Hello à tous !
Quatrième tronçon de mon périple en Asie centrale. Ce FR relatera un segment qui n'a encore jamais été reporté, entre TAS et DYU. C'est aussi le premier FR au Tadjikistan ;)
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Voilà une série que j'attends de publier depuis un bon moment. Et qui pourtant n'était pas aux oubliettes/mise de côté par désintérêt ; j'attendais simplement le bon moment, histoire de marquer le coup ! Voilà près de 14 ans que je suis inscrit sur ce site (l'un des premiers). Avec des moments d'absence, certes, mais toujours présent finalement !
Approche alors le moment du 200ème FR (le 5ème FR de la série en cours). Plus d'un ici y est déjà passé, et aura surement fait plus original ou plus complet que ce que je pourrai vous proposer. Mais j'ai essayé de mettre ma pierre à l'édifice, une nouvelle fois, avec un routing tout de même assez exotique de mon point de vue. Alors, c'est parti, avec des exclus : Nouveaux aéroports, Nouvelle compagnie, Nouvelles lignes par le fait même, et même nouveau pays ;)
(sauf si quelqu'un arrive à publier quelque chose avant moi, je vais me dépêcher :p)
Voici donc une brève introduction du pourquoi du comment je pars à … :
(Si cela ne vous intéresse pas, sautez cette longue intro)
Depuis toujours, je veux me rendre en Asie centrale : les fameux "-Stan" que tout bon voyageur cite régulièrement sans pour autant y avoir mis un pied ou même un orteil. Il y en a des choses à faire par là-bas, quand on y regarde de plus près : la route de la soie avec ces magnifiques villes anciennes au croisement des civilisations perses, turques, russes, mongoles et chinoises ; de magnifiques treks à cheval (ou à pied) ; de l'alpinisme pour les plus aguerris d'entre nous ; de belles balades en 4x4 ; les rencontres avec les populations locales, et j'en passe.
Habituellement, je segmente mes voyages en régions (et non plus en pays). Ainsi, par exemple, l'Ouzbékistan comporte Tachkent et la région Nord, Samarcande et ses villes annexes qui s'étendent jusqu'à Boukhara, et le centre plus désertique (Zeravchan) allant jusqu'à Noukous avec possibilité de remonter vers le nord jusqu'à la mer d'Aral sur une excursion de plusieurs jours.
Quand je voyage, j'essaie de faire une zone à fond, n'étant pas un adepte du "je reste sur place sans trop bouger" ou du "je choisis certaines choses et j'en passe d'autres", ou encore du "j'aviserai une fois sur place". Je vous rassure, j'ai néanmoins appris avec l'âge à savoir me reposer, mais ce n'était clairement pas le but ici.
J'ai donc segmenté toute la zone. Il a ensuite fallu trouver mon/mes accompagnant(s). Je parle rapidement du projet à un ami de longue date avec qui je suis déjà parti pas mal de fois en voyage (le Caucase en stop, le Sud de l'Inde en TukTuk, …) : il est emballé et n'a aucun désidérata particulier (ça, c'est facile pour une fois). Mais je suis alors seul dans l'embarras car il me revient de choisir ou nous irons…
Ceux qui me connaissent un peu ici (même si je suis assez peu bavard sur moi-même je dois avouer) savent que j'aime particulièrement me balader en voiture sur des routes un peu rocambolesques. Et aux plus compliquées et inaccessibles elles sont, au plus je suis content. Cfr. mes voyages au Lesotho ou en Ouganda par exemple. Peut-être avez-vous déjà deviné ? Il y a une route bien connue de la région, qui fait partie des plus emblématiques et des plus belles du monde : la Pamir Highway (ou M41) ! Ralliant dans les grandes lignes la ville de Osh (Kirghizstan) à celle de Douchanbé (Tadjikistan), elle s'arrête (ou commence) plutôt à Khorog, à la frontière Afghane. C'est donc là sa particularité : elle longe l'Afghanistan sur des kilomètres et des kilomètres (bien qu'il existe une option plus centrale), passant ainsi à Ishkashim, point d'entrée en Afghanistan, et sinuant au sein du corridor du Wakhan dans la sous-région (ou province) du Badakhchan, accessible avec diverses autorisations. Le point culminant est à 4655mètres, rejoignant ainsi Osh, ville importante nichée entre la vallée de Fergana et les montagnes Alay. On y trouve par exemple le plus grand marché d'Asie centrale.
Bon, tout ça est bien beau^^ Mais comment on fait en pratique ? Car il y a pas mal de défis techniques :
