Avis du vol entre Paris et Geneva en classe Economique avec Air France

Bonjour, 

Je suis heureux de vous retrouver pour un nouvel aller/retour entre Paris et Genève.

Je prends en ce 10 juillet le dernier vol de la journée, AF1242, supposé partir à 20h45 en A220.

Je quitte mon travail en milieu d'après-midi, à Opéra, pour finir en télétravail depuis le lounge.

J'ai de la chance : je bénéficie d'un RoissyBus climatisé qui ralliera CDG en 45 minutes chrono !

Je rejoins la zone départs.

Bien plus de monde qu'habituellement en ce début d'été.

Au point que l'accès prioritaire soit absolument pris d'assaut pour le contrôle de sûreté. Il n'y avait qu'une file d'ouverte, en tout cas 30 minutes d'attente promises.

Par acquis de conscience, je vais vérifier ce qu'il en est à la file générale, qui dispose également de son accès n°1.

Et c'est bien mieux ! J'ai dû attendre une petite minute en tout.

Me voici airside.

Puis au lounge. Je ne vous présente pas les lieux bien connus mais vous détaille l'offre en ce milieu d'après-midi.

Ma petite sélection sucrée. Ces muffins aux fruits sont délicieux mais ils me semblent les mêmes qu'au lounge AF à GVA. Savez-vous comment les succursales sont approvisionnées ? Y a-t-il une sélection de produits à disposition et acheminés depuis un point de production central ?

À noter que les prises dans le canapé derrière le Comptoir sont chaotiques, il semble que les USB ne fonctionnent pas du tout tandis que certaines USB-C fonctionnent.

Le champagne et de petits choux sont chaleureusement distribués au chariot un peu avant 17h.

Et une fois mis à disposition au buffet ils sont du plus bel effet. Magnifique ! Et très bons.

Puis vient 19h, l'heure du plat chaud.

Je tombe à nouveau sur le porc cuit à la bière, ce n'est vraiment mon option préférée des divers plats récurrents du 2F.

Je profite un peu du comptoir qui propose alors des pâtes à la sauce tomates, assez quelconques mais réussies.

Comme toujours, les marmites de viande sont prises d'assaut.

Et les autres un peu mieux traitées.

Je me dirige vers l'embarquement pour notre vol annoncé à l'heure. L'avion est en provenance d'Alger, et AF décide naturellement de ne pas déplacer au sol un avion débarquant ses passagers au 2E pour en embarquer depuis le 2F. L'un des deux vols est nécessairement sacrifié et, en l'occurrence, c'est nous qui devrons rallier le 2E, où est stationné l'appareil, par bus. Je descends donc en F21.

Respect des priorités.

Geste appréciable, car pas systématique : le bus partira dès la fin de l'embarquement de la zone 2, nous permettant de faire le trajet dans un véhicule pas surchargé.

Puis nous devons rallier par escaliers la passerelle.

J'arrive à bord sans instant porte, mes sincères excuses, ni photos de la cabine - je ne fais pas fort.

Je peux néanmoins vous dire que l'accueil en porte, bien que chaleureux, trahissait l'épuisement de l'équipage, qui a vraisemblablement eu des difficultés sur la rotation précédente.

Je rejoins mon siège, comme à mon habitude au fond de la cabine, la rangée 31 disposant par ailleurs de hublots parfaitement alignés - comme vous pouvez le voir sur mes précédents FR. Cette rangée est habituellement stratégique car neutralisée pour centrage mais restant accessible aux passagers à statut. Hélas, en arrivant, le PNC de l'arrière - absolument adorable - me préviendra que j'aurai bien des voisins sur ce vol complet à 100 %. Il m'indique néanmoins qu'un petit oshibori froid a été laissé à disposition sur mon siège, en clin d'œil à mon statut.

En 31C se trouve un monsieur d'un certain âge, suivi par sa femme regrettant d'être assise loin devant, en 9A. Le steward, très avenant, fera le nécessaire pour que le passager supposé passer le vol en 31A échange son siège avec Madame, permettant ainsi de satisfaire tout le monde.

À mes côtés prennent en revanche place deux jeunes filles, accompagnées de leurs parents assis sur la rangée de devant, en 30F et 30E. La mère me regardera méchamment car sa fille aurait souhaité être assise au hublot. Que c'est agaçant : d'abord, le père étant au 30F, il pouvait très bien céder la fenêtre à l'une de ses filles ; en outre, je m'assure toujours de réserver un siège me satisfaisant - en l'occurrence gratuitement grâce à mon statut -, et c'est un effort que peut se donner la peine d'effectuer toute personne accordant tant d'importance à sa place à bord…

La fille en 31E sera assez pénible, d'ailleurs, échangeant régulièrement avec sa mère devant elle, et n'hésitant pas pour ce faire à quasiment s'allonger sur mes genoux afin de l'entrevoir entre les sièges…

Nous repoussons avec 10 minutes de retard.

C'est clair que sans siège neutralisé, le pas est moins bon, puisqu'amputé par mon sac à dos - je le laisse habituellement sous le siège d'à côté.

Décollage quelconque, nous ne survolerons pas Paris.

Le service s'enclanche. 

Le sandwich traditionnel est ensuite accompagné de boissons, prestation correcte pour un vol de 45 minutes.

Foutue mise au point !

C'est déjà mieux.

Le PNC de l'arrière me demande, à la fin du service, si je souhaite un spiritueux ou autre. Je resterai sage en lui demandant simplement un petit thé.

Je m'endors alors sur les 15-20 dernières minutes de vol et me réveille tandis que nous approchons sérieusement le plancher des vaches.

Tentative infructueuse de photographier le fameux Aeroflot immobilisé à GVA depuis l'invasion russe en Ukraine.

Je laisse le monde débarquer, puis prendrai également mon élan une quinzaine de minutes plus tard.

Il est passé 22h, l'aérogare principale est parfaitement vide.

Merci de m'avoir lu !