'escale.

Allez, c'est parti…

IST, on aime ou pas, mais ce qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est d'y trouver des compagnies peu courantes, ou du moins plus les bienvenues sur nos tarmacs, comme SU (pour autant, avec les problèmes d'approvisionnement de pièces détachées, je ne suis pas sûr de vouloir voler avec eux en ce moment).

Les tapis roulants faisant correctement leur office, nous arrivons en moins de 10 minutes au point névralgique de l'aéroport. Il nous faut passer le PIF, avec une file dédiée aux passagers prioritaires un peu plus loin sur la droite, mais celle-ci est superflue tant cet aéroport est fluide.

C'est donc un peu avant 9h du matin que nous arrivons à IST. En route pour le salon TK et quelques heures d'escale.

Merci de m'avoir lu, et comme promis un petit bonus sur Abidjan.
Merci Stéphane pour ce FR
Tu as oublié de flouter ton nom sur le boarding pass
Colonialiste ! 😂
Il y a quand même 3 personnes au bar pour servir. Par contre un "no photo" au lounge on ne me l'a jamais fait.
La cuisine locale est en général très bonne
C'est ce qu'on demande à une éco.
Il y a des bafffes (aux parents) qui se perdent
Abidjan, que de souvenirs. J'ai mangé probablement l'un des meilleurs poulets là-bas (le fameux "poulet bicyclette" très connu aussi au Bénin), ferme mais très très goutu.
Dans les bouteilles, il y a plus de chance que ça soit du carburant.
La piscine, quelle folie !
Bons vols,
Merci JM pour le commentaire (et la vigilance).
Oui, personnel nombreux et disponible. Les serveuses étaient d'ailleurs limite aguicheuses, assez surprenant.
De ma faible expérience locale, je confirme !
Très ferme car il passe sont temps à courir. J'en ai mangé d'excellents à Madagascar.
Certains te diraient par chez moi que le pastis est aussi un carburant...
A bientôt (d'ailleurs à quand un nouveau vol en First pour le Japon ? 😉)
Septembre si tout va bien avec (si tout va bien aussi) un truc que je vais tester pour la première fois mais chuuuuut !
C'est sur que cela vend un peu du moins du rêve que les vols précédents 😆
"Dans l'aumônière, je trouve une trousse de confort encore scellée. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le motif est original." : Je confirme que ce sont des couleurs courantes chez TK, cela pouvant être encore plus original que cela^^
Merci pour le FR ;)