- Nous n'avons que 10 jours devant nous, sachant que ces villes ne sont pas les plus accessibles de la planète (ni les moins chères dépendamment des dates). Le trajet en voiture prendrait déjà 7 jours minimum (pour bien faire, à l'aise).
- La frontière Kirghizstan/Tadjikistan (dans ce sens là, qui est le plus commun) est fermée depuis quelques mois. Il y a moyen de le faire dans l'autre sens mais les véhicules Tadjiks ne sont pas admis au Kirghizstan, et cela peut prendre plusieurs jours de passer la frontière.
- Trouver un véhicule au Tadjikistan est mission difficile, surtout si on souhaite ne pas le ramener à l'endroit de départ (one way). Ca l'est encore plus si on ne veut pas de chauffeur livré avec le véhicule !
- Etc.
Ce n'est pas vraiment ce genre de problèmes qui m'arrête en général, j'aviserai cela un peu plus tard (plus proche du départ surtout car tout change d'une semaine à l'autre dans la région). Le principal étant de réserver les billets d'avions afin de ne plus changer de plans 106 fois.
Dans tous les cas, nous devrons commencer à Douchanbé, et finir à Osh. Comment arriver là-bas ? Et je peux déjà vous dire que ce n'est pas la BDD de FR qui m'aidera ahah. Il n'y a pas 36 solutions pour arriver à DYU : Il y a la compagnie locale (Somon Air) dont il est assez compliqué de réserver un vol (le système de réservation sur leur site a planté pendant des mois, nous renvoyant systématiquement vers des sites russes). De plus, bien qu'elle semble voler en Europe (à Munich uniquement), ces vols ne sont pas réservables sauf en agence à ce moment là. Quelques compagnies russes arrivent là-bas (Utair, Ural Airlines, …) mais je me vois mal passer par la Russie pour un transit vers l'Asie centrale dans l'état actuelle de la politique internationale : cela ne ferait que nous faire perdre du temps. Il y a bien entendu les compagnies d'Asie centrale telles que HY et KC, et quelques autres compagnies comme Azerbaïdjan Airlines, Varesh Airlines, Fly Dubaï ou TK. En réalité, il y a quand même de quoi faire ; bien plus que ce que j'aurais pu imaginer. Mais il y a une constante : les vols ne sont pas toujours vendus au départ de l'Europe avec DYU en destination finale, imposant de faire une escale quelque part en joignant 2 réservations (ou de passer en agence ou via la compagnie en direct : je vous souhaite bon courage avec Varesh Airlines), et ils sont très très très chers ! Après quelques simulations, j'arrive très facilement et quelque soit l'option, à 1200-1500 euros en éco ! Il est en fait tout à fait possible d'aller à DYU pour moins cher que cela mais à certaines dates (je ne sais toujours pas comment l'expliquer), l'ensemble des billets sont excessivement chers, TK vendant l'A/R parfois à près de 1600 euros (LOL). Nous n'avons pas de chances, nous sommes dans cette configuration, à nos dates de voyage.
Rapidement, je me décide à arriver autre part en Asie centrale, quitte à voir ensuite comment faire en local pour regagner les bonnes villes au bon moment. Je bypass donc une grosse partie de la galère car la seule compagnie qui nous permettre d'aller de par là bas, pas trop cher, depuis BRU, c'est TK. Après quelques essais, c'est l'aller-retour vers Bichkek qui remportera la bataille, avec des horaires parfaits depuis et vers BRU par rapport à nos horaires de travail, et un tarif ras des pâquerettes à 406 euros, créditant des miles à hauteur de 80% chez A3. C'est donc réservé.
A 2 mois du départ, je commence à voir comment rallier DYU depuis FRU. Désenchantement total : les choix sont peu nombreux, très chers et avec des horaires catastrophiques (nous faisant perdre dans tous les cas entre 36 et 48h entre notre arrivée à FRU et l'arrivée potentielle à DYU). Cela devient serré en terme de timing sur la M41. Parmi les options, il y avait Somon air (je n'ai jamais réussi à réserver et j'ai laissé tomber, le prix était de près de 180 euros par personne en AS), KC (presque 400 euros avec une escale de nuit à Almaty et une autre à Astana ; logique), TK via IST ou Fly Dubai via Dubai (LOL). Ne reste alors plus que Uzbekistan Airways dans ce que je cite comme étant les vols "raisonnables", à 110 euros l'AS, nous obligeant à passer toute une journée à FRU et une nuit à TAS, mais nous faisant tout du moins arriver à DYU en début de journée. C'est donc là aussi réservé.
