Avis du vol entre Phnom Penh et Siem Reap en classe Economique avec Air Cambodia

Bonjour à tous,

Suite de ce routing asiatique, avec une grosse semaine passée au Cambodge…

J'ai inséré en fin de report un bonus hôtelier, concernant les hôtels Raffles Le Royal de Phnom Penh, ( 2 nuits ), et le Novotel Sihanoukville, où nous avons passés 3 nuits, avec une dédicace spéciale à l'ami Théodoric.

Encore une changement de routing !

Décidément, les compagnies aériennes cambodgiennes se sont spécialisées dans les annulations, les re routing, modifications d'horaires, etc…

Initialement j'avais acheté 2 billets aller-simple au départ de Sihanoukville vers Siem Reap, et me réjouissais de présenter sur ce site, une nouvelle exclusivité…

Deux semaines avant de partir je reçois un mail de Kiwi, ( agence avec laquelle j'ai acheté les billets ), m'informant que le vol entre KOS et SAI est supprimé ! J'ai le choix entre me faire rembourser où acheter sans supplément deux sièges au départ de PNH le même jour. J'opte pour cette seconde solution.

 J'ai un instant réfléchit à relier directement le bord de mer à Angkor par la route, mais 9 heures assis dans un bus, merci mais non merci, c'est sûr qu'économiquement le tarif était imbattable.

L'horaire du vol est respectable, puisque le décollage est prévu à 13h30. Il faut compter 2h30 de trajet depuis sihanoukville jusqu'à l'aéroport de Phnom Penh, en quittant le bord de mer à 8 heures ça devrait le faire, surtout qu'une autoroute flambant neuve réduit considérablement le temps de trajet entre la capitale et la station balnéaire… Je réserve un van pour aller du Novotel à PNH, il s'agit d'un véhicule non privatif, avec des départs à heures fixes.

Seulement voilà, Air Cambodia aime bien jouer avec les nerfs de ses clients : Alors que je suis en congrès professionnel à Berne, je reçois un nouveau message de Kiwi, me signifiant que l'horaire du vol est modifié, l'avion partira à 8h05, certes le même jour que prévu ! Je n'ai pas d'autres choix que de valider les sièges. je reçois la confirmation de l'agence quelques minutes plus tard. il faudra aussi investir dans un transport particulier, ce qui implique des frais supplémentaires, mais pour l'instant je n'annule pas la réservation achetée. Aussi partir à 4h30 de l'hôtel et se lever tôt lorsque je suis en vacances, ne m'enchante absolument pas…

C'est vraiment la pagaille chez K6 : En sortant de la piscine du Mercure Siam de Bangkok, je découvre sur mon téléphone que la compagnie a une nouvelle fois modifiée l'heure de départ du vol, il y a quoi s'arracher les cheveux.
En réalité c'est une bonne nouvelle, puisque l'avion décollera finalement à l'heure initialement prévue !!! Je m'empresse de confirmer nos places. Heureusement que je n'ai pas annulé la réservation du van…

Après 2 nuits passées au Raffles Le Royal de Phnom Penh et la découverte en tuk-tuk des principaux sites de la capitale cambodgienne, nous poursuivons notre voyage à Sihanoukville, j'ai opté pour une voiture avec chauffeur au tarif de 65 € par véhicule, le transport a été réservé 1 mois avant le départ, si le trajet c'est bien déroulé, ( 3heures entre les deux hôtels ), le driver n'était pas du tout sympathique, ne parlait pas un mot d'anglais, a fait le plein de carburant en début d'itinéraire, sans compter qu'il ne lisait que le Khmer et s'est perdu en arrivant dans la station balnéaire, nous avons dû lui expliquer comment rejoindre le Novotel depuis l'entrée de la ville, ( merci Google Map ), résultat, le pourboire lui est passé sous le nez…

 Notre séjour balnéaire de 3 jours au bord du Golfe de Thaïlande c'est parfaitement déroulé, mis à part une demi journée de pluie diluvienne, c'est bien simple : Nous n'avons strictement rien glandé, ( voir dans le bonus, la partie concernant le Novotel Sihanoukville ). 

