Avis du vol entre Fort-de-France et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Bonjour à tous,

Bienvenue à vous dans ce petit routing estival en famille vers les Antilles ou plutôt, depuis les Antilles, car l'heure du retour a sonné.
Quelques contraintes nous aurons conduit à rentrer avant le 15/08 mais ce n'était pas plus mal pour les tarifs.
L'été se terminera en région parisienne, sans canicule j'espère (…).

LE BEFORE

Comme d'hab, le matin à FDF, c'est le moment de la skyroulette de l'identité de l'oiseau du jour.
Mais juste avant de le chercher, AF m'enverra un petit message moyennement engageant. 
Le vol sera no wifi, pas trop dramatique pour un vol de nuit, mais toujours un peu pénible (ah, l'addiction). 

Pour l'oiseau du jour, adieu le all in sur la flotte des COI, mais je retrouve mon fidèle F-GSQS, lequel a fait une escapade canadienne juste avant de revenir sous les tropiques.

Ceci étant posé, nous partons faire une dernière trempette puisque l'horaire du vol en soirée permet de profiter de la journée.

FDF

On peut tout tenter, traîner les pieds ou autres, mais à un moment il faut bien y aller.
L'avantage du 2e vol AF est qu'on passe après la cohue et cela permet en général un parcours fluide, à commencer par la route pour rejoindre FDF. 
Après un trajet des plus fluide, nous voilà donc face à la porte AF, fermée à jamais. 

Nota : Il y a des travaux dans le parking et plusieurs places sont neutralisées. Attention à la cohue lors du rush 15h30-18h30 

Nous devons donc faire un petit détour pour retrouver les comptoirs.
L'affluence est faible et l'enregistrement de nos 3 valises sera effectué rapidement. 

En rejoignant l'étage, on se rend bien compte du calme qui s'installe à FDF pour la nuit.

En dépit de la petite foule présente devant le panneau, j'immortalise cette annonce présente donc depuis un an et illustrant la profondeur linguistique du mot "prochainement" selon Colombus café.
D'aucun dirait qu'il doit y avoir une c… dans le café. 

C'est parti pour le combo PAF/PIF.
Le filoguide semble futile face à ces portes désœuvrées. 
Les plus attentifs constateront qu'une des dites portes est déjà en PLS. 

Et la petite lumière du bout là bas semble attester que le mal se répand.

L'absence de foule ne rend pas évident l’intérêt de la ligne prioritaire, mais ce qui est sûr c'est que la porte dédiée au filtrage est également sur messagerie.
Nous la franchirons sans émotion, émotion, qui non contente d'être absente, n'éprouvera point de remord face à la jovialité de notre PAF woman toute aussi absente.
Les bottes sont pleines partout mon brave monsieur, et bientôt les vôtres. 

Et pourquoi donc ?
Et bien, dans ce PIF ô combien désert, le sort décide de me nommer gagnant aux contrôles aléatoires (comme à l'aller).
Au moins, cela sera fait dans la bonne humeur grâce à un PIF man bien plus affable. 

AIRSIDE

Ces quelques péripéties ne nous ont pas fait déraper côté timing car entre le largage des valises et l'entrée dans le petit duty free local, il s'est écoulé 15 minutes, lesquelles sont également le reflet de notre train de sénateurs.
Rhums en force et autres cigarettes sont à l'avenant.
D'une certaine façon, n'est-ce pas là une ode au vice (ou à la sécurité sociale, chacun son opinion).
Sachez cependant que dans tout vice il peut se cacher une vertu, comme celle d'avoir acheté son rhum avant.
Quoique, le prix du Clément vieux en bas à droite de la première photo est plutôt bon. 

Ayant assuré mes arrières, je me concentre sur le FIDS : pas de retard, pas de surprise. 

L'ensemble du terminal est accessible, et donc, il va falloir marcher "jusqu'à l'autre bout".
J'irai jusqu’au bout du bout en passant en chemin devant la porte du salon AF, la port de notre vol et la porte du salon Corsair. 
Visiblement, tous les travaux sont finis à ce niveau et c'est plutôt spacieux. 

Revenons à nos moutons AF.
Un portrait toujours aussi fade à FDF de notre 777 du jour et direction le salon. 