Le temps passe, et des choses se passent. A un gros mois du départ, il y a des affrontements à la frontière afghane. Les conditions de passage vers le Kirghizstan sont durcies et plus personne ne peut passer. Les visas et autorisations pour la vallée du Wakhan sont suspendues temporairement (pour quelques jours en tout cas). La mission qui était compliquée devient tout doucement à la limite du raisonnable. J'aime l'aventure, mais quand ce n'est pas le moment, ce n'est pas le moment. D'un commun accord, et après de longues discussions, nous décidons donc à regrets de changer complètement le plan initial. Le choix de la Pamir Higway se transforme alors peu à peu en un plan B intra-Tadjik (eh bien oui, les billets sont déjà réservés) en pleine montagnes Fann. Les cols y sont majestueux et tout de même techniques (bien que raisonnables en terme d'altitude, un peu plus de 4500m tout de même), avec des lacs aux couleurs assez sensationnelles. Nous partirons 7 jours en autonomie complète pour un trajet de près de 100km à pied. La Pamir Highway, cela ne sera que partie remise.
Ceci m'amène alors à vous expliquer le choix du retour à FRU depuis DYU. Encore une fois, les possibilités sont peu nombreuses sans perdre littéralement son temps. Je vous passes les solutions qui 'en sont pas (pas de vols les jours voulu, escale de 40h00 dans un patelin pommé, ou prix délirant) :
- Uzbekistan Airways : Idem qu'à l'aller mais dans l'autre sens, un poil plus cher (130 euros environ).
- Air Astana : Le seul vol dont l'horaire de départ semble parfait, mais imposant une nuit à Bichkek au retour. Plus cher : 150 euros environ.
- Turkish Airlines : Très tentant avec les miles puisqu'en vol de zone à zone ! 21000 miles pour les vols en J (via IST). Cela impliquerait un retour trop tardif au boulot mais je peux m'en accommoder.
Voulant faire original et varié, le choix se portera sur Air Astana.
Avec tout cela, il manque un vol au routing pour qu'il soit complet. Un imprévu total qui ravira mes lecteurs. Le plan B a du se transformer en un plan C. Je zappe certains détails, mais durant les vols aller, je suis tombé malade. Si ca allait bien au début, cela s'est transformé en un véritable calvaire lors de notre première nuit sous tente : 40°C de température et un double combo validé plus tard : la belle grippe + le Covid 19 qui fait son retour. Vous pouvez imaginer mon état… Parti sans médicaments, et le Tadjikistan n'étant pas le pays ou il faut tomber malade, nos plans seront tout simplement annulés. Un peu moins de 48h00 de repos dans une sorte de cabane en pierre au milieu d'une montagne me permettront de regagner les forces nécessaires à continuer le voyage (tant bien que mal au début) en stop. Au final, tout se passa bien, et le voyage fut tout de même une vraie réussite. Mais voyageant vers le Nord, il devenait short de rentrer à Douchanbé en voiture. Tout juste arrivé à Khodjent (surnommée Alexandrie la lointaine), ancienne ville très importante de la route de la soie, l'avion redevenait une possibilité. Le site de Somon Air ne fonctionnant toujours pas, j'arrive finalement a acheté 2 billets la veille sur un site russe dont je reste encore pantois du procédé d'achat, à 45 euros par personne environ. Cela fera un parfait 200ème FR ;)
Voilà le routing complet, sans surprises supplémentaires.
Un bonus se cachera parmi l'un des FRs.
Bonne lecture ;)
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4TAS - DYU / Economie
- 5LBD - DYU / Economie
- 6DYU - ALA / Economie
- 7ALA - FRU / Economie
- 8FRU - IST / Economie
- 9IST - BRU / Economie
Après une belle (mais trop courte) nuit à l'hôtel, il est temps de se remettre en route pour un vol de plus. Cette fois-ci, le voyage touche enfin à son but, DYU étant notre destination finale (avec les avions en tout cas). Nous nous levons vers 05h30 du matin, pour un départ à 06h00 avec le taxi, gentiment réservé et offert par l'hôtel car nous ne pouvions payé qu'avec du cash (ce que nous n'avions pas). Comme quoi il y a du bon parfois à séjourner dans un hôtel un peu plus "haut de gamme". Le trajet vers l'aéroport est assez court (15-20 minutes environ), l'absence de trafic routier aidant (vu l'heure). Nous avons eu droit à une vision plus apaisée de la ville (contrairement à la veille au soir), avec le levé de soleil.

