Avis du vol entre Paris et Toulouse en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette série, bien plus régionale qu'à l'accoutumé. L'objectif sera de rejoindre Toulouse pour une petite semaine de repos et télétravail chez des amis.

Pour le routing, j'aurais pu faire bien plus simple avec un vol direct depuis LYS ou même utiliser EasyJet depuis Mulhouse. L'idée derrière ce routing plus long que nécessaire : simplement capitaliser sur mon dernier voyage pour valider mon statut Silver en dernière minute, grâce aux 17XP de ce routing

Aéroport Paris CDG - 2G

Avec le léger retard de mon vol précédent, je vous retrouve avec une heure de transfert environ entre le 2G et le 2F.
Direction donc la navette de bus interne qui relie les deux terminaux en une dizaine de minutes seulement.

Quelques escalators plus loin, nous nous retrouvons à l'étage, au niveau de la zone de restauration

L'embarquement

Comme toujours au 2F, difficile de trouver une place assise. Je me mets donc à faire le pied de grue en porte à la place. 

Quelques minutes plus tard, l'embarquement commence avec les passagers prioritaire dont une bonne partie sont en zone 1 : on ressent bien l'effet "navette" ici

Notre A321 est au contact, avec du monde qui s'affère autour : ça ne chaume pas sous ce soleil de plomb

Ca bouchonne dans la passerelle : le légendaire embarquement des A321 AirFrance

L'avion : A321 (F-GMZD)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-GMZD
- Type : Airbus A321-111
- MSN : 529
- Mise en service : mai 1995 (30.2 ans)
- Configuration : 36 J (3-3) / 158 Y (3-3)

Je connais bien l'avion : c'est lui qui m'a ramené à LYS à mon retour du Japon quelques semaines auparavant. Cette fois-ci, je serai non pas au 1er rang, mais au 28ème.

Le vol d'aujourd'hui est complet, avec beaucoup de personnel d'équipage rentrant chez eux.

Le pitch est suffisant, sans toutefois être exceptionnel. Le choix des sièges étant payant en tant qu'Explorer FB, j'hérite sur ce vol d'un siège côté couloir

Les sièges sont équipés de prises USB

Et notre appareil, du WiFi qui sera fonctionnel au sol

Repoussage, roulage et décollage… ou presque

L'embarquement se termine avec une vingtaine de minutes de retard. Nous entamons le repoussage sur quelques mètres avant que l'appareil ne s'immobilise…

Le temps passe, puis la CdB prend la parole pour nous annoncer que le tracteur pushback est en panne et que la technique est en chemin pour tenter de le réparer, sinon un nouveau devra être positionné, peut-être dans la prochaine demi-heure…

Le temps passe toujours, et la CdB reprend la parole pour indiquer que malheureusement le train d'atterrissage a été endommagé lors de l'opération et qu'il nous faudra changer d'avion. Comme nous ne sommes plus en porte, nous devons attendre le tracteur pour nous rapprocher à nouveau (sous le regard des pompiers de l'aéroport positionnés tout autour).

Deux heures après le début de l'embarquement, ordre est donné de descendre de l'avion et retourner dans le terminal, en attendant qu'ils trouvent un avion (et peut-être un équipage).

Retour en porte où nous patientons quelques minutes avant l'annonce de notre nouvelle porte, dans l'autre partie du terminal. L'horaire de départ de notre vol est réactualisé.

Un swap d'appareil est effectué avec l'A320 prévu sur le vol suivant pour TLS, qui héritera lui de notre A321. Malgré la bascule d'un A321 complet vers un A320, seuls quelques pax resteront sur le carreau, le tout grâce aux nombreux personnels AF qui étaient présents à bord et qui seront reporté sur un vol ultérieur. Je conserve donc ma place au 28C.

Je passe aux comptoirs AF pour récupérer un voucher étant donné que notre vol part avec un retard supérieur à 2h. Au début, on me refuse le coupon comme mon heure de départ a été réestimé et que le retard est maintenant de 1h55 : une blague…
On me demande ensuite si je n'ai pas confondu l'heure d'embarquement et l'heure de départ du vol : prenez moi pour un con en plus…

A noter que le voucher n'apparait pas encore sur mon appli AF, mais sera présent une fois à bord de l'avion suivant.

Finalement le manager vient à la rescousse et me tend mon fameux voucher de 11€ qui servira entre autre à l'apéro toulousain du soir (ce n'est pas Byzance avec 11€ à CDG…)

Retour donc au terminal où les pax naufragés s'entassent et tentent pour certains de forcer le passage pour embarquer plus vite.

L'embarquement

Ca pousse fort en porte mais le personnel tient bon et parvient à faire respecter les priorités.

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L'avion : A320 (F-GKXH)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-GKXH
- Type : Airbus A320-214
- MSN : 1924
- Mise en service : février 2003 (22.7 ans)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 1h20
- Durée de vol effective : 1h00
- Délai à l'arrivée : + 170 min
- Distance : 605 km
- Altitude de croisière : 31.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 26R / 14R

L'équipage reste le même sur ce vol, mais on les sent fatigués : aucun accueil en porte ni sourire.

La cabine est différente du vol précédent avec l'ancienne version, offrant moins d'espace pour les jambes

On notera l'absence de ports USB, mais que le WiFi est présent (et fonctionnel)

En revanche, la cabine n'a pas vraiment été nettoyée depuis le vol précédent. Je vais mettre ça sur le compte du swap imprévu.

On retrouve les mêmes voisins que dans notre A321, sauf l'équipage et quelques pax restés sur le carreau 

Repoussage, roulage et décollage

Cette fois pas de problème lors du repoussage. Nous décollons finalement de CDG avec un retard de tout pile 3h00 sur l'horaire prévu, ouvrant l'espoir d'une compensation EU-261.

Etant positionné au couloir, les vues extérieures seront limitées

Collation à bord

Le service de la prestation débute une fois l'équipage libéré. Au menu : la collation classique pour les vols domestiques : eau, salé ou sucré.

L'équipage aura finalement juste le temps de servir, débarrasser, qu'il lui faut déjà préparer la cabine pour l'atterrissage.

Nous profitons au final d'une directe et d'une arrivée par le Nord, réduisant à néant mes espoirs de compensation, à 7 minutes près.

On notera que 2h41 entre le repoussage du premier vol et l'heure de décollage du second reste un score plutôt honnête pour AirFrance entre l'analyse du problème, la décision de swaper un avion et de gérer la logistique au sol et l'équipage. On est clairement ici sur la meilleure option qui aurait pu s'offrir à nous versus par exemple l'annulation du vol et le report sur les suivants. 

Je n'avais pas de bagage en soute, mais pas convaincu qu'ils aient été swapés dans notre avion. Probablement chargés sur le vol suivant.

A noter que notre A321, initialement reporté sur le AF7410 de 18h30 n'a finalement pas réalisé ce vol. L'appareil est resté au sol à CDG pendant 2 jours. Ce vol pour TLS, celui dont nous avons piqué l'A320, a finalement été opéré par un autre A320, avec 2h de retard.

Aéroport Toulouse Blagnac

La sortie de l'avion est relativement rapide : je pense que la majorité des passagers en ont eu assez pour la journée.

Pour la sortie, c'est au choix : tout droit ou à gauche