Accueil sympathique et affluence mesurée.
Nous y seront tranquille pour attendre l'embarquement.
A noter quelques points :
- Le buffet est très similaire voire quasi identique à celui de décembre : le renouvellement des recettes est en perdition partout (et ce n'est pas fini, vous verrez),
- le petit sandwich jambon de noël incongru d’août dernier n'a pas fait sa réapparition,
- l'agente responsable du service me semble nouvelle car j'ai de mémoire toujours eu affaire à son aînée, bien plus avenante. De fait, pas de blagounettes autour du seau à champagne aujourd'hui…

L'absence de légèreté me conduira à un choix alternatif pour accompagner "l'apéro pré-vol".
Dans l'assiette, le sauté de dinde et le riz à la créole (ça me laisse toujours pensif cette appellation pour du riz blanc… pour être à la créole, il faudrait mettre à côté selon moi des lentilles ou des haricots rouges, mais je n'ai pas la prétention de savoir vraiment que qu'est le "riz à la créole"). 

Le temps file mais avant que nous partions bille en tête vers la porte, l'agente d'acceuil préviendra un à un les pax d'un léger retard, lequel est dû à l'arrivée tardive de… l'équipage.
On est plutôt habitué à l'arrivée tardive de l'appareil.
Il parait que les conditions de circulation ont joué en leur défaveur mais je parie plutôt sur un retour de flamme après un "t'inquiète, on est large". LOL

EMBARQUEMENT, CABINE ET VOL

20h30, l'embarquement est bien lancé mais pour un départ prévu à 20h45, ça sent aussi le petit retard au décollage.
La profondeur du hall permet d'organiser un filoguide pour les zones 3 à 5 plus structuré le long du couloir menant à l'avion.
Je pense qu'il manque encore des rehausseurs sur les gardes corps car tout de même, ceux-ci semblent plutôt facile à enjamber. 

L'aiguillage habituel, qui doit vous rappeler de privilégier le côté gauche de l'appareil en J et W si vous ne voulez pas trop de défilement dans votre couloir au sol.

Sachant que le fuselage shot ne peut être qu'en carton, instant play et porte uniquement.

Pas de dépaysement par rapport à l'aller.
Vu que nous sommes loin d'être les premiers et que cela me souffle dans le dos, vous avez droit au siège façon grand angle.
Copax Junior a réclamé hublot et maman à ses côtés, me voilà donc au 6D.  

Le siège coque classique, en cours de remplacement sur le reste de la flotte.
Je me dépêcherai de prendre mes vues car très vite la cabine W sera pleine.
A mes cotés, deux adolescents découvrant la W pour la première fois et particulièrement enthousiastes de leur expérience.
J'aurai également une vue dérobée sur la J qui me résiste toujours pour une sombre histoire de tarif. 

Au sol, les annonces commencent, avec comme nouveauté celle de ne pas prendre de photos / vidéo du personnel et/ou des autres pax sans consentement. Cela est logique. Je me demande toutefois si à termes cela ne générera pas des difficultés pour la réalisation de FR.
Will see.
21h00 pile, portes fermées.
Les trousses sont distribuées au sol.
Le captain annonce 7h30 de vol et une arrivée avec 10 min de retard sur l'horaire. 

21h11, push back.
L'IFE n'est pas opérant au sol mais prend vie au moment des consignes.

Le temps de démarrer les braves GE, notre taxi démarrera à 21h22, direction sans surprise vers la piste 10.
Par contre, passées les consignes, pas d'IFE, pas de caméra, pas d'info menu, nada. Pas glop.
En méga bonus, les prises et l'usb semblent aussi en rade. La totale.

On met les gaz à 21h27, soit une bonne demi heure de retard si on tient compte du taxi après l'heure théorique de sortie de bloc.  

L'ambiance lumineuse tricolore est activée (et me parait moins flashy qu'auparavant) et les rideaux se mettent en place à 21h35.
21h42, l'IFE gate est désormais une possibilité mais avant de baisser les bras, notre CCP annonce un reboot général, lequel devrait prendre 20 minutes.
Pour noyer l'ennui, les boissons d’accueil font leur apparition à 21h48 (a priori que champagne) puis la lingette peu après. 
L'écran est à ce moment plein de promesses mais rappelons qu'elles n'engagent que ceux qui y croient. 

21h55, copax junior reçoit une petite boite de divertissement (car l'IFE rame toujours les amis).
sympathique au demeurant mais pas forcément adapté à un enfant de plus de 10 ans…
Fini les coloriages et autres jeux, la jeunesse réclame du manga et du fortnite. 

Quitte à s'occuper comme on peut, on passera par les commodités.

22h19, le service démarre, sera-t-il notre divertissement ultime avant le naufrage électronique ? 