Il y a déjà quelques voitures devant le terminal. On remercie le chauffeur et on entre :



Un petit tour dans le terminal. Vue sur les écrans, il y a de nombreux vols.
Il y a moyen d'emballer ses bagages dans du film plastique. Et les comptoirs check-in sont dans un coin un peu plus loin. Il y a pas mal de cohue mais nos formalités seront vite expédiées.







Le terminal a connu plusieurs rénovations, mais reste souvent critiqué pour l’organisation un peu rigide des différents contrôles. Il y a aussi un contraste entre la modernisation (nouveau terminal international en construction) et l’héritage soviétique encore visible. Personnellement, je ne trouve pas cela très heureux…
Direction l'immigration d'abord. Il y a un rollup explicatif à propos des formalités d'importation de l'or pour l'Inde. Pas de photos à cet endroit, cela était un peu compliqué. On passe l'agent et sors par une petite porte dérobée avant d'arriver à la sécurité.



Passage obligé par quelques magasins qui ne sont pas d'un grand intérêt pour moi. J'achèterai tout de même une batterie portable (chère… mais très bonne !) :






Quelques photos du terminal. Vous constaterez des zones d'assises assez grandes et assez vides surtout. Il y a aussi l'une ou l'autre zone de restauration, plutôt bien achalandée.




A force de marcher pour passer le temps, je tomberai sur une petite expo photo avec différents avions s'étant posés à TAS. Assez intéressant pour les Avgeeks :




A 07h15, la porte est déjà annoncée. Ce sera la B10, à l'étage inférieur, avec paxbus donc pour rejoindre l'appareil. Les destinations russes sont nombreuses bien entendu, beaucoup de liaisons tournent autour des migrations de travail vers la Russie, ce qui influence fortement les destinations et la fréquentation. Il est dès lors encore possible de croiser des avions plus rares (Tu-154 jusqu’il y a peu, parfois des Il-76 en cargo, etc.) :

Voici donc le parcours vers le bus. Plusieurs attendent d'ailleurs. Avec leur bleu, on ne peut pas les rater.






