Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau report !
Aujourd’hui, cap sur l’île de Malte, pour 2 jours de vacances avec des amis, décidés au dernier moment.
Introduction
Début juin, nous décidons avec des amis de partir à Malte début juillet, sur un coup de tête. Mes amis connaissant mon attrait pour l’aéronautique, c’est tout naturellement sur moi qu’est revenu la tâche de trouver le moyen le plus pratique/économique de joindre l’île. Vous l’avez deviné (et déjà vu si vous avez cliqué sur ce report ahah), la principale compagnie permettant de rejoindre l’île (ainsi que pas mal de destinations) à moindre coût est la célèbre Ryanair.
Le vol depuis Marseille est direct, tous les jours sauf le samedi. Pour des questions d’agenda, nous devons partir le mercredi et rentrer le samedi. L’aller se fera donc directement et pour le retour, nous ferons escale à FCO. Cette A/R en 3 étapes nous coûtera environ 150€ par personne.
Le routing ressemble donc à ça :
Enchainement de vols
- 1FR7796 - Economique - Marseille → Malte - Boeing 737 MAX 8
- 2FR8561 - Economique - Malte → Rome - Boeing 737-800
- 3FR9725 - Economique - Rome → Marseille - Boeing 737-800
Bonne lecture !
Aéroport Marseille Provence
Notre voyage commence gare St Roch à Montpellier, où nous joignons la gare Vitrolles Aéroport Marseille Provence en 1h30.
Nous voici donc aux alentours de 19h30 à la gare de l’aéroport.

Pour arriver aux terminaux, il faut emprunter un bus, qui joint l’aéroport en 5min et 1€20.

La navette nous lâche à la gare routière, entre le T1 et le T2.

En moins de 2 minutes nous nous retrouvons dans l'aérogare.

Le vol est prévu à l'heure, pour le moment.

Comme il est obligatoire de s'enregistrer en ligne avec Ryanair, et que nous ne voyageons qu'avec des valises cabines, pas besoin de passer aux comptoirs. Direction donc la sécurité.

Il y a un peu de monde. Nous arrivons au bon moment, plusieurs gros groupes arrivent derrière nous.

Nous sommes airside en 10 minutes. Il est 20h quand nous sortons, ce qui nous laisse plus d'une heure et demie pour manger. Mais d'abord, passons par l'étage pour faire un petit tour aux toilettes et remplir les gourdes. Ils sont propres.


En redescendant, je récupère gratuitement une batterie externe. Je trouve ce système très pratique.

Avant de chercher un siège, je cherche à manger. Le Relay/Monoprix propose un menu avec sandwich+dessert+soda+bouteille d'eau pour un peu moins de 9€.
Il y a pire comme vue pour déguster son repas.

J'avais remarqué en regardant les anciens vols sur Flight Radar que le Marseille -> Malte du mercredi, soit notre vol, était souvent en retard. Comme je le redoutais, FR24 est le premier à m'apprendre la nouvelle.

Le FIDS ne l'affiche pas encore officiellement, mais laisse des indices…

En attendant, je profite des belles lueurs du coucher de soleil sur le tarmac.




À 21h40, l'application Ryanair me confirme le retard.

Mais toujours rien sur les FIDS…

À 22h, le FIDS est mis à jour : l'embarquement commence immédiatement en porte H. Une vague de gens s'engouffre alors dans le couloir. Je ne me presse pas, ayant le pass Priority Boarding, et sachant qu'il ne s'agit que d'un pré-embarquement.

Les prioritaires à gauche, les autres à droite. On ne devrait plus tarder.

Bienvenue dans la salle d'attente.

Au moins, ici, je pourrai patienter avec une vue sur le tarmac ! Star Air s'en va pour Cologne.

Un compère embarque pour Fès.

DHL part pour Leipzig.

ASL file tout droit vers CDG.

22h30 : notre appareil du jour arrive à son stand !

Le débarquement est efficace, et nous nous retrouvons rapidement sur le tarmac.

L'atmosphère est fraîche, c'est très agréable de marcher jusqu'à l'avion.

Voici la bête qui m'emmènera jusqu'à Malte : EI-IHS, un Boeing 737 MAX 8-200, livré neuf à Ryanair il y a tout juste deux ans.

Vue plus détaillé de ce magnifique LEAP-1B.

Feux de navigation gauche.

Et la dérive, bien connue.

Instant porte !

Et Fuselage shot !

Le vol : FR7796
Accueil en porte souriant. Rapide aperçu du galley arrière.

Voici la cabine. Malgré les deux ans d'âge de l'appareil, la cabine paraît assez neuve. Ce sentiment est renforcé avec la lumière très blanche. Je ne me souvenais plus que les MAX 8 de Ryanair avait un strapontin pour pnc et une issue de secours en plus à l'arrière de la cabine.

Voici mon siège pour les deux prochaines heures.

Les hublots sont propres, même si ça ne change pas grand chose pour un vol de nuit.

Les consignes de sécurités.

Mis à part ce mouchoir, la cabine est propre.

Le pas, serré comme prévu.

Regardons dehors le temps que l'embarquement continue : les derniers gallons de kérosène sont chargés.

Un jet privé passe au loin.

Les cales et cônes sont enlevés : ça ne devrait plus tarder !

En effet, les portes sont fermées à 22h57. La cabine est bien pleine, et les passagers majoritairement maltais. Les démonstrations de sécurité débutent exactement 10 minutes plus tard, soit à 23h07. Impossible de comprendre ce qui est dit par le message audio, le niveau du son est très bas. Les moteurs sont allumés au même moment.

