Avis du vol entre Port Louis et St Denis en classe Premium Eco avec Air Austral

Salut à tous et bienvenue a bord de ce récit à destination de l'île intense au départ de son île sœur.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais prendre un instant pour saluer quelques petites évolutions bienvenues dans «l’expérience passager».

Air Austral a récemment rafraîchi l’interface de son site web, rendant la navigation plus fluide, moderne, et visuellement plus agréable. Pour les habitués des grandes compagnies internationales, cela peut sembler anodin, mais pour une compagnie régionale comme Air Austral, c’est une belle avancée. Un vrai petit plus qui mérite d’être souligné.

Je me permet de vous accueillir à bord de ce récit à nouveau . J'ai profité de quelques jours dans le sud-est de l'île Maurice , il est temps pour moi de regagner l'île intense .

Mon taxi m’attend devant le Preskil Island Resort au courant d’après-midi. L’hôtel étant idéalement situé à seulement 10 minutes de l’aéroport, le trajet est court mais agréable.

Le conducteur est ponctuel et sympathique, le service impeccable, ce qui permet de débuter le trajet de retour en toute sérénité. En moins de quinze minutes, me voilà déjà devant le terminal des départs de l’aéroport SSR (Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport)

Après quatre jours de déconnexion totale sur les plages paradisiaques de l’île Maurice, il est temps de retrouver le ciel… mais en douceur.

J’arrive à Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport environ 2h30 avant le départ prévu du vol . Dès l’entrée dans le terminal, l’ambiance est déjà très animée . Ile faut savoir que l’île Maurice est une plaque tournante régionale.

Le check-in pour Air Austral se déroule de manière fluide , les agents au comptoir sont souriants, professionnels et efficaces. En quelques minutes, ma valise est enregistrée, et j’obtiens ma carte d’embarquement. Un très bon point pour la compagnie dès le départ.

Mais c’est ensuite que les choses se corsent un peu avec le passage aux formalités de police et de sécurité (PAF/PIF) s’avère particulièrement long ce jour-là. Plusieurs vols long-courriers sont en phase d’embarquement, dont un A380 d’Emirates pour DXB , un Boeing 787-10 de Saudia pour JED et un A320 de South African Airways pour JNB.

Résultat : une file dense et une attente prolongée, qui contrastent nettement avec la fluidité du check-in. Heureusement, le personnel reste globalement organisé malgré l’affluence.

Biensur , le passage par le duty free est maintenant obligatoire afin de nous ramener à la tentation de dépenser nos derniers roupies jusqu'à la fin…

En attendant l’embarquement, je m’installe près des baies vitrées pour observer l’activité sur le tarmac. Malheureusement, le double vitrage du terminal de l’aéroport SSR n’est pas idéal pour les amateurs de spotting, les reflets sont nombreux, surtout pour les photos. Mais qu’à cela ne tienne, je fais de mon mieux pour capturer quelques clichés des appareils stationnés

On commence alors avec cet A330-200 mauricien prêt à partir lui aussi vers l'île de la Réunion . Je ne garde pas de très beaux souvenir de cet avion pour ma part…

B787-10 de SAUDIA en préparation pour Jeddah .

a380 quotidien d'Emirates , presque prêt pour son départ vers DXB.

Depuis peu , Turkish airlines effectue sa liaison IST-MRU(TNR) en Boeing 787-9 , je pense un appareil qui optimise le confort de ses pax sur ces vols au lieu des A330-300 qui effectuaient ce vol initialement .

Un petit a320 de SAA lui arrivant de JNB.

Aujourd’hui, mon vol est opéré par le Boeing 777-300ER immatriculé F-OLRE, livré neuf à Air Austral. Avec un peu plus de 8ans d’âge, cet appareil long-courrier affiche toujours une belle prestance, régulièrement entretenu et mis en valeur par la compagnie réunionnaise.

Il faut savoir qu'AIR AUSTRAL a en service actuellement 3 Boeing 777-300er , le F‑OREU, F‑OLRD et F‑OLRE sur lequel je voyage à bord . Ils sont tous équipés de442 sièges répartis en trois classes :
• 18 sièges en Club Austral (Business)
• 40 en Confort (Premium éco)
• 384 en Loisirs (éco)

Dès qu’il se présente en porte, le regard est naturellement attiré par sa superbe livrée avec sa dérive qui arbore le “Trou de Fer”, un site emblématique de l’île de La Réunion, niché au cœur du cirque de Salazie. Une touche artistique et identitaire qui donne déjà le ton du voyage. Même sur un vol court, Air Austral réussit à faire rimer aviation avec évasion, dès le tarmac. Cette signature visuelle unique renforce l’esprit “vacances” dès les premières minutes, et elle ne laisse aucun spotter indifférent ! N'est-ce pas :) ?

Le départ du vol UU109 est prévu à 17h15, et comme annoncé, l’embarquement débute à 16h30, soit 45 minutes avant le départ, conformément aux standards d’Air Austral. Une ponctualité appréciable, surtout dans un aéroport aussi fréquenté à cette heure de la journée.