Le trajet en bus sera assez long. Il est assez étonnant de voir à quel point cet aéroport semble étalé. Nous passons à proximité de nombreux appareils de la compagnie nationale, dont certains avec des livrées différentes.










Nous arrivons finalement en face de notre appareil. Une version express dont je ne connaissais pas l'existence. Elle a été lancée en 2021, avec l’idée de proposer des vols low-cost domestiques et régionaux, un peu sur le modèle des filiales « express » qu’on trouve ailleurs (style Pobeda pour Aeroflot en Russie). La flotte est composée d’Airbus A320 et A320neo, avec une cabine économique haute densité. Elle dessert principalement des lignes intérieures (Samarkand, Boukhara, Ourguentch, Noukous, etc.) et quelques liaisons régionales courtes comme DYU en l'occurrence.
Il est vrai que cette route est vraiment courte (200km à vol d'oiseau environ) ! En train ou par la route, le trajet est long et compliqué à cause de la montagne et des frontières, ce qui explique l’existence de la ligne. L’aviation est souvent utilisée car les liaisons terrestres entre l'Ouzbékistan et le Tadjikistan ont été politiquement tendues pendant longtemps (frontières fermées ou difficiles).
Revenons en aux couleurs de la carlingue, que j'apprécie fort personnellement.







Découverte de la cabine. Les sièges sont un peu vieillots, et le pitch est assez serré. Néanmoins, le siège est confortable. La cabine sera presque pleine.





Une fois à bord, regard vers le tarmac. Les bagages sont encore en train d'être embarqués. TK passe proche, ainsi qu'une autre livrée de Uzbekistan Airways. Les annonces du CDB se font alors entendre, dans un anglais parfait et compréhensible. Les IFE se déploient pour passer la vidéo de sécurité, très amusante, à base de chants, de chameaux et d'habits traditionnels.








Pendant l'attente, il y aura aussi distribution d'un verre d'eau, servi sur plateau à tous les passagers :

Je m'occuperai encore un instant avec les consignes de sécurité, écrites cette fois :


A 08h06, roulage (sans push back du coup, rappelez-vous). On fonce droit devant directement, vers la piste que nous atteignons 3 minutes plus tard. Temps de vol prévu : 40 minutes ! Un vrai saut de puce.






Décollage te vue sur Tachkent :




La cabine est très calme. RAS.

Une fois la frontière passée, nous survolons les montagnes que nous devions escaladées. C'est vraiment beau comme vue !






Après les montagnes, une légère couverture montagneuse et le début de l'approche qui sera pleine de réorientations. L’aéroport se situe dans une vallée, entouré de montagnes, ce qui peut donner des approches visuellement plutôt spectaculaires si le temps est clair. Mais cela implique aussi des procédures spéciales d’approche : la météo et la visibilité jouent un rôle critique, et certains vols sont régulièrement déroutés à cause de conditions défavorables.






Petite vidéo de l'approche (et le lien aussi au passage) :
https://www.youtube.com/shorts/aVEMCUZu2yM
La finale est un peu plus verte :




Le roulage sur le tarmac sera aisé et facile, il n'y a pas beaucoup d'appareils ici. Nous croiserons d'abord des hélicoptères, et ensuite l'un ou l'autre avion militaire. En ce qui concerne les bâtiments, il semble y avoir un bâtiment plutôt VIP, un second (ancien terminal) avec ses fenêtres bleues inratables et qui sert à la desserte locale (Khodjent donc, parfois Khorog avec Tajik Air mais la ligne semble suspendue actuellement), la tour de contrôle plutôt moderne et enfin le nouveau terminal international (ouvert en 2014), construit par Bouygues Bâtiment International. Le projet a coûté environ 39 millions d’euros, financé en grande partie par un prêt de la France.