À 23h10, nous commençons le roulage, avec 45 minutes de retard. Les pilotes font une annonce, mais encore une fois, impossible de comprendre ce qu'ils disent : le son est trop bas. Mauvais réglage ou problème de la cabine ?


Nous ne devons finalement pas être si lourd, nous nous alignons sans nous arrêter et sans remonter jusqu'au bout de la piste.

À 23h15, le pilote pousse le manche et nous nous élançons sur la piste 31 droite.


Survol de la commune de Berre-l'Etang, juste avant d'entamer un virage à gauche.

Martigues, vu de nuit.

Rapidement, nous atteignons la mer. Les rares lumières encore visibles sont sûrement des bateaux.

Une dizaine de minutes après le décollage, la consigne des ceintures s'éteint, la lumière est rallumée en cabine, et les hôtesses commencent à distribuer les menus. N'étant pas intéressé, je mets mon masque sur mes yeux et essaye de faire une petite sieste. C'est chose presque impossible, le passager derrière moi jouant sur son téléphone, le son au maximum…
Entre deux périodes de somnolence, je regarde à travers le hublot et, vers 23h45, j'aperçois les premières lumières de la Sardaigne.

Cagliari apparaît au loin.

Une fois la Sardaigne passée, la nuit noire fait son retour, et je m'assoupis à nouveau.
Je suis réveillé par les hôtesses distribuant les jeux à gratter, alors que nous passons au large de la Tunisie.

Vu l'heure tardive (il est 00h15), et souhaitant profiter un peu de Malte à notre arrivée, j'essaye de me rendormir. C'est encore une fois impossible : le passager derrière moi a dû perdre sa partie, puisqu'il se met à crier et à frapper de son poing mon siège. Je me retourne brusquement, et lui lance un regard presque aussi noir que le ciel de l'autre côté du hublot. Il me regarde, d'un air inquiet, tout en s'enfonçant dans son siège. Je ne pensais pas faire si peur ahah, mais si au moins ça peut lui permettre de se calmer un peu, je ne vais pas m'en plaindre.
20 minutes plus tard, le symbole des ceintures se rallume, accompagné de légères turbulences, et de la sortie des spoilers. Nous devons sûrement approcher. En effet, les premières lueurs de Malte arrivent, et le commandant nous annonce : landing in 10 minutes !

Les pnc circulent alors pour vérifier la cabine. C'est ce moment que le passager derrière moi choisit pour allumer son enceinte et écouter, à un niveau assez fort, du rap maltais. Cette fois-ci, ce sont les hôtesses qui s'impatientent en premier, et viennent le calmer en le menaçant d'appeler la police locale pour tapage. Les menaces marchent, puisqu'il éteint son enceinte et se tait sans broncher.
Nous survolons à ce moment l'île de Gozo, île la plus au nord de l'archipel maltais.

La Valette se dessine au loin.

Deux virages à droite s'enchaînent, et à 00h45, nous sommes alignés.
Nous survolons La Valette. Le survol de la ville de nuit est magnifique (plus beau en vrai que sur les photos…).





Atterrissage tout doux à 00h50, soit avec une demi-heure de retard. On sort de la piste 23 à son extrême bout, puis nous la remontons sur le taxiway. On passe devant de nombreux hangars, dont un contient un A330 Saudia.


Alors que nous avançons vers notre porte, mon ami me dit : "On ne roule pas plus vite que d'habitude ?". Je n'y avais pas fait attention, mais c'est vrai que j'ai aussi l'impression que nous avons accéléré. Sommes-nous en train de redécoller, pour un petit tour de manège de plus ? FlightRadar nous fixe : pour joindre le terminal plus vite, nous ne roulons pas sur le taxiway, mais sur la deuxième piste de l'aéroport, ce qui nous permet d'atteindre la vitesse de 50 noeuds. Ryanair, ou comment gratter chaque seconde possible. ;-)

Malheureusement, de la buée se forme sur la fenêtre alors que nous roulons, rendant impossible la prise de photos à travers le hublot (déjà compliquée de nuit).
Nous sommes donc rapidement au stand, et à l'extinction de la consigne des ceintures, l'allée centrale se vide.

J'attends patiemment. Ça y est, c'est à moi. Dernière vue sur le galley arrière. Les PNC semblent fatigués, et heureux d'être enfin arrivés à destination.


Dernières vues sur notre appareil avant de rejoindre le bus


Aéroport International de Malte Luqa
C'est en bus que nous irons jusqu'au terminal.


Petite séance spotting avec ce triplet d'A320 ITA Airways et KM Malta Airline.




Nous sommes déposés à 01h10. Il n'y a plus grand monde à cette heure-ci.

L'aéroport est apparemment en travaux.

Le terminal est agréable : le couloir est assez large et bien éclairé.

Passage d'un premier sas.

Tapis 6 pour nous.

Mais n'ayant aucun bagage en soute, pas besoin de s'y arrêter.

Rapide arrêt aux toilettes et à la fontaine pour recharger les gourdes avant de sortir. Des portes UE et Non UE sont ouvertes, mais débouchent au même endroit.

Passage d'un deuxième sas.

Et nous sommes airside à 01:20, dix minutes après notre arrivée au terminal.

Nous suivons la signalétique VTC, seul moyen pour quitter l'aéroport à cette heure tardive.

C'est en Bolt que nous joindrons la capitale La Valette. À présent, que la fête commence ! :-p
Merci pour votre lecture, et à bientôt !
Notre vol sur FR24 :

Merci pour ce FR
Pas simples vos voisins de cabine!! 😞
Pas cher pour une réservation moins de 15 jours avant !
A bientôt 😀
Merci pour le commentaire !
Non, c'est ce qui nous a, en partie, motivé à partir !
A bientôt !