Le choix est proposé de vive voix : saumon ou lasagnes végétariennes.
Saumon ? je me dis qu'AF est dans sa période saumon car on y a eu droit à l'aller.
Et bien, jackpot, en lisant l’étiquette, c'est tout pile le même plat qu'à l'aller. 
En lisant pendant les vacances le FR de vass06 de son CDG-ZNZ de juin (voir ici), je m'étais ému dans mon coin du fait que les plateaux étaient identiques à un mois d'intervalle mais ex CDG, cela peut se comprendre. 
Par contre, retrouver la même cassolette ex FDF, je suis surpris mais je ne devrais pas… ce fût pareil déjà en 2023… 
Bref, le saumon tourne.
Mais le menu lui, est plus sibyllin et en mode, peut importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.

Cela reste bon et l'entrée proposée est meilleure à mon sens.

Mais au fait, l'IFE ?
22h58, il reprend vie après le troisième reboot, soulageant ainsi les insomniaques d'une perspective d'ennui insondable.
N'empêche que perso, je commence à piquer du nez. 

Mais je suis solide et toujours debout à 23h13 pour le thé.
Faut dire que j'ai démarré pour la forme (et par curiosité) un petit film léger, "Natacha (presque) hôtesse de l'air" et que je me suis laissé prendre au jeu. 

A la fin du film (00h40), je passe une tête au galley pour récupérer de l'eau (car il fera plutôt froid et "sec" en ce début de vol), taxer une petite madeleine et échanger quelques mots avec un PNC qui semble avoir été mis dans les cordes par ma remarque anodine sur la présence potentielle de GP à bord.
En effet, j'ai pu observer une répartition de confiseries entre PNC et CCP, laquelle répond a priori à une tradition de GP vers les PNC de leur vol et j'ai trouvé cela plutôt sympathique, car face à un paquet de bonbon, je trouve que l’âme d'enfant de chacun revient (en positif, pas en mode bully).
Pour caricaturer à l'extrême, je dirai que selon mon ressenti, ça a eu peu l'air d'un :
- "quelle heure est il ?",
- "demain, c'est jeudi".
LOL
Conclusion, je ne lui ai pas tenu la jambe, hein, et suis retourné à ma place avec mon butin.

In fine, ce "mouvement" sera positif, car revenu à ma place, je me suis rapidement et profondément endormi après avoir trouvé une position étonnamment confortable avec ce siège pourtant décrié.
Moralité, c'est la lumière qui me réveille à 03h25.
Peu après, le trolley et ses célèbres sacs apparaît. 

Le sac est identique à janvier 2025 (et août 2024) à une variation près : le goût du yaourt ici à la vanille versus nature sucré précédemment. Heureusement que je ne fais pas ces vols tous les mois ! 

A 04h00 soit 10h00 en local, on attaque le Channel et non Nantes.
C'est la première fois que je le remarque. Il y a un début à tout. 

à 10h25, annonce du début descente, d'un agréable 25 degrés pour nous accueillir et au final, d'une arrivée à l'heure. top.
Aujourd'hui, on arrive par la 26L.
Pas plus de vues de hublot car copax junior a toujours maille à partir avec Morphée et n'a pu tenir son rôle de FRiste intérimaire. 

On est posé tout juste avant 11h00 et le taxi sera particulièrement bref.

En effet, nous y sommes à 11h05, pile à l'heure. 

En lisant le K09, j'ai cru que nous étions arrivés au Hall K synonyme de parcours rapide vers la sortie mais nous sommes en fait arrivés au Hall L.
Nous sortons de l'avion à 11h09. 

Un petit portrait et puis… 

commence la marche de l'empereur car nous sommes garés à perpèt'.

On reprend notre souffle dans le LISA qui a eu aussi ses ennuis.

Le train n'est pas le plus long, il reste encore à marcher pour rejoindre la PAF.

Pour notre plus grand plaisir, celle-ci est plutôt déserte.
Cependant, pour atteindre le fameux sésame paraphe (yc pour copax junior désormais éligible), il faudra remonter tout l'espace de filoguide pour trouver son entrée. 

Affaire pliée en 5 minutes, détour de marche compris.

Le tapis se mérite néanmoins, car une fois de plus il est tout au bout du couloir.

Nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel.

Il est 11h30, et nous avons 3000 pas au compteur ! ADP vous maintient en forme.
Un peu plus de 5 minutes plus tard les premières valises (dont les SP) arrivent sur le tapis par 2 portes "nourrices". 
La démonstration de l'efficacité du jour tient à la photo suivante prise à 11h45 tapantes soit 35 min après la sortie de l'appareil !

Il ne reste plus qu'à retrouver la maison.
On se quitte sur la trace FR24 empreinte de conformisme au départ puis plus au nord que mes souvenirs ORYesques. 

Et enfin, gardons à l'esprit un peu des vacances d'ici les prochaines.

Adan an lot soley !