Cela faisait environ un an que je n’avais pas volé à bord d’un gros-porteur d’Air Austral, et je dois dire que l’excitation était bien là. Pour un passionné d’aviation, et encore plus lorsqu’il s’agit de la compagnie de son île, remettre les pieds dans un Boeing 777-300ER d’Air Austral est une sensation particulière.
Cela faisait environ un an que je n’avais pas volé à bord d’un gros-porteur d’Air Austral, et je dois dire que l’excitation était bien là. Pour un passionné d’aviation — et encore plus lorsqu’il s’agit de la compagnie de son île — remettre les pieds dans un Boeing 777-300ER d’Air Austral est une sensation particulière.

Entre l’odeur familière de la cabine, le son grave des GE90 en fond sonore, et cette livrée unique qui évoque La Réunion, c’est bien plus qu’un simple vol : c’est un moment presque émotionnel. Un plaisir rare, surtout pour un trajet aussi court.

Un magnifique fuselage shoot du F-OLRE et de ses GE90.

Une fois à bord, l’accueil de l’équipage est chaleureux. Les PNC sont souriants, agréables et professionnels, malgré le rythme soutenu imposé par un vol aussi court.

Voici la vue que j'aurais pour ces prochaines 30minutes . Le siège 7L offre une vue incroyable sur les magnifiques GE90-115B du Boeing 777-300ER.

La cabine confort des triple 7 d'air austral n'ont pas changé depuis , je n'ai pas pris le temps de photographier toute la cabine déjà en vu du remplissage , mais aussi du fait de l'avoir déjà reporté quelques fois déjà ( vous pouvez retrouver les récits complet sur mon profil )

Le commandant de bord prend la parole peu avant la fermeture des portes pour nous souhaiter la bienvenue à bord du vol UU109 à destination de Saint-Denis de La Réunion. Il nous informe que la durée estimée du vol sera de 29 minutes, une traversée express au-dessus de l’océan Indien.

La cabine est pleine en ce mois de juin, période de forte affluence touristique et inter-îles, avec un mélange de touristes, de familles et de Réunionnais rentrant chez eux.

Le saoudien ouvre le bal pour les départs .

le vol d'aujourd'hui est opéré en Boeing 787-10 remplaçant le 787-9 en "haute" saison.

C'est à notre tour de repousser, et enfin mettre en route les mélodieux GE90 de notre 777.

Dehors les couleurs sont en mode «golden hour » , c'est la fin de journée en hiver .
Au loin vous pouvez apercevoir la "montagne du lion" , lieux iconique du sud-est mauricien.

Le 787-9 de TURKISH, 330neo de CORSAIR patientent sagement jusqu'au soir avant de prendre leurs envol vers leurs destination respectives.
Au loin l'A330-200 de MK lui se préparant pour son vol quotidien vers MUMBAI.

Le décollage s’effectue à l’heure, soit à 17h15 . Malgré la courte durée du vol, l’expérience est immédiatement marquante grâce à la lumière dorée de fin de journée qui baigne l’ensemble du tarmac.

Alors que le GE90 gronde puissamment, prêt à avaler les quelques centaines de kilomètres jusqu’à La Réunion, la lumière du soleil rasant vient se refléter à l’intérieur des nacelles. Un spectacle visuel magnifique, presque hypnotique, pour les amateurs de moteurs comme moi. Ce moment, bien que bref, offre une atmosphère presque magique

Le ciel est légèrement nuageux, mais loin de gâcher la vue, les contrastes entre les nuages et les rayons orangés du soleil donnent au vol une teinte unique. C’est l’un de ces moments où, même sur un vol aussi court, l’aviation reprend toute sa dimension émotionnelle et contemplative.

Le commandant annonce une approche à vue sur la piste 14 de l’aéroport Roland-Garros.

Le vol aura été court, mais riche en sensations.

Nous entamons un large virage au-dessus du Barachois, offrant une vue superbe sur la Nouvelle Route du Littoral ,baignée dans les lumières dorées du couchant. Un spectacle splendide que seuls les vols de fin de journée peuvent offrir

J'ai quand même pris une petite photo de mon siège lors du débarquement - les sièges commencent à être un peu fatigué , j'espère qu'ils penseront à retrofiter ces triple 7 dans les années à venir .

L’aéroport de Saint-Denis nous accueille sous une lumière chaude, presque créole si je peux le dire.

À l’arrivée, le service de livraison des bagages est relativement long, comme souvent. Un point à améliorer pour optimiser l’expérience complète du passager.

En revanche, le nouveau hall des arrivées, fraîchement rénové, impressionne par sa modernité. D’ailleurs, en 2025, il a été classé parmi les plus beaux halls d’arrivée au monde, et cela se comprend : architecture aérée, mise en avant de l’identité locale, matériaux naturels… un vrai changement par rapport à l’ancien espace, et un bel accueil visuel pour les passagers qui découvrent l’île ;)

Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ce Flight Report jusqu’au bout.
J’espère avoir réussi à vous faire vivre ce vol express mais riche en émotions entre Maurice et La Réunion, à bord d’un appareil aussi emblématique que le Boeing 777-300ER.N’hésitez pas à laisser vos impressions, vos remarques ou à partager votre propre expérience :)

PS : je ne noterais pas le catering , ou le divertissement à bord car ne s'applique pas sur cette liaison.

Merci à vous