Arrivée à PNH

Un taxi nous dépose au port, ou se situe aussi la gare routière réservée aux minibus et aux vans. Ce dernier s'ébranle à 7h45, nous sortons de la ville à un train de sénateur en récupérant des personnes le long du trajet, c'est une tradition ici, le conducteur s'arrête pour remplir le réservoir avec les passagers à bord, puis nous roulons sur une belle autoroute peu fréquentée pendant 215 km.

2h20 plus tard, nous longeons la piste de PNH ou un Airbus de China Southern vient de se poser.

Arrivée devant l'entrée réservée aux véhicules, notre van poursuit sa route et nous déposes sur le boulevard parallèle à l'aérogare, certainement pour ne pas payer le stationnement… Nous devons passer par un portillon pour accéder à une sorte de dépose minute extérieure. Il est 10 heures et le soleil cogne fort !

Accès à l'aérogare depuis la route

Passage ensuite sur le parking, nous ne sommes pas contrôlés à l'entrée…

Afin de ne pas griller au soleil nous cherchons l'ombre, la zone réservée aux arrivées nous ouvres ses bras.

Voici les fameux tuk-tuk facturant 8 $ la course pour se rendre en ville, nous sommes d'ailleurs apostrophés par de nombreux rabateurs de taxis à la sauvette et pilotes de tricycles. Mais non messieurs, nous n'allons pas dans le centre ville…

Nous entrons dans le terminal par cet accès.

PNH landside

Ah que ça fait du bien de se trouver à l'intérieur d'un bâtiment climatisé !

Consultation du FIDS, nous sommes très en avance et les comptoirs d'enregistrement concernant notre vol ne sont pas encore affichés.

Nous nous installons dans cet espace situé au fond du terminal, un peu à l'écart du tumulte.

Mais aussi à distance de marche des toilettes, en face du comptoir d'encaissement du surpoids de bagage. La dernière aubette à droite abrite un mini bureau de poste, tandis que des employés ferment de nombreux colis avec du papier collant, l'opération est bruyante et dure plus d'une vingtaine de minutes !

Notre vol K6 vers Siem Reap est en partage de code avec VN, l'ouverture des comptoirs pour le checkin est prévu à midi.

L'enregistrement

A 12 heures pile l'information tombe, les comptoirs alloués à Air Cambodia sont les 05, 06 et 07, nous aurons poireauté 1h30, et devons à présent remonté tout le hall.

Une longue file c'est formée devant les comptoirs, pour le moment un seul guichet est ouvert et nous avançons à la vitesse de l'escargot.

Il existe un fast track, il est vide et pour cause : L'ATR ne dispose pas de business Class !

Deux autres préposées viennent à la rescousse permettant une progression trois fois plus rapide.

Nos deux valises partent en soute, je n'ai pas à payé un surcoût pour mon bagage qui dépasse de 400 grammes le poids autorisé, l'employée se révèle sympathique, mais ne s'attarde pas avec des salamalecs, il y a du monde derrière nous… Les départs des vols domestiques, ( essentiellement vers SAI ), se trouvent tout proche des comptoirs.

A l'étage la décoration est clairsemée.

PNH airside

Après le passage par le PIF qui n'aura été qu'une formalité, nous entrons dans une immense salle, le décor moderne se marie au folklore traditionnel.

Deux portes d'embarquement sont réservés pour les vols locaux, un café faisant aussi office de snack est ouvert. Les 3 personnes assises sur les sièges sont de nationalité Suisse.

L'échoppe dispose d'un coin restaurant joliment décoré.

Une salle d'embarquement surdimensionnée de l'autre côté d'une baie vitrée, correspond aux départs internationaux.

Une fresque ventant les sites cambodgiens à visiter s'étale sur le mur du fond, du hall réservé aux vols domestique.

Ces boutiques ont le rideau baissé.

Il n'est pas possible de s'approcher plus près de la baie vitrée donnant sur le tarmac, j'arrive à " chopper " un oiseau Eva Air, en partance vers Taïpei. 

Cet Airbus A319 Cambodia Airways vient se coller au terminal.

Je commence à avoir la fringale, nous nous installons dans la salle de restaurant.

Au menu, un succulent sandwich au poulet, accompagné de salade verte et d'un soda.

La carte d'embarquement correspondant au vol du jour.

Quelques minutes avant d'embarquer je passe aux toilettes qui sont propres.

Embarquement chamboulé !

Les PNC arrivent au pas de charge, précédées par les deux pilotes… Les pax faisant le pieds de grue devant la porte sont priés d'aller se rasseoir !

L'avion arrive avec du retard, l'appel retentit à l'heure prévu du repoussage, nous profitons de cet intermède pour avertir notre Driver, ( à Siem Reap ), il devra patienter 1 heure de plus, il nous réponds qu'il n'y a pas de problème.

C'est un embarquement via paxbus aujourd'hui, on s'y attendait vu que l'accès à un ATR via une passerelle est plutôt rare…

VN en attente de son départ vers SGN, un saut de puce depuis Phnom Penh.

Notre coucou à hélices vu depuis l'intérieur du bus aux vitres sales.

C'est plus satisfaisant lorsqu'on est à l'air libre. L'instant porte est possible.

Fuselage et empennage shot, deux pour le prix d'un ! Il est généreux Chevelan…

Le petit Airbus A318 ou A319 ? d'Air Cambodia est en court d'avitaillement.

La vie à bord

L'accueil à bord par une PNCette reste neutre, elle ne fait pas la tête, mais n'est pas vraiment souriante.

Les sièges rembourrés sont coiffés d'une têtière en tissu portant le logo de la compagnie. 

A l'avant deux autres hôtesses sont plus avenantes que leur collègue de derrière.

oh my god ! le pas(possible), est ridicule, je suis pourtant assis au fond du siège, il faut espérer que le pax devant ne tente pas de basculer son dossier…

La fiche sécurité a vécue…

Le sac vomito n'est pas froissé.

Plafonnier typique d'un ATR ayant volé des centaines d'heures, voir des milliers …

Nous repoussons avec une heure de retard… Comment dire ?! Le hublot n'est pas spotter friendly. 55 minutes de vol prévu aujourd'hui.

Miam-miam, glouglou

Le service débute une dizaine de minutes après avoir quitté le plancher des vaches, une première PNC passe pour distribuer un biscuit

Une autre hôtesse est chargée de remettre une bouteille d'eau aux passagers.

Le duo gagnant !

Descente, atterrissage et débarquement

Le CDB prends la parole quelques minutes avant le début de descente, il s'excuse pour le retard et souhaite à tout le monde un bon séjour  à Siem Reap, la traversée de la couche nuageuse s'avère mouvementé.

Nous touchons fermement le sol et essuyons un freinage puissant, nous atteignons rapidement le parking, le débarquement ne tarde pas, le grand néo jurassien est enfin décoincé ! J'adore voler, mais dans ces conditions j'avais hâte d'arriver à destination…

Bien le bonjour Madame la tour !

Le cheminement jusqu'à l'entrée de l'aérogare permet de me dégourdir les jambes, les genoux sont en compote ! J'ai tout loisir d'admirer la très belle architecture du nouvel aéroport de Siem Reap.

Les bâtiments respirent le neuf.

Un ultime regard sur le destrier inconfortable du jour.

La distribution des bagages

Une fois entré dans le terminal il faut déambuler dans un long couloir… Et le tapis roulant ne fonctionne pas !

la vue sur la tour de contrôle est formidable depuis la salle de livraison des bagages.

Le carrousel 8 est destiné aux valises provenant de la soute de l'ATR, mais l'attente du fret se prolonge…

Les bagages sont déposés sur le tapis plus d'une vingtaine de minutes après notre arrivée dans le hall, ma valise sort rapidement, celle de ma fille parmi les dernières…

Sortie à l'air libre

Nous ne traînons pas pour quitter de la salle.

Notre chauffeur nous attends avec un panneau mentionnant nos noms .

Nous devons traverser cette route pour accéder à la voiture.

En voiture Simone Anaïs et Hervé !

Contrairement au conducteur que nous avons eu entre Phnom Penh et Sihanoukville, celui-ci est affable, parle un anglais correct, il nous explique être un artisan qui travaille pour plusieurs agences. J'ai réservé le véhicule via booking.com, le prix de la course se monte à 26 €, il s'agit d'un tarif standard. L'aéroport se trouve à 42 km à l'est du centre ville. 

Il faut compter 40 minutes de route pour rejoindre notre hôtel depuis l'aéroport.

Merci de m'avoir lu, à bientôt pour la suite… Pour ceux que ça intéresse, un bonus exclusivement hôtelier suit ce Flight Report.