Avis du vol entre La Paz et Lima en classe Economique avec Boliviana de Aviacion

Bonjour à toutes et tous.

Dernier FR sur BoA dans cette série bolivienne.

Celui-ci sera relativement court, mais l’intérêt est de voir la prestation en vol international, il n’y a en effet aucun FR à ce sujet.

A la fin de mon séjour j’avais le choix entre deux vols : Latam le 16 à 06H00 du matin (mon vol pour CDG est à 18H20 le même jour) ou un vol BoA le 15 au soir.
Latam étant un produit archi-connu, je choisi donc le BoA, ce qui sur le papier me permet de prendre un hôtel à Lima et de profiter de ma dernière journée sur place.
Et surtout de voir à quoi ressemble le produit de la compagnie nationale bolivienne sur un vol international.

Le vol me coutera quand même 250€, ce qui n’est pas donné (le prix était identique chez Latam). 

Le 15, j’effectue mon aller-retour avgeek à Santa Cruz, et tout s’enchaine parfaitement. A tel point que je suis largement en avance.

Je récupère ma valise à la consigne.

Mais je peux déjà l’enregistrer, au moins cela est fait. 

Mauvaise nouvelle mon vol à une modification d’horaire et il part une heure plus tard, une autre façon de ne pas dire que le vol est en retard, il suffit de changer l’horaire. 

Cependant, on ne peut accéder airside que 3 heures avant le vol.
J’irais m’installer dans le food court avec un smoothie, à écrire un FR. 

La collection complète de SF de mes vols boliviens.

Ma prise de sécurité entre les vols peut sembler longue lorsque tout se passe bien, mais pour avoir aussi l’expérience de l’inverse, c’est moins stressant.  

Je m’occupe à me balader dans le terminal.

Voilà, maintenant je peux passer airside (la notion de pré-embarquement est toute relative.   

Le PIF est le même, mais contrairement aux vols domestiques qui sont à gauche, il faut tourner à droite ou il y a le contrôle de la PAF.

Il y a évidemment un duty free, avec des employés qui doivent quand même bien s’ennuyer.

Voici la salle d’attente, avec un demi-niveau, au fond à droite il y a un café, avec une boutique devant.

Contre toute attente, il y a un salon.

Je pars à la recherche d’une prise, ce sera une denrée rare.

Le problème de cette salle c’est qu’elle n’est pas chauffée, il fait donc un froid de canard, la nuit venue.

Plusieurs membres d’équipage arriveront et attendront, car pour l’instant aucun avion n’est là. 

Visiblement ils ont l’habitude des vols en retard.
Cela discute, ou cela lit, mais aucun ne semble s’inquiéter de la suite. 

Il est 20H10 et aucune information. 

Finalement c’est à 21h00 qu’une agente arrive en porte et commence l’embarquement.

Mon BP.

Allons y .

Est-ce l’avion de ce soir ?

Je suis le couloir, ou nous sommes stoppés par un contrôle de la douane.
Nous devons tous poser au sol sur une ligne nos affaires puis nous mettre sur le côté.
Un chien viendra inspecter chaque sac. 

Je me souviens avoir pris cette photo pour avoir l’immatriculation de l’avion : la petite cartouche en métal dans l’encadrement de la porte.
Car ce n’est pas FR24 qui va me renseigner.

Le pas est excellent.

Cela doit être prévu pour des grands…
Je constate que j’ai déjà pris cet avion., et c'est même ma troisième fois sur CP-2925. Sur les 8 B738 de la flotte ce n'est pas de chance d'avoir eu le plus vieux autant de fois…

Le vol est complet.  
Je ne sais pas pourquoi mon voisin filme  la rangée de droite…….

Nous décollerons à 21H45 pour finir, soit deux heures plus tard que mon horaire théorique.

Le débattement du siège.  
Bon maintenant je sais ce qui intéressait mon voisin de siège, le chien de la passagère en 10D. 

Et voici la prestation, un sandwich et un muffin.  

L’autopsie me fera refermer celui-ci, de toute façon je n’ai pas faim.  

A 22H30 heure locale (il y a un décalage d’une heure entre la Bolivie et le Pérou), nous débarquons avec un stationnement au large.
Ce qui me permet un fuselage shot. 

Puis de rejoindre un bus.

Ensuite c’est à nouveau la catastrophe à l’immigration.  

Après plus d’une heure d’attente, je passerai rapidement car mes empreintes sont déjà enregistrées, je n’ai donc qu’à passer un doigt sur la machine et je peux passer.
Cela a pris tellement de temps et d’autres vols sont arrivé entre-temps que le panneau avec les tapis n’affiche plus le vol BoA, je demande à une agente, mais elle n’en sait pas plus.
Je vais donc passer à chaque carrousel, jusqu’à tomber sur le bon et récupérer mon bien.
Je commande un Uber et me voici à une heure du matin à mon hôtel, le MGallery pour m’effondrer dans mon lit et me dire que la visite de Lima le lendemain, ce sera pour une autre fois. 

Merci pour la lecture et les commentaires.

Un dernier Bretzel bonus bolivien pour clôturer ce voyage qui m'a donné un goût de reviens y.