Sortie par la passerelle. On avance alors dans un long couloir :





Regard furtif par la fenêtre pour observer alors une belle brochette que (presque) personne ici n'a du voir :

Nous arrivons alors à l'immigration. Il y a un lounge d'arrivée (fermé) qui semble permettre, via paiement, d'établir à notre place les formalités d'arrivée et la récupération des bagages. Pas nécessaire de toute façon, l'accueil sera presque sympathique, avec un petit "bon séjour" lâché dans un anglais approximatif. Cohue ensuite pour les bagages, qui arriveront vite cependant. Une fois sorti, il nous faudra alors trouver un véhicule pour les 3h00 de route qui nous attendent, avec un arrêt courses avant cela !







Ceci clôt ce quatrième vol, et les vols aller, en général.
Je vous mets quelques photos en bonus, pour ceux que cela intéresse ;)
***
Notation du vol (Economy) :
Cabine :
• Visuel de la cabine : 2/4
• Esthétique du siège : 2/4
• Aménagement de la cabine : 2.5/4
• Installation à bord : 2/2.5
• Confort du siège : - Inclinaison : 2/2.5
- Pitch : 1.5/3
- Rangements : 1.5/1.5
- Autres : 1.5/3
• Ponctualité : - Respect de l’horaire : 7.5/7.5
- Annonces/informations : 2.5/2.5
• Amenities (si applicable) : */1.5
• Autres (personnel) : 3/4
TOTAL : 14.5/20
Equipage:
• Respect des priorités : 2/2
• Professionnalisme : 4/5
• Proactivité : 3/5
• Equipage au sol : 3/4
• Linguistique : 1.5/1.5
• Autres (personnel) : 2/2.5
TOTAL : 15.5/20
Divertissement :
• Presse : 1/2
• Magazines : 2.5/3
• IFE : 0/5
• Autres (personnel) : 10/10
TOTAL : 13.5/20
Restauration :
• Présentation : 1/3
• Gout : 0/6
• Boissons : 1/3
• Service : 2/3
• Autres (personnel) : 1/5
TOTAL : 5/20
Merci pour ce FR très bien écrit que je suis en train de lire à Douchanbé :)
Le vol Tajik Air entre Khorog et Douchanbé a repris.
Effectivement, même les vols relativement courts sont importants dans cette régions où les trajets par la route nécessitent souvent beaucoup plus de temps.
Merci pour ce FR
Un vol qui le fait bien, vu qu'il n'y a pas de moyen de transport réaliste par la route ... sauf à être un camionneur.
Dans le bonus, il y a une photo d'un UAZ-2206 (je pense, j'ai bien l'impression de voir des fenêtres latérales) qui est un dérivé de l'UAZ-452 de 1965. Produit à partir de 1985, c'est une increvable mule de l'époque soviétique, refroidi par air, indestructible, facile à réparer et en général 4x4. Comme me disait un pote "le moteur peut encore tourner avec un verre d'huile pour le lubrifier". Note bien que vu la solidité du bouzin (surnommé "La miche de pain" en russe), il pourrait même s'agir d'un véritable UAZ-452, mais je ne suis pas assez spécialiste.
Bons vols,
Bonjour et merci pour cette suite en Asie centrale.
L'aérogare de TAS semble très lumineuse...
Le vol reste très court, mais permet de voyager sans perdre de temps
Le legroom est vraiment hard !
Les paysages survolés sont de toute beauté.
Somon Airlines ? Connais pas...
Bonus assurément dépaysant.
A bientôt pour la suite.
Merci pour le partage !
Tomber malade et surtout autant malade dans cette partie du monde, je ne le souhaite à personne. Heureusement que tout est bien qui finit bien.
Une belle exclu que ce vol au pas serré. La distribution du verre d'eau d'avant départ reste appréciable.
A bientôt !
En voyant les paysages, on comprend que le trajet en voiture ou en train n’est pas simple. L’avion reste indispensable.
Merci